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Florent B.
71 abonnés
756 critiques
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4,0
Publiée le 14 octobre 2018
A la fois bouleversant et saisissant, La chute est une oeuvre maîtrisée et brillante de réalisme. Tous les acteurs sont formidables dominés par l'impressionnante composition de Bruno Ganz en Hitler. Un film sublime qui retrace les derniers jours du plus puissant des dictateurs du XXè siecle. Un autre cinéma. A voir.
une reconstitution historique peu connue mais soignée, nous permettant de découvrir la fin du 3eme reich. bien sur le film tourne autour de son dirigeant mais n'oublie ses bras droits et leur fanatisme.
Excellent film historique ! Les décors et le jeu d'acteurs nous font replonger dans l'histoire de la fin du Reich. Ce qui est surprenant est le fait que le spectateur éprouve une sorte de sympathie pour Adolf.
Sublime long-métrage sur la fin du Führer au moment où tout est perdu, la folie et le manque d'humanité du personnage explosent ici à la face du monde. Bruno Ganz est impérial et ferait presque peur. Il est dommage que quelques lourdeurs narratives viennent perturber la narration de cette partie méconnue de la Seconde Guerre Mondiale.
Immersion réussie ! Durant près de 2h30, le spectateur suit de très près les derniers jours du IIIe Reich et du Führer au sein de son bunker à Berlin. Loyauté, trahison, colère, exécutions, testament, repas, suicides et dernières actions pour sauver ce qui peut l'être. Tout y passe jusqu'à l'arrivée des troupes russes qu'on sait très proches. Bruno Ganz a su très bien manier l'accent de son personnage (Lu dans "Le saviez-vous"), ce qui rend la VO très crédible.
Voilà une œuvre aussi étrange qu’intéressante : voguant entre le documentaire et la fiction, Olivier Hirschbiegel (l’impressionnant "L’Expérience") nous propose de suivre Adolf Hitler accompagné de ses généraux, de sa secrétaire particulière et de ses plus proches partisans, réfugiés dans le bunker les jardins de la Chancellerie. Une idée originale qui se traduit par des révélations étonnantes : en plus d’un chef d’état implacable et colérique, on découvre un Hitler plus humain, capable de compassion, d’intérêt envers les autres, de discussions simples et banales voire même d’humour et d’amour (envers Eva Braun)…tout cela donne un côté assez dérangeant au film. Mais attention, ce qui est dérangeant ce n’est pas le fait de vouloir montrer Hitler comme quelqu’un de normal ; non ce qui terrifie réellement c’est de se dire qu’un type finalement banal comme vous et moi ait pu devenir un tel monstre ! Et l’une des choses les plus intéressantes que démontre le métrage, c’était cette formidable aura, ce charisme incroyable qu’Hitler possédait : la plupart de ses proches étaient prêts à mourir pour lui, ses généraux continuer de croire en lui et à la victoire du Reich même lorsque l’étau allié se resserrait de plus en plus autour d’eux ! Hitler lui-même n’a jamais cessé de croire en lui : lorsque les soviétiques rentrent dans Berlin et avance de plus en plus vers lui, il pense toujours que ces dernières escouades vont arriver pour repousser l’envahisseur. Jusqu’au bout il y crut et c’est cette obsession qui le poussera à son dramatique dernier geste, que Hirschbiegel à la très bonne idée de ne pas nous montrer, l’exploitant hors champ comme si cet ultime acte de lucidité méritait une pudeur complaisante. Un grand bravo à tout le casting qui est vraiment impeccable, mené tambour battant par un Bruno Gantz magistral dans le rôle du tyran fou. "La Chute" est un film brillant dont la reconstitution est précise et maîtrisée (décors superbes, costumes parfaits, qualité exceptionnelle de la photographie). Olivier Hirschbiegel nous propose un portrait étonnant du Führer en soulignant la personnalité complexe et paradoxale de ce dernier, quitte à provoquer une certaine gêne (quand la « Bête » prend visage humain). Une belle réussite !
Il s'agit là d'une très bonne réalisation sur la chute du monstre Hitler. L'histoire est totalement focalisée sur les dernières heures du dictateur : ses envies, ses craintes, ses dernières pensées. L'interprétation des différents personnages est exceptionnelle et semble très réaliste. Le lieu unique du tournage donne une proximité à l'Histoire et au personnage principal. Ce qui est surprenant, c'est que l'on arrive à avoir une sorte de compassion pour ce monstre. Heureusement que les illusions ainsi que la fin du film nous redonnent à l'esprit la cruauté de la personne. A voir, c'est une belle leçon d'histoire sur un terrible événement et tellement si proche.
Avant tout propos, il serait intéressant de regarder ce film en seconde partie d'un autre film : la naissance du mal avec Robert Carlyle. Pourquoi ? Car celui que je vous conseille montre la jeunesse d'Hitler sur le front lors de la première guerre mondiale jusqu'à son accession à la chancellerie allemande, une suite chronologique tout à fait légitime, avec ici sa chute. Ce film n'est pas de bonne qualité, on lui regrettera d'immenses longueurs, des sujets ennuyeux comme celui de ses généraux et un visage beaucoup trop humain d'Adolf, même si l'interprétation de Bruno Gantz est intéressante. Dommage !
L'intérêt principal de cette reconstitution historique des derniers mois du III Reich réside dans l'interprétation du rôle d'Hitler. A la ressemblance physique impressionnante, c'est Bruno Ganz qui a été choisi pour ce rôle si particulier, s'ajoute une performance éblouissante tant caractérielle tant qu'au niveau des manières. Tension, oppression et immersion sont les maîtres mots de "La Chute".
Immersion dans le bunker où Hitler va se donner la mort durant le crépuscule du IIIème Reich. Ce film allemand nous permet d’être au plus près du monstre, de sa folie, de son déterminisme froid mais aussi de sa gentillesse envers certains. Basé sur des témoignages nombreux, le réalisme historique très peu romancé fait vraiment froid dans le dos. « Je m’interdis toute compassion », une phrase lâchée par le führer à plusieurs reprises et suivi d’actes en cohérence avec ces paroles envers son peuple et certains de ces proches. Le bunker est un personnage à lui seul, vivant aux palpitations cardiaques du tyran. Le bunker joyeux et vivant se vide peu à peu de son sang, les dignitaires partent peu à peu sans revenir. Cà sent la mort. Bruno Ganz offre de plus une interprétation laissant entrevoir toute la complexité du personnage et ses paradoxes. Le personnage est aussi bien écrit, il faut dire aussi que bon nombre des derniers spectateurs de cette chute sont décédés récemment et ont pu conter ces derniers jours de règne. Ce docu fiction fera date pour l’honnêteté qu’il véhicule ; excepté l’accent trop prononcé mis sur un peuple allemand victime de son dictateur, faut pas déconner quand même. Ensuite, le réalisateur ne fait pas preuve de virtuosité technique, mais surtout il met le gros budget du film au service de scènes extérieures de guerre inutiles au sujet traité. Faut bien dépenser l’argent. Le bunker et son huis clos oppressant et souffreteux se suffisaient à eux-mêmes. Belle leçon d’histoire portée par un Hitler convaincant mais dans une mise en scène de téléfilm gonflés à coup d’euros.
Un film glaçant, traitant d’évènements connus de tous mais jamais abordés au cinéma. Cette plongée dans les coulisses du nazisme dévoile le fanatisme et la folie de l’Allemagne hitlérienne, jusque dans ses derniers soubresauts. Dans le rôle du dictateur, Bruno Ganz livre une prestation exceptionnelle, montrant parfaitement toute la complexité d’Hitler. Paranoïaque et haineux avec ses généraux mais humain avec ses secrétaires ou sa chienne, le film nous rappelle qu’il n’était jamais qu’un homme. Le procès fait au réalisateur à ce sujet est d’ailleurs stupide, car il n’occulte nullement le racisme, la folie meurtrière ou le sadisme du personnage. C’est finalement la vénération de son entourage qui se révèle la plus terrifiante, comme en témoignent la lettre de Magda Goebbels ou les répliques d’Eva Braun. Les dignitaires du régime ne peuvent imaginer un monde sans leur gourou, et vont le suivre dans la mort pour certains. Le sacrifice programmé de tout un peuple est clairement montré, et les discours de Hitler ou Goebbels font froid dans le dos, tout autant que les différents suicides qu’ils entraînent. Pourtant, dans une étouffante atmosphère de huis clos, on se prend à ressentir de la pitié pour ces personnages, confrontés à l’écroulement de leur univers. Les acteurs, tous excellents dans leurs rôles, sont pour beaucoup dans cette empathie. Certaines scènes sont très fortes en symbole : Speer contemplant les ruines de la Chancellerie, le visage de Goebbels devant le bucher de son maître, ou encore Schenck dévisageant pensivement la croix gammée. On nous propose également quelques scènes dans les rues de Berlin, rappelant toute l’horreur de la guerre. Même si Hitler et son régime devaient être anéantis, combien d’innocents morts en vain ? Et combien de coupables non inquiétés à la fin du conflit ? La Chute est assurément un film coup de poing, montrant où le fanatisme et l’antisémitisme peuvent mener, même dans un pays aussi civilisé que l’Allemagne. C’est bien ce qui reste le plus terrifiant, que tous ces évènements se soient déroulés au coeur d’une nation moderne et cultivée. Dérangeant.
La performance de Bruno Ganz est énorme, la meilleure pour un acteur jouant Hitler, et c'est surtout ça qui est a mettre à l'honneur, les derniers jours de ce dictateur interprété formidablement, j'aime cet acteur ! ce sera donc une bonne note pour moi, bien !
Si il y avait une grande nécessité à raconter ce paon sombre de l'histoire, Olivier Hirschbiegel, le réalisateur de "La Chute" le réalise avec beaucoup de maladresses et d'approximations. Si la partie où il faut rendre un guide beaucoup plus humain est réussis, le reste n'est que longueur et ennui notamment car le traitement construit notamment à travers le contexte (les crimes de l'humanité sont oubliés, la situation de Berlin en Avril 1945 n'est pas assez expliqué) n'est pas totalement raccordé avec ce que le réalisateur veut nous montrer. Néanmoins, en dehors de toutes considérations historiques, le réalisateur s'en sort correctement à travers des effets spéciaux et décors spectaculaires (les ruines de Berlin sont impressionnantes) mais aussi grâce au talent indéniable de Bruno Ganz, sublime dans son rôle si impressionnant de réalisme. Cela reste faible pour un film qui aurait dut être criant de réalisme libellé d'un spectacle fort; néanmoins le tout se tasse vite.
Moi j'y suis allée courageusement, et je voulais pour vous, je me suis dit c'est pour Laurent, il faut que je voie ce film jusqu'à la fin. Parce que c'est un film dont on parle beaucoup. J'ai pas pu tenir. J'avais envie de vomir, j'ai pas pu supporter. Et j'ai tenu une heure. Je suis contre ce film. Je trouve ça immoral, ce film sur Hitler. Très choquant.
Il fallait une performance d'acteur assez exceptionnelle pour rendre le personnage d'Hitler crédible, et c'est réussi. Balayons les critiques : Le sujet c'est la chute du Reich ce n'est pas autre chose et c'est le choix du réalisateur. On aurait voulu humaniser Hitler ! Pas besoin c'était un être humain et même qu'il mangeait 5 fruits ou légumes par jour, et c'est justement le fait qu'un être humain ait pu devenir ce monstre qui nous fout les boules. Pour le reste, voici une démonstration éclatante de c'est qu'est le syndrome du culte du chef. Ça fait froid dans le dos… surtout quand on pense que des tarés arborent encore aujourd'hui la croix gammée. Un film passionnant, et plutôt bien fait, même si l'image à la fin de la petite secrétaire (faux-cul) s'en allant en vélo parmi les champs de pâquerettes avec le gamin est complètement incongrue.