Vraiment déçu ! Je m'attendais à un documentaire clair, argumenté, bien fait en somme. J'ai vu une série de témoignages qui portent la trace de la pitié et du misérabilisme. Ce documentariste est conformiste et sans envergure, je vous invite à rechercher les éléments qui permettent d'attester du propos du film, c'est à dire de la vente des armes...
Mais au fait, qui vend à qui ? Les européens à l'Angola ? C'est un pays, une firme, les européens ? Les financements d'où viennent ils ? Bonnes questions, mais vous n'aurez pas la réponse... Pas de travail en amont ni en aval du terrain de tournage, sauf quelques vagues chiffres qui hélas ne disent rien, ou peut être si ! Ils disent voici les méchants et les gentils. Merci de faire un reportage manichéen sans arguments, cela donne vraiment envie de se mettre à la réalisation afin de ne plus voir des déchets comme ce documentaire remporter des prix européens...
Merci pour le voyeurisme, il ne suffit pas de faire comme si on montrait et que tout allait de soi...
Cela porte un nom, le mépris, des enfants qui se battent, une jeune femme qui se prostitue et qui est assassinée par un homme... Quel sens donné à tout cela, la fatalité ?
Non, monsieur Sauper, vos bons sentiments, la compréhension, la pitié ? Ils reviennent à nier ce que vivent ces personnes. Pourquoi quittent ils la campagne, fuient ils les guerres, se prostituent ? La région connaît la fin des anciens modes de subsistance, c'est à dire l'agriculture extensive, les gens veulent de l'argent, de l'économie monétaire, être « citoyen du monde » comme le dit Jonathan dans le documentaire... S'arracher de leurs conditions, en finir avec leur pauvreté. Et puis qui leur a dit qu'ils étaient pauvres ? Vraiment énervé par ce regard
Objectif
Décidément, trop de personnes sont ignorantes de la guerre et crois y comprendre quelque chose en sabreuvant dimages
Mais ils ne partage rien du destin de ces femmes et hommes, est ce leur peau qui les rend si étranges ?