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Un visiteur
2,5
Publiée le 24 avril 2008
Révoltant!!! Mais ce film se passe de commentaires je crois...allez le voir, vous en apprendrez surement encore sur ce qui se passe en Afrique...et les témoignages, les images, les moments sont si bien choisis...sublime!
Vous devriez créer 5 étoiles... Sans hésiter ce film les mérite. A ceux qui sont encore indécis au sujet de l'Europe, je propose d'aller voir ce film. Ils sauront un peu mieux en sortant ce qu'est l'EUROPE, celle qui existe, et celle qui s'annonce. Je ne comprends pas que ce film ne soit pas médiatisé à fond, il est indispensable d'aller le voir. C'est terrifiant, mais il ne faut plus fermer les yeux. Je vous en prie, allez y très très nombreux. NOus devons devenir des êtres conscients et responsables. NOus n'avons plus le droit de dire que nous ne savions pas...
Lors du générique de fin de ce film, la salle est restée muette, comme pour observer une minute de silence après ce qu'elle venait de voir. Certes, comme le disent avec virulence les personnes qui ont donné la plus basse note possible à ce film, celui-ci n'apporte pas vraiment d'explications à la situation de la région du lac Victoria. Il ne fait que relater la misère et le cauchemar que vit la population. Les images sont tellement parlantes qu'il n'est nul besoin d'en rajouter et les informations apportées par le réalisateur sont très succintes. Le rythme, volontairement lent, permet au spectateur de se rendre compte de toutes les informations que contiennent l'image. Sans artifice au niveau de la réalisation et du montage, la réalité n'en est que plus glaciale... ce qui rend le film presque insoutenable.
Un documentaire très percutant que tout le monde devrait voir. A l'heure de la mondialisation lorsque l'on idéalise les surexploitations de peuples lointains au bénéfice d'exotismes peu onéreux... La Tanzanie s'avère être l'un des royaumes les plus absurdes du genre, infestée de personnages véreux-mafieux, de paysans désemparés frappés par le VIH et la misère ambiante. Les conditions sont réunies pour réinstaurer l'esclavage.
Deux conclusions s'imposent après le visionnage :
- N'achetez plus de perche du Nil, c'est le fruit d'une abominable manoeuvre cynique et déshumanisée.
- Le boycott de la perche du Nil n'arrangera rien, malheureusement... Aucune échappatoire ne semble envisagée par nous les occidentaux, pour les Tanzaniens, pour ce pays si ce n'est la mort. Tel est le constat de ce film, aussi déplaisant qu'il puisse être.
On a beaucoup parlé du Cauchemar de Darwin, film couronné de prix lors de nombreux festivals documentaires. Il nous narre le quotidien de quelques habitants de la région du Lac Victoria, en Tanzanie. Là les habitants vivent de la pêche : 500 tonnes de pêrche du nil sont exportées quotidiennement vers l'Europe. Mais si les européens recoivent les filets, les africains doivent se contenter de la misère et des carcasses de poisson. Et il est vrai que les voir patauger dnas les arêtes et manger des têtes de perches grillées pour seule nourriture est assez édifiant, de même que de voir des gamins sniffer des emballages de poisson, afin d'oublier leur misère (et alors s'exposer à toutes sortes de sévices) ou encore d'entendre parler un pasteur de la propagation du SIDA... contre laquelle il ne fait rien car les préservatifs c'est pas bien... Le triste destin des prostitués, les avis d'un peintre amateur qui n'a pas la langue dans sa bouche : tout ceci est fort intéressant, mais le film souffre de nombreux défauts qui empêchent d'en apprécier réellement la saveur. Il est en premier lieu beaucoup trop long : 1h40 c'est pour un documentaire plus qu'il n'en faut, longueur notamment due à la longueur des interviews, les tanzaniens qui parlent étant dotés d'un anglais assez approximatif. De plus le film est très confus, les séquences s'ordonnent sans logique apparente, des scènes semblent incongrues : lorsque le gardien de l'institut national de la recherce sur la pêche parle de la guerre qu'il a menée vingt plus tôt c'est très drôle mais quel rapport avec le reste ? Et surtout, ce qui est toujours le risque avec ce genre de sujet, Le Cauchemar de Darwin est parfois profondément gnagnan... Les afrcains souffrent, c'est pas bô, nous on est des vilains profiteurs : Merci, on le savait. Qu'un rappel soit nécessaire, soite, mais un rappel plus évident.
Si certaines questions mériteraient d'être approfondies, et que les preuves tangibles du scandale ne sont pas exposées au grand jour avec avec une démonstration éclatante de vérité, ce documentaire n'en demeure pas moins jeter sans far les problèmes qui font mal à la face du public. Le message est limpide, fort et désarmant. La perche du Nil a beau être un mets délicieux, on n'a plus franchement d'estomac en sortant de la séance, tant la rage devant toutes ces magouilles vous rongent. Un autre aperçu du business, aux antipodes du commerce équitable. A voir absolument.
Documentaire remarquable, situé enTanzanie, "Le Cauchemar de Darwin" de Hubert Sauper met en lumière plusieurs drames, liés à un commerce lucratif douteux, sans limites : celui de la perche du Nil, une espèce introduite dans le lac Victoria voilà 40 ans, source de revenus certaine pour le pays, mais aussi source de maux terribles : tout d'abord un système écologique bouleversé, la majeure partie des espèces millénaires n'ayant pu survivre à l'arrivée de ce prédateur de taille ; une pêche artisanale en péril, où les ouvriers sont exploités dans des usines destinées à préparer le poisson pour l'exportation vers l'Europe. Des hommes, des femmes et des enfants, qui souffrent de la famine, condamnés à manger des restes d'un poisson trop cher (niv. salaire 1 dollar/ jour), outre la maladie qui les ronge et les conditions d'habitation précaires. Des jeunes aussi, qui s'inventent des paradis artificiels en sniffant des emballages à poisson brûlés... Tristesse, désarroi, prostitution aussi... Images de pilotes d'avions-cargos russes qui reconnaissent transporter vers l'Afrique des munitions, "et autre", avant de repartir avec des tonnes d'or blanc dans les entrailles d'appareils Iliouchine... Enfin, des bureaucrates de l'U.E qui s'émerveillent, pantois, devant l'efficacité d' usines aux "normes internationales"... Mais le Courage aussi, à l'instar d'un jeune reporter africain (et d'un réalisateur, à l'écoute) qui évoque sans ambiguité le rôle de la région au coeur de traffics d'armes importants... Et à nous de penser : ne rien faire ? Ou repenser le droit international ? Une oeuvre humaniste et poignante, à voir absolument.
Documentaire révèlant l'illogique humaine à travers une situation catastrophique d'urgence étouffée, selon la thèse du réalisateur, par un commerce économico-politique de trafic d'armes de marché noir. NO ONE IS INNOCENT Petit bémol: la thèse des armes est trop sous entendue & pas assez flagrante... mais que font nos politiques? (j'attends pas de réponse... bien malheureusement...). Film à faire découvrir à ses proches. Encore un documentaire ne bénéficiant pas du réseau classiques des mass médias, mais pourquoi donc? (pareil: je n'attends pas non plus de réponse...!)
Terrifiant, bouleversant devant ce film on a honte d'être européen, d'avoir du sang sur les mains, de causer le malheur des enfants ou des femmnes de Tanzanie. Plus qu'un long discours il vaut mieux aller voir ce film car l'ignorer c'est commettre un crime, ne rien faire c'est approuver ce crime. Merci M SAUPER.
Le sujet du "Cauchemar de Darwin" est exceptionnel. Rien à redire. C'est l'effet de la position du réalisateur qui est en question : certes, il ose les images qui doivent être osées mais quelque part le propos idéologique fait écran, exacerbé par le "silence" qui l'enveloppe (ce qui n'est pas dit est plus assourdissant que ce qui est dit). Et, c'est pire, sa fierté de réalisateur qui va choquer se déploie de façon aussi malodorante que les carcasses de la Perche du Nil. Heureux de flatter sa conscience, et celle du spectateur ? Je sentais l'égo d'Hubert Sauper derrière l'objectif, brouillant et forçant les effets, et cela m'a laissée très perplexe. Est-ce qu'il se prend pour le héros de l'histoire ? Ce serait dégueulasse.
C'est sobre: images et témoignages sans artifices le spectateur tirera tout seul les leçons: c'est terriblement efficace pour comprendre les dérives de la mondialisation regarder autrement l'Afrique
Un film-documentaire a voir absolument!Un témoignage.Un film vrai, sans manipulation, c'est presque du "direct", ca fait mal au coeur, mais c'est la réalité.Ce film est un constat rien de plus rien de moins.Il n'explique pas les causes, n'ouvre sur aucune solution, mais balance la réalité telle que tu la trouveras si tu vas sur les rives du Lac Victoria.Et pour en revenir aux critiques des spectateurs, vraiment lamentables, de ceux qui par exemple n'on mit aucune étoile!et qui crient au hort sujet, au raccollage etc ... C'est vrai on peut attendre tellement d'un film comme celui ci , qui aborde ces sujets la.Mais pour repondre aux attentes des critiques il faudrait encore faire 5 films minimum!Et un film n'est pas une disertation ou une thèse!Et ce n'est surement pas exclusivement un cours d'histoire!(meme si ca peut servir)N'allez pas voir ce film si c'est pour savoir comment ce déroule le traffique d'armes.Vous pensez bien que la tache releve presque de l'impossible, c'est tres dangereux, Faire un film dennonciateur et explicatif sur ce sujet reviendrai au meme pour Sauper si il voulai infiltré une Mafia et puis donner des noms !!! Mais avant d'avoir vu ce film je pense que tres tres tres peu de gens pouvais se faire une idée, ou ne serais ce qu'imaginez ce qu'endurent les protagonistes du film.Avant de voir ce film combien etait conscien de l'etat de l'ecosysteme de ce Lac,et des lieu, qui est le berceau de l'humanité!Je suis désolé de voir a quel point,les personnes qui ont vu ce film et le dénigre, sont intéresser par le traffique d'armes;(ce qui devient pour ainsi dire une obsécion) au dépend de la situation catastrophique elle meme.Un film que l'on devrai passer a l'ecole (car quand on leur demande ce qu'il aimerai tous ces gens, c'est etre instruit),ce qui permettrai a ceux qui vivent en oxydent , et qui n'ont pas l'aire d'avoir de conscience, de ce remettre en question un peu,et de voir "cash" les dommages indirects qu'imposent les "grandes civilisations".