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    Une Vie sans joie
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    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2019
    Dès son premier film, « Catherine – Une vie sans joie » dont il a écrit le scénario et qu’il a coréalisé avec Albert Dieudonné, Jean Renoir sait raconter une histoire. Même si la mise en place est un peu laborieuse, la danse avec Dieudonné, la description du vieux Nice, stylisée dans un noir et blanc très contrasté, et la partie finale haletante (surtout en 1926) grâce au montage en séquence alternée, font déjà preuve d’une grande technicité. Film extrêmement misogyne qui inspira peut être une vocation chez Duvivier (mais plus tardivement, avec le parlant). D’une part des bourgeoises cancanières et sadiques, tournant en ridicule ou chassant les domestiques, sous les yeux de leurs maris qui ne pipent mot. D’autre part, de pauvres filles qui subissent ou préfèrent se prostituer. Catherine Hessling, interprète Catherine Férand, une jeune orpheline qui subit mais refuse en s’enfuyant, la déchéance qu’aurait fini par exiger, le maquereau attendrit qui l’a recueillie après une cruelle mise à la porte. Elle justifie à elle seule le regard tendre que lui porte son réalisateur de mari et nous par la même occasion, alors que soyons clair, c’est carrément pas Miss Monde. Pas un chef d’œuvre, mais incontestablement intéressant
    Piermath
    Piermath

    10 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2024
    Premier film de Jean Renoir (en co réalisation avec Albert Dieudonne) ce drame très très dramatique dépeint une France des années 1920 guère plus ouverte et tolérante que maintenant.
    C’est un portrait au vitriol de l’ensemble de la société niçoise, des quartiers populaires très glauques mais surtout de la bourgeoisie cupide, décédante et jalousant son prochain.
    Il est dommage que les 10 dernières minutes partent en simili film catastrophe avec une voiture et un tramway faisant la course poursuite dans la montagne (pour l’époque le travail de montage et de réalisation est impressionnant) car ceci rompt avec le style du début.
    L’interprétation est à souligner, pas exagéré malgré le muet de l’époque qui rend la traduction des sentiments très difficiles.
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