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justineg
59 abonnés
906 critiques
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0,5
Publiée le 29 septembre 2006
Pour moi, ce film fut un supplice, j'ai eu l'impression que le film durait une éternité. J'ai trouvé les personnages inintéressants, sans profondeur et les acteurs qui les jouent sont exaspérants surtout Arielle Dombasle avec sa voix de crécelle qui chante pendant tout le film la même chanson. Même s'il n'y a que ça à la télé, jouez à un jeu de société 100 fois plus divertissant.
Un film ennuyeux avec des bavardages stériles d'un bout à l'autre et où il ne se passe rien à part voir des homosexuels ayant le sida faire l'amour ensemble sans capote. Qu'ont-ils voulu prouver ? Pour amateurs du genre...
"Quand je serai star" est un ovni cinématographique, une oeuvre improbable qui aurait toutes les raisons de nous irriter mais qui, à défaut de provoquer l'admiration, suscite du moins la fascination. Le premier plan du film annonce déjà la couleur. En un temps record, La Dombasle s'empiffre une énorme boîte de chocolats et semble éprouver un certain plaisir qui a tout de l'orgasme gustatif. Même Bridget Jones n'aurait pas osé! Cette ouverture kitschisime - et qui a tout pour devenir culte!- est tout de suite reléguée par une mise en scène très "queer" et qui n'hésite pas à s'affirmer comme telle. Arielle Dombasle prend un malin plaisir a jouer avec son image d'îcone gay, personnage haut en couleur et plus subtile qu'il n'y paraît. En constant décalage, elle porte le film a bras le corps et parvient à donner consistance à des répliques absurdes qui, dans la bouche de la comédienne, trouvent tout leur potentiel comique. Nous ne sommes pourtant pas chez Aghion. "Quand je serai star" a beau flirter avec la caricature, la limite n'est jamais franchie. En témoigne le très très "camp" homme-panthère qui apparaît au final comme le personnage le plus convainquant. Comme chez Demy, le film enrobe ainsi dans un univers très rose, des réflexions plus profondes sur le star system, les relations insestueuses mère-fils, l'homosexualité et la séropositivité sans manichéisme et sans être démonstratif. Ce film est en marge de la production actuelle, il parvient à créer un univers décalé, entre-deux à l'instar de ses personnages qui, en constante quête initiatique, se cherchent et sont eux-mêmes sur une corde raide. Certes, la mise en scène n'est pas parfaite. On peut lui reprocher un certain manque de rigueur dans le cadrage et dans la direction d'acteur ( à côté des deux personnages principaux, certains seconds rôles sont loin d'être convainquants), on aurait aimé un rythme plus soutenu, beaucoup plus fou, en adéquation avec l'univers que le réalisateur donne à voir.
Cest le verre à moitié plein ou à moitié vide : il y a des moments où on sennuie, dautres où on ricane mais il y a aussi des moments où on rit franchement et dautres où on est fasciné. Alors si le personnel navigant ne mérite guère quon sattarde sur son talent, si certains seconds rôles sont irritants et certains passages assommants, Arielle Dombasle et Eva Ionesco valent à elles seules le spectacle. Bref pour moi, le verre est plutôt à moitié plein.
Une grosse daube, de 1h50 (très très long). Verbeux jusqu'à la nausée, parisien centré, vide, avec un jeu d'acteur peu convaincant. Seul atout du film, l'acteur qui joue le rôle du fils d'Arielle Domsbale, beau pour les yeux...