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Un visiteur
0,5
Publiée le 20 août 2007
Une immense imposture saluée par la critique qui ne connaît absolument rien à la situation de la Tanzanie (et je leur pardonne tout à fait). Les Tanzanniens filmés ont pour la plupart été payés pour jouer et donner une allure dramatique à la situation. Les allégations de trafic d'armes sont fausses et pourtant le réalisateur veut nous persuader qu'il a vu ces armes (il reconnaîtra en interview avoir menti). Six mois ont été donc nécessaires aux réalisateur pour donner une allure catastrophique à une ville qui compte parmi les plus riches d'Afrique subsaharienne. Sur le plan cinématographique tout est mauvais : pas de musique, la caméra saute en permanence (sans doute pour rendre les propos crédibles...) et les propos des intervenants sont manifestement coupés pour leur faire dire autre chose. Surtout ne pas aller voir ce film; si vous voulez vous rendre compte de la supercherie lire plutôt "Enquête sur le cauchemar de Darwin". Si ce film est intéressant c'est qu'il démontre la mauvaise foi des altermondialistes qui ont sans cesse besoin de nous habiller les choses pour nous vendre de l'idéologie.
Un documentaire édifiant sur les conséquences de l'urbanisation et de la mondialisation, et qui laisse un gout amère de culpabilité mélé à un fort sentiment d'impuissance. "Les pays occidentaux n'ont aucun intéret à aider efficacement les pays en voie de développement", d'ailleurs nous épuisons leurs ressources naturelles indispensables à leur survie comme le poisson qu'ils ne peuvent plus s'acheter. Et pendant ce temps le pays meurt de famine.Une véritable descente en enfer s'effectue, les ravages du SIDA, la violence envers les femmes et les enfants, les condition de travail des plus démunis, l'horreur des condition d'hygiène sanitaire et alimentaire (l'exposition de milliers de carcasses de poisson à l'air libre est une vision d'horreur) sont témoins d'une exploitation du peuple africain par les africains eux-même et par les grandes puissances.
Un cas particulier pouvant être répliqué dans une multitude d'endroits dans le monde. Le choix de la perche du Nil semble toutefois une métaphore adaptée pour représenter le système qu'elle alimente. Le capitalisme paraît tel ce carnivore se propageant à travers les eaux du lac Victoria détruisant ainsi tout l'éco système mis en place depuis des milliers d'année. Comment ne pas avoir le coeur blessé après avoir vu souffrir autant notre terre et nos frères.... A voir obligatoirement.
On ne ressort pas indemne de ce film, qui dénonce tant d'horreurs dans cette région autours du Lac Victoria (Tanzanie) : Traffic d'arme, meurtre, prostitution, famine, pauvreté ,précarité, maladie, shoot à la colle (par des gamins de 8 ans)... et j'en passe. La lutte pour survivre est très forte dans ce film, et c'est là que ça fait mal !
Un excellent documentaire, un film magnifique et une histoire terrifiante. Les scènes d'intimité avec les personnes, Elisa et Raphaël, sont splendides et sensibles. A voir immédiatement.
La radio qui annonce, en fond sonore, que les Nations Unies ont besoin de 17 millions de US dollars pour nourrir les personnes menacées par la famine dans le centre de la Tanzanie- Tanzanie? 17 millions? on se doute que ça va être la croix et la bannière pour les trouver, surtout quand il n'y a pas de surplus agricoles américains à écouler-, le commissaire européen qui annonce l'octroie d'une aide de 45 millions d'euros pour l'industrie de la pêche, l'officiel tanzanien qui, devant les images d'une catastrophes écologiques éminentes, s'embrouille dans des explications dont seuls les officiels africains ont le secrêt,.... La liste est longue. Pour qui s'interesse à une certaine presse, rien de bien nouveau dans tout ça. Le mérite, principal, du realisateur a été de mettre tout cela en images, et de le porter à la connaissance d'un public occidental- FRANCAIS, EN PARTICULIER, DONT L'IGNORANCE,A PROPOS DES ACTIONS DE SON GOUVERNEMENT DANS SON PRE-CARRE COLONIAL, EN SON NOM, N'A D'EGAL QUE CELLE, RAILLEE PAR LES MEMES FRANCAIS AVEC CONDESCENDANCE BIEN SUR, DE L'OPINION PUBLIQUE AMERICAINE SUR LES QUESTIONS INTERNATIONALES. Electrochoc passager? J'espère que non! Sursaut du public? Faut pas rêver non plus. Ne plus consommer la perche du Nil? Erreur fatale pour ceux dont cette industrie constitue la principale source de revenus; et premier poste d'exportations de la Tanzanie vers l'Union Europ., selon le commissaire européen, appuyé par le representant tanzanien opinant du chef. Voilà le drame de ce continent: des élites incompétentes et corrompues,la bénédictions des capitales occidentales- d'abord soucieuses de sauvegarder leurs zones d'influences-, une démographie galopante, bref le cercle vicieux de la misère. Et quand il n'y aura plus de poissons? Ils iront voir ailleurs; sous d'autres cieux, d'autres miséreux seront exploités, pour sauvegarder le train de vie des occidentaux; celui des ricains ne souffrira aucunes concessions, rappelez-vous, Bush.
Le cauchemar de Darwin est à limage de Fahrenheit 9/11, cest à dire réalisé avec beaucoup dintelligence et un sujet bouleversant que nous avons tous besoin de voir. Attention Documentaire dexception. Même si il est vrai que la loi du plus fort (du mieux adapté) lemporte (Darwin), lhomme contrairement aux animaux doit sinterroger sur les dégâts quil engendre dans son évolution, sinon à quoi servent nos neurones ? A voir absolument et faire du bouche à oreille pour remplir les 29 malheureuses salles qui le diffuse en France.
Pas de scoop à grands renforts de témoignages de hauts placés, de documents exclusifs, d'images d'archive bidouillées... On est pourtant au courant de la situation, nul besoin de convaincre un public qui réussi maintenant à s'assoupir devant des génocides en direct... Totale immersion au coeur de la crasse, la vraie, celle dont on crève, et que l'on crée sous nos latitudes à longueur de temps en se gargarisant de quelques minutes d'aide humanitaire chaque mois chez Pernault... Ca sent mauvais, et on pue en sortant. Emotion pure (trop?), vraie remise en question. Le documentaire ne se fait plus chez Disney, qu'on le veuille ou non.