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Un visiteur
5,0
Publiée le 18 juillet 2007
Un docu fracassant sur l'Afrique noire, ses oubliés, ses exploités, ses traffics (armes, drogues, humains..), ses crimes...impossible d'en sortir indemne quand on sait que la plupart des gouvernements occidentaux sont à la base de tous les maux de ce continent et ne font rien pour l'aider et continuent à en détruire les richesses!
Incroyable.. bouleversant.. un reportage vraiment choc. Comment l'introduction d'une espèce envahissante peu changer une region et ses Hommes. beaucoup d'image resteront dans la tête. Quand on voit ce que vivent ces gens, ont se sent injustement privilégié. Ame sensible, méfiance.
Excellent film malgré une dureté intransigeante. Ce film conduit à une réflexion profonde sur les grandes questions de la mondialisation, de l'environnement bouleversé par l'homme, de l'homme prédateur de l'homme lui-même comme la perche mange ses propres petits ... A travers les trafics de tous genres, les conditions extrêmes de vie des plus pauvres, on peut tout de même apercevoir la vie qui reste accrochée à cet ancien paradis tropical devenu un enfers pour la plupart, un lieu de luxure et de débauche pour d'autres ... A recommander à tous les tiers-mondistes
Heureux d'avoir vu ce documentaire qui souligne un problème, qui je dois bien l'avouer, m'était totalement inconnu. Moi même scientifique, je ne peux qu'être choqué de voir comment le comportement de certains confrères peut mettre en péril toute une biodiversité, aussi gigantesque que connaissait le lac Victoria? Proprement scandalisé également par l'attitude de l'Europe à cet égard. C'est vraiment révoltant de voir qu'une famine sévit en tanzanie, et que 500 T de poisson sont produites chaque jour. Revoltant, choquant, la bétise humaine n'a pas de prix.
Le voyage à la poissonnerie est toujours un dépaysement total. Odeur et couleurs se mêlent à des noms de poissons exotiques. Parfois, une tête décorative semble vous accuser de dévorer ses congénères. Parfois, des crabes et autres crustacés au fond d’un aquarium avancent comme vous pensez déjà au festin qu’ils composeront, quand ils seront ébouillantés vivants. Au milieu de ces papillotes de couleurs, un nom prend une importance non négligeable : la perche du Nil. Filet dont la seule vision vous transporte sur les traces du docteur Livingstone, bravant cannibales, jungle hostile et animaux sauvages. Mais le film d’Hubert Sauper est là pour replacer la triste réalité. Tous ces clichés sur les sources du Nil sont bien éculés. Et de nature, il en reste peu dans la région des grands lacs. Par une démonstration édifiante, le réalisateur passe à la moulinette de sa caméra la géopolitique régionale. Ou comment un poisson est devenu la plaque tournante du commerce de la mort. Car cette fameuse perche n’est pas une espèce endogène. Elle fut introduite « par mégarde » et par des scientifiques occidentaux, dans les années 60, dans les eaux du lac Victoria, berceau de l’humanité. Petit à petit, ces horribles poissons – un mélange de Guy Carlier pour le regard et de Sim pour le design – ont détruit toute sa faune. Pour le plus grand bonheur de notre palais, puisque 500 tonnes de ce poisson sont exportée chaque jour dans des avions pilotés par des Russes bourrés. Pour le plus grand malheur des habitants locaux, qui continuent à mourir de faim. Pour le plus grand danger de tous, tant le déséquilibre du lac pourrait avoir des conséquences sur l’écosystème de l’Afrique centrale, et par conséquent sur le monde entier. Hubert Sauper, en dressant le portrait croisé de ces Russes, Tanzaniens, Indiens et autres conseillers du FMI, touche là où ça fait mal. De la mondialisation déraisonnée aux conflits africains (ceux qui arrangent beaucoup de monde) en passant par le dérèglement écologique, il parvient avec cette perche tendue vers chacun de nous à expliquer l’inexplicable. La fable du poisson qui se transforme en kalachnikov.
Ca fait plaisir de voir un reportage aussi apaisant, sur la faune et la flore de Tanzanie, les beaux paysages du Lac Victoria, l'artisanat local qui est resté bien authentique... un magnifique documentaire hors du temps, qui m'a redonné foi en l'Humanité!
Tous coupables! Voilà ce que les hémmisphériens du Nord, blancs comme neige, devraient avouer. Mais vou comprenez: il faut bien vendre toutes ces mines et autres gadgets qui tuent à quelqu'un, autant qu'à faire loin de chez nous et sur ce continent qui n'est bon qu'à produire des esclaves...
C'était déjà bien vu quand on disait que Lady Dy faisait le service après-vente des fabricants de mines quand elle tramballait sa bouille devant les caméras pour "lutter" contre le danger des mines... que ses compatriotes vendaient.
Hypocrisie absolue envers un continent qui ne mérite pas une once de qu'on lui fait. Homme blanc, oligarchie noire, vous nous faites autant dégoût que la vermine collée aux pieds de ces pauvres gens en train de faire sécher des arêtes de poisson pour "nourrir" la population locale.
En ce sens, ce documentaire invente une nouvelle dimension sans artifice: L'odeur du pourri se répand dans la salle et c'est très prenant!
Tellement incroyable...ohlalalalla... Je ne peux toujours pas y croire. Comment un film peut-il être si sublime, si triste? Je suis sorti de la salle avec le moral à zéro. Mais je suis sorti un homme nouveau, plein de compassion et d'huimanité. Ce film parle tellement bien de la pauvreté de certains pays d'afrique, de leur dépendance à une si petite chose qu'est le perche du Nil, et ils ne peuvent rien faire d'autre, malgré les meilleures intentions du monde: tout y passe, en allant des prostituées aux pêcheurs en passant par les pilotes russes. Tous expliquent leur misère avec une telle simplicité que l'on est de suite subjugué, on ne peut rien faire d'autre que pleurere, pleurere en attendant un jour meilleur, que l'auteur de ce film ne prévoit pas de sitôt...
Le propos est fort mais la fable sur les perversités de la mondialisation s'embourbe dans les amalgames (problème écologique, vih, mafia russe,traffic d'armes, enfants des rues, etc). Par ailleurs , la démonstration est confuse et trop de questions sont sans réponses (pour qui et qui paye les armes,qui sont les bénéficiaires du système, ...). En résumé, le parti-pris du réalisateur est trop manifeste. Et en plus on s'ennuie devant un traitement documentaire totalement répétitif.