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Un visiteur
0,5
Publiée le 23 novembre 2020
Comment peut-on encore produire ce type de film en 2018? Je ne parle même pas du scénario et des répliques niaises et clichés au possible telles que "Je vais te saigner à blanc !" Je ne parle que du sujet lui même ou la bêtise de générer de la peur et d'entretenir une méconnaissance du milieu animal sous marin, gravissime pour les générations actuelles se trouvant face à une planète qui va mal. Avec un tel budget, un film portant sur la protection des océans aurait été un superbe projet. Mais tant qu'il y aura des spectateurs achetant des tickets de cinéma pour ce genre de stupidités....(Je précise que je viens de voir le film sur un programme tv) Réveillons-nous et changeons notre avenir!
Sorte de remake pompeux des Dents de la mer sponsorisée par la Chine se pays qui vous veut du bien apparemment. Le tout forme un ensemble assez indigeste, scénario dans la démesure, effets spéciaux abusifs et surtout Jason sauveur de l’humanité, heureusement qu’il est bien né celui-là. Un blockbuster au mieux divertissant au pire ringard.
Certes on se doute de ce qu’on va voir en associant l’affiche du film, Statham et un requin, mais après Expendables je commençais à croire à un renouveau dans le genre action et… … il n’en est rien, on retombe dans l’habituel et ses travers. Si vous avez-vu la saga Megalodon, ou même un seul titre, vous ne serez pas dépaysé. En effet, The Meg c’est juste une production Arkham Asylum en moins délirant et avec plus de moyens (même la pieuvre au début m’a fait penser à un caméo/clin d’œil). Du coup t’as des FX plus que potables, une star et un scénario naze associé à une trame ultra connue. En fait ça recoupe les San Andreas et Skyscaper de Dwayne Jonhson, c’est le film catastrophe (dans tous les sens du terme) du samedi aprèm de la 12è chaine. Seul bon point : le requin se fait un chinois à volonté à la fin, mais même ça ils ne s’en servent pas pour amener un peu d’humour (trop rare d’ailleurs). Au-delà de ça ce qui m’a dérangé c’est la mode du politiquement correct d’Hollywood. Hormis le désormais habituel défilé de diversité ethnique et les clichés de personnages (le doc, le savant chinois, le milliardaire philanthrope, le héros etc) on a droit au féminisme exacerbé. Qui conduit le module balaise qui va faire une découverte sensationnelle ? L’ex-femme de Statham. Qui est en charge du projet et tente de les secourir d’abord en étant badass ? Une femme. Qui est l’expert technique au genre décidé ? Une femme. Ok pour plus de représentativité mais là ça part même dans un phénomène exagéré, comme pour racheter le passé en en faisant plus, donc c’est nul. Ajouté à cela une histoire banale, des longueurs (2h pour un tel sujet c’était attendu), pas de suspens, une musique à peine potable (sans comparaison avec Jaws), peu de sang car vu sa taille le requin gobe plus qu’il ne mord et déchiquète, puis le concours de sacrifices où spoiler: tout le monde se dévoue pour se faire bouffer, tellement irréel… Petit blockbuster classique donc, ultra vu et revu, sans innover d’un iota sauf pour verser dans le politiquement -encore plus- correct de la société actuelle. Limite ça fait « film alimentaire » pour Statham, et assurément ça ne restera pas dans les annales car trop éculé.
Bien qu'il y est énormément d'incohérences et de séquences déjà vus, ce film de requin à le mérite de divertir avec son casting, sa réalisation, ses effets spéciaux et son histoire originale. Seul le scénario est moyennement réussit. Trop de faiblesses pour faire de ce long-métrage un incontournable des films de requins. Un film divertissant, mais qui ne marquera pas les esprits.
Petit plaisir coupable, The meg fait le pari technique osé de faire tenir un requin géant dans le cadre, ça fonctionne plus ou moins mais la bestiole étant utilisé comme le serait un "banal" requin dans un non moins banal film de requin ça n'apporte pas grand chose au genre, l'argument de la taille du bestiau n'est pas mis en avant pour lui faire faire des trucs inédit dans ce registre, restent la première partie du film qui a des allures de sf plutôt réussie, Jason Statham, et la deuxième moitié du film qui fait dans la débilité décomplexée et les clichés tellement gros qu'ils ne peuvent être qu'assumés.
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1,0
Publiée le 17 juin 2020
En eaux troubles était prévisible et ridicule. Un scénario non seulement irréalistes mais absurdes. Les scientifiques sont présentés comme des idiots. De plus le rôle principal féminin était une terrible actrice. C'était douloureux de voir ses interactions avec Jason Statham. Les effets spéciaux étaient assez bon et c'est pourquoi il a obtenu une étoile. Ce film contient également certains des pires personnages les plus stéréotypés et génériques que j'ai jamais vus. La petite fille mignonne, la femme scientifique énervée (tatouages, cheveux a la Lara Croft) et le personnage noir comique. En eaux troubles est comme un film vidéo vraiment ennuyeux du début des années 90. Mais il a attiré des millions de personnes et a donné une sortie en salles. Ce film est hors du temps et hors de propos. Un peu comme ce mégalodon...
Et ils l'ont fait! Statham contre le Mégalodon! En même temps après avoir neutraliser 90% des plus grands méchants de la planète à quasiment lui tout seul, c'est sûr que cela devait sûrement devenir compliqué pour les producteurs et les scénaristes de lui trouver un adversaire à sa hauteur. Et bien non!! Même pas!! Et il faut le reconnaître, on s'en doutait déjà avant même de lancer la lecture du film. Sans compter bien entendu tous les clichés du genre vus et revus depuis si longtemps que cela en devient presque offensant. Vous l'aurez compris, c'est classé comédie!!
Moins rigolo que Peur Bleue de Renny Harlin, j'ai trouvé ce En eaux troubles écrit par les scénristes de Red bien meilleurs que d'autres films de requin que j'ai pu mater ces derniers temps comme les Open Water, Instinct de survie ou 47 Meter Down. La présence toujours rassurante de Jason Statham qui n'est pas là pour botter des arrière-trains pour une fois doit y être pour beaucoup. Il y a l’idylle naissante entre Suyin et lui. Et un script d'une indéniable efficacité puisque ce n'est pas tout de sauver l'équipage d'un sous-marin, ce qui prend une demi-heure à tout casser, il faut aussi derrière s'occuper de la bête préhistorique libérée ! Sans jamais être très gore (il faut toucher à la fois le public américain et chinois), En eaux troubles privilégie l'action face à un monstre géant ce qui semble être de plus en plus à la mode (Rampage, Kong : Skull Island, Godzilla 2). Sorti durant l'été 2018, c'est un divertissement idéal après une journée passer à la plage. Mais pas plus. Ce n'est pas Les Dents de la mer non plus bien sûr.
C'est du divertissement sympathique et simple à voir sans besoin de se casser la tête. Les effets spéciaux sont plutôt remarquables mais je suis toujours demandé une chose : que fait spoiler: une enfant sur la base ??
Ce film m'a laissé une impression mitigée. D'une part, le film est plaisant à regarder du fait de l'aspect science-fiction avec l"norme base sous-marine, l'exploration des abysses ( peu réaliste mais c'est assez beau à voir), et surtout l'énorme bête mangeuse d'Hommes. Le Mégalodon est justement le point fort du film, on le verra en long et en large, sous de nombreux plans dont certains sont spectaculaires. Etant donné que les films de monstre se font rares au cinéma (je veux dire dans le sens de monstres qui n'ont pas forcément de conscience, bref qui sont des machines à tuer), c'est un bon point. Toutefois j'ai trouvé que le film manquait énormément de ce qui normalement est consubstantiel du genre "film de monstres": le suspense, le fait d'avoir peur pour des héros ravalés au rang de proie, qui doivent lutter ou fui pour survivre face à un monstre omniprésent. Tout cela est absent de ce film et c'est bien dommage...