Visiblement longtemps peu apprécié des spécialistes du western, il semble que « Le Souffle de la violence » fasse récemment l'objet d'une réhabilitation, à mon sens justifié. Si Rudolph Maté n'a sans doute pas le brio des plus grands maîtres du genre, il sait toutefois mener son récit (solide) avec maîtrise et offrir pas mal de moments marquants, que ce soit par ses intenses accès de violence (jamais vu autant de ranchs brûlés dans un film) ou des personnages évitant habilement le manichéisme, l'opposition n'étant jamais totalement binaire entre gentils fermiers et riches propriétaires. La tension constante, l'évolution des protagonistes, le soin apporté à chaque rôle, y compris les plus secondaires, la pertinence de l'interprétation (Glenn Ford, Barbara Stanwyck, Edward G. Robinson, Brian Keith voire Dianne Foster : whaou) : sans atteindre des sommets, tous ces éléments participent à la bonne tenue de l'ensemble, dessinant un portrait parfois assez sombre de la nature humaine tout en gardant un minimum d'espoir la concernant : un souffle porteur.
La guerre des voisins au pays des cow-boys réalisé en 1955 par Rudolph Maté !! Un propriétaire de ranch veut vendre à bon prix ses terres. En face et dans les alentours, un riche propriétaire, sa femme et une bande de hors la loi travaillant sur son compte sèment la zizanie d'une froideur tuant quelques hommes du héros principal déclenchera une guerre impitoyable. Tout est réunit pour faire un bon film, des paysages superbes comme d'habitude dans chaque Western, une belle photographie, une musique captivante signé Max Steiner, de bons acteurs comme l'excellent Glenn Ford, la démoniaque Barbara Stanwyck, le grand Edward G. Robinson et de remarquables seconds roles et pourtant, je n'étais pas si emballé que ça, la faute à un manque de rythme dans le récit de la première partie de ce long métrage, la deuxième partie accélère les choses sur le plan dramatique et de l'action. A voir pour les amateurs du genre.
Un bon petit western que voilà. Le succès tient surtout à la qualité du scénario et aux personnages qui sont suffisamment travaillés pour nous intéresser à l'intrigue. Surtout en ce qui concerne la famille des riches éleveurs, vénéneuse à souhait. En face, le "camp du bien" est beaucoup plus monolithique et stéréotypé : un gentil qui commence par refuser le combat, entouré de braves gars prêts à le suivre. Le film semble célébrer l'esprit de compétition et l'avidité, tout en condamnant ses excès. Délicat exercice ! Visuellement, il n'y a pas de faute note, mais la mise en scène est clairement datée de l'époque. Pas d'étirement du temps lors des duels, peu de gros plans, les couleurs sont assez fades, etc. Les interprétations de Barbara Stanwyck et de Edward G. Robinson sont nettement au dessus du lot, le film s'appuie d'ailleurs largement sur ces deux interprètes ainsi que sur Glenn Ford.
Avec toute la nostalgie qu'on éprouve pour les vieux westerns des années cinquante, leurs paysages à couper le souffle, leurs héros pleins de bravoure... on s'engage avec enthousiasme devant cette péloche avec Glenn Ford en tête d'affiche; sauf qu'au bout d'une heure de film il ne s'est toujours rien passé si ce n'est des dialogues interminables à en vomir, et pour seule scène "d'action" un vieillard qui se fait abattre dans le dos! Un simulacre de western donc, ou un méchant propriétaire terrien abuse de son pouvoir pour escroquer les plus petits que lui, provoquant la colère de Glenn Ford qui garde tout le long du métrage une expression grave et sérieuse sur le visage pour montrer combien il faut pas l'embêter hein.
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3,0
Publiée le 12 novembre 2012
Après la guerre de Sècession, les problèmes de voisinage se posent pour le brave Glenn Ford, emportè ici par la souffle de la violence! il faut s'attendre à ça dans un pays de bètail où un rancher sans scrupules agit en dictateur sur la population de la vallèe qu'il domine et qu'il veut annexer! Comme dit le proverbe, la terre est a celui qui sait la prendre et ce rancher du nom de Wilkison n'est autre que le grand Edward G. Robinson, moustache, bèquilles à la main et surtout chef d'une bande de vautour d'Ancrage dont l'èpouse se nomme Barbara Stanwyck qui joue avec brio la comèdie de l'èpouse aimante! Au meilleur sens du terme, Rudolph Matè, en bon artisan qu'il est, signe un western de facture classique mais rondement bien menè, avec de magnifiques paysages montagneux, même s'ils ne sont ici qu'en filigrane...
Il y a de belles choses dans ce film qui sont dues au talent de Rudolph Maté en tant que chef opérateur: magnifiques perspectives, superbes chevauchée dont celle de Parrish se rendant seul chez Wilkison pour négocier sa vente (ce passage justifie à lui seul le plaisir de regarder un western et de s’y sentir bien), très beaux mouvement de chevaux et de vaches, scène de la mise en incendie du ranch montré en lointain bien réussie, Glenn Ford ainsi que Edgar G Robinson. Malheureusement le plaisir est gâché par un scénario trop ambitieux, une pesanteur au démarrage mais surtout une exécrable Barbara Stanwyck, pour une fois raide comme un manche à balaie, inexpressive, outrageusement maquillée et certainement mal dirigée. Elle n’a pourtant que 48 ans mais ce rôle ne lui convient pas du tout et va même jusqu’à changer la nature du genre ‘’western’’ qui vire vers le tragique. Les deux autres femmes ne sont guère mieux traitées par Maté, Judith la fille Wilkison et la jeune mexicaine sont sans nuances. L’idée de cette guerre menée dans la vallée par un ancien militaire contre des mercenaires tactiquement inexpérimentée avait de quoi séduire, la déception est d’autant plus grande.
Un bon western, dans la tradition, avec de bons acteurs, et un scénario qui tient la route, ce n'est pas si mal. Bien réalisé, en décor naturel, l'histoire se suit sans ennui, les méchants sont méchants et sont punis, le faux doux l'emportera. Quelques belles séquences ponctuent ce récit très classique.
Un bon western assez travaillé avec des personnages aux caractères divers qui manquent néanmoins d'un peu de nuances. Il pouvait être très bon sans quelques baisses de régimes.
Un titre français bidon ,car dire qu'il y a du souffle,alors que la la violence existait déjà au tout début. Le titre original mot à mot en anglais sonne beaucoup mieux,les hommes violents montre que tous les homme sont capables de commettre le pire comme le bien.
Ce n'est vraiment pas le meilleur western de Rudolph Maté ancien directeur de la photo chez Dreyer pour La passion de Jeannne D'Arc ou Vidor qui à toujours mis en valeur les plus belle femme comme Rita Hayworth pour" Gilda".
The Violent Men est un western solide qui vaut le coup par sa mise en scène classique sur des beaux paysages de montagnes et de collines en plein dans les vert pâturage de l'ouest.
Un scenario assez basique:un homme ne veut pas vendre ses terres,si la corruption d'un baron de bétail implique la qui tire vraiment les ficelles,sa femme ou lui? On retrouve dans ce western un couple mythique Edward G Robinson et Barbara Stanwick sans qui ce film n'aurait jamais pu ce faire;car ce sont ses deux acteurs qui font grâce à leur rôle la meilleur interprétation. Glenn Ford est un acteur qui m'a toujours agacer,jouant pratiquement la même expression sur son visage,mais que voulez -vous c'est le monolithique du film.
Sans être un chef-d'œuvre du genre, ce film est un western solide comme je les aime, avec une distribution brillante : Glenn Ford en tête, habitué à ce type de rôle, à la fois vengeur et justicier, Edward G. Robinson, lui aussi coutumier des personnages implacables, et Barbara Stanwick qui incarne une femme machiavélique à l’appétit insatiable. Les relations sont très distendues dans le couple boiteux (au propre comme au figuré) incarné par Robinson et Stanwick. Ford interprète un éleveur décidé a vendre son ranch pour l'amour de sa fiancé, mais il se rend vite compte que le puissant propriétaire terrien Wilkison (Robinson) compte s'accaparer sa terre par tous les moyens. Le film monte en intensité et, si la fin reste classique, l'intérêt est maintenu tout au long de l'histoire.
Un définitif bon film que cette oeuvre fidèle à son titre original; " The Violent Men ", avec ses anti-héros très près de ce riche vulgaire à moitié éduqué sortant bon nombre de ces lapalissades et/ou autres stupidités du genre bien sûr " Le travail est bon pour la santé " ,etc. devenues vraies à force de propagation ; tous contents bien sûr d’étiquetter avec foi à chaque fois et fidèles bien sûr à ces gais-lurons au rire jaune vendues corps & âmes à ces propriétaires terriens : Ce film est donc en fait sur l'échange d'informations...
Un ancien capitaine de cavalerie devenu fermier (Glenn Ford) va protéger sa terre de l'avidité sans limites d'une famille de ranchers : le mari (EG Robinson, infirme et borné), la femme (Barbara Stanwyck) et l'amant (Brian Keith, accessoirement frère d'EG). Solide western, peu de temps morts mais pas mal de morts tout court, comme le laisse présager le titre. La famille Wilkinson n'a rien à envier en veulerie à la famille Ewing de Dallas. Marrant de revoir ensemble Stanwyck et Robinson 11 ans après Assurance sur la mort.
Tourné en 1955, ce western basé sur une idée développée à maintes reprises (un fermier s'opposant à un riche propriétaire) bénéficie d'un solide scénario ainsi que d'une réalisation satisfaisante. Maté transforme Glenn Ford paisible éleveur et ancien officier en homme survolté par les agissements d'un puissant éleveur, laché par les autorités il devra se faire justice. Servi par un excellent casting (Barbara Stanwyck, Edward G Robinson, Brian Keith...), ce film assez méconnu mérite d'etre redecouvert malgré un final sans surprise.