Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
12 critiques presse
L'Obs
par Pascal Mérigeau
Il faut à un cinéaste beaucoup de talent pour filmer ainsi le lent effacement d'un personnage, cette disparition douce et obstinée, ce retrait progressif d'un monde dont les paysages s'imposent peu à peu à l'écran (...)Juan Pittaluga possède (...) une certaine (...) inconscience aussi, qui l'a fait s'obstiner dans ses choix, et refuser notamment de soumettre son film aux exigences de la coproduction.
Le Monde
par Jean-Luc Douin
Puisqu'il faut bien qu'un film ait un début et une fin, c'est un air de musique qui remplit ici ce double office. Un boléro mélancolique et dansant, une plainte dignement égrenée sur un slow, comme seuls les Latino-Américains savent en extirper de leur coeur blessé, chanté par le Mexicain Cuco Sanchez. Entre ces deux refrains, on passe du non-dit à l'attente. Orlando Vargas est le nom d'un homme muré dans le silence, qui va disparaître. Tout se joue sur la capacité d'images elliptiques à communiquer une émotion. Juan Pittaluga gagne ce pari.
Positif
par Eric Derobert
Dominant son sujet, Juan Pittaluga tient parfaitement l'équilibre entre la mise en évidence clinique des lieux qui agissent sur les protagonistes, et une proximité avec le personnage principal.
La critique complète est disponible sur le site Positif
Studio Magazine
par Thomas Baurez
Voir la critique sur www.studiomag.com
L'Express
par Julien Camy
Voir la critique sur www.lexpress.fr
Le Figaroscope
par Brigitte Baudin
Après Rêver, un court-métrage, et l'aventure de Mondovino aux côtés de Jonathan Nossiter, le réalisateur uruguayen Juan Pittaluga signe là son premier long-métrage. Une histoire très personnelle inspirée de son vécu. Dans ce film, il évoque la perte d'un être cher, son père, et la difficulté de faire son deuil. Entre rêve et réalité, poésie et nostalgie. Une mise en scène simple, sans fioriture, pleine d'émotion retenue.
Les Inrockuptibles
par Vincent Ostria
Il y a bien un certain film antonionien ici, une froideur elliptique qui va de pair avec l'esthétique distinguée du film. Glaçant, mais au moins le cinéaste reste fidèle jusqu'au bout à son principe de rétention. C'est un auteur.
Télérama
par François Gorin
La seconde moitié du film, qui tire le meilleur parti du paysage uruguayen, est aussi peu prodigue en explications, ou même en indices, que la première. Juan Pittaluga, dont c'est le premier long métrage, en dit et fait dire si peu à ses personnages que son minimalisme peut agacer. Mais son sens de l'atmosphère et l'adhésion totale de ses acteurs écartent brillamment la menace de sécheresse et d'abstraction.
Cahiers du Cinéma
par Jean-Philippe Tessé
Boule de gomme et terne programme étiré vite (1h18), qui prend le temps de ne rien à voir, par volonté de ne rien montrer. Ca ne fonctionne pas , ça ennuie.
Chronic'art.com
par Jean-Philippe Tassé
Orlando Vargas met en scène Aurélien Recoing et s'acharne à réduire au silence tous ses personnages. Autant dire qu'il fait à peu près tout ce qu'il faut pour ne pas nous faire rêver. Bingo : taiseux comme pas deux, le premier film de Juan Pittaluga est un curieux mélange de naïveté et d'assurance hautaine, presque arrogante, d'être du (bon) côté de l'art
Première
par Gaël Gonhel
C'est retenu, mystérieux... soporifique.
Zurban
par V.L.B.
Pour son premier film, le rélisateur a eu la préciosité de ne filmer que l'insignifiant. Est-ce pour donner du sens au reste? Un reste si imperceptible, si inintelligible qu'on ne ressent absolument aucune empathie pour quiconque. Totalement à conter-courant
L'Obs
Il faut à un cinéaste beaucoup de talent pour filmer ainsi le lent effacement d'un personnage, cette disparition douce et obstinée, ce retrait progressif d'un monde dont les paysages s'imposent peu à peu à l'écran (...)Juan Pittaluga possède (...) une certaine (...) inconscience aussi, qui l'a fait s'obstiner dans ses choix, et refuser notamment de soumettre son film aux exigences de la coproduction.
Le Monde
Puisqu'il faut bien qu'un film ait un début et une fin, c'est un air de musique qui remplit ici ce double office. Un boléro mélancolique et dansant, une plainte dignement égrenée sur un slow, comme seuls les Latino-Américains savent en extirper de leur coeur blessé, chanté par le Mexicain Cuco Sanchez. Entre ces deux refrains, on passe du non-dit à l'attente. Orlando Vargas est le nom d'un homme muré dans le silence, qui va disparaître. Tout se joue sur la capacité d'images elliptiques à communiquer une émotion. Juan Pittaluga gagne ce pari.
Positif
Dominant son sujet, Juan Pittaluga tient parfaitement l'équilibre entre la mise en évidence clinique des lieux qui agissent sur les protagonistes, et une proximité avec le personnage principal.
Studio Magazine
Voir la critique sur www.studiomag.com
L'Express
Voir la critique sur www.lexpress.fr
Le Figaroscope
Après Rêver, un court-métrage, et l'aventure de Mondovino aux côtés de Jonathan Nossiter, le réalisateur uruguayen Juan Pittaluga signe là son premier long-métrage. Une histoire très personnelle inspirée de son vécu. Dans ce film, il évoque la perte d'un être cher, son père, et la difficulté de faire son deuil. Entre rêve et réalité, poésie et nostalgie. Une mise en scène simple, sans fioriture, pleine d'émotion retenue.
Les Inrockuptibles
Il y a bien un certain film antonionien ici, une froideur elliptique qui va de pair avec l'esthétique distinguée du film. Glaçant, mais au moins le cinéaste reste fidèle jusqu'au bout à son principe de rétention. C'est un auteur.
Télérama
La seconde moitié du film, qui tire le meilleur parti du paysage uruguayen, est aussi peu prodigue en explications, ou même en indices, que la première. Juan Pittaluga, dont c'est le premier long métrage, en dit et fait dire si peu à ses personnages que son minimalisme peut agacer. Mais son sens de l'atmosphère et l'adhésion totale de ses acteurs écartent brillamment la menace de sécheresse et d'abstraction.
Cahiers du Cinéma
Boule de gomme et terne programme étiré vite (1h18), qui prend le temps de ne rien à voir, par volonté de ne rien montrer. Ca ne fonctionne pas , ça ennuie.
Chronic'art.com
Orlando Vargas met en scène Aurélien Recoing et s'acharne à réduire au silence tous ses personnages. Autant dire qu'il fait à peu près tout ce qu'il faut pour ne pas nous faire rêver. Bingo : taiseux comme pas deux, le premier film de Juan Pittaluga est un curieux mélange de naïveté et d'assurance hautaine, presque arrogante, d'être du (bon) côté de l'art
Première
C'est retenu, mystérieux... soporifique.
Zurban
Pour son premier film, le rélisateur a eu la préciosité de ne filmer que l'insignifiant. Est-ce pour donner du sens au reste? Un reste si imperceptible, si inintelligible qu'on ne ressent absolument aucune empathie pour quiconque. Totalement à conter-courant