Derniers Avis : Garçon stupide - Page 2

Film completement inintéressant. Intrigue nulle, personnages peu attachants, une improvisation un peu bancale d'une problematique incernable. Le film n'est interessant qu'a partir des 10 dernieres minutes...

J'ai été très surpris par ce film et en bien. Toute fois, j'ai trouvé l'acteur Pierre Chatagny FORMIDABLE. Qui est il? Qu'a-t-il fait d'autre? J'ai pu lire plusieurs critiques sur ce film notamment dans la press mais jamais il y avait d'interview de cet acteur. On ne sait rien de lui. Quel mystère. Cet acteur apparemment novice, tient ce film de la meilleur des façons et mériterait qu'on parle un peu plus de lui.
Ce film est très beau, plein d'humour et très spécial dans sa conception. Allez-y celà en vaut vraiment la peine!

Garçon Stupide est bien loin de mes attentes primaires... Je pensais voir un film intéressant sur l'évolution d'un gamin de mon âge et je me suis emmerdé pendant une heure et demi de temps. Le film est plombé et ralenti par des entretiens lourdingues avec le réalisateur et Pierre Chatagny est loin d'être convaincant (Sauf quand il baise avec on ne sait pas qui...). Bref, c'est limite un film stupide...

Rarement vu un film d'une ineptie pareille...hors mis le côté social internet intéressant, le personnage est d'un ininterêt total autant au niveau émotionnel qu'au niveau de l'apport qu'il donne au film. Je ne comprend pas trop la volonté du réalisateur. Enfin, à moins de vouloir contempler sa plastique irréprochable (seul interêt de ce film mi-porno mi-naif), gardez votre précieux temps et vos économies pour mieux.

Film sincère, je le crois !. Il pose des questions simples mais très importantes. Même si le protagnoniste est un jeune gay, je pense qu'il doit être vu par tous et toutes.

Une incontestable réussite ! Après une première partie très réaliste sur la vie d'un jeune gay qui ne s'assume pas, on bascule dans une seconde partie qui décrit -entre onirisme et fantasme- l'avènement initiatique de celui qui est devenu un homme. Plusieurs interprétations possibles pour un scénario beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît entre construction et déconstruction de la personnalité. Les deux acteurs principaux sont de plus remarquables de justesse et de retenue. A voir d'urgence !

Un superbe film sans pudeur qui se cache dérriére un aspect documentaire pour donner une oeuvre magistrale avec un acteur promis a un bel avenir. A avoir dans sa DVDthéque sans aucune hésitation.

Le garçon stupide du film, c'est Loïc, vingt ans, jeune homme à peine sorti de l'adolescence, en pleine recherche existentielle et identitaire. "Je ne sais pas ce que je serai, mais je sais ce que je ne veux pas être", dira-t-il à la fin. Dans cette même scène finale où on le voit déambuler au milieu d'une manifestation alter-mondialiste à Lausanne, sa caméra fraîchement achetée à la main, Loïc conclut "Je veux filmer des histoires à moi, mais des histoires où l'on ne pourrait pas distinguer le vrai du faux". Discours programmatique de sa vie/ses films à venir; discours programmatique à posteriori du film lui même qui désigne par là ses propres parti-pris esthétiques.
L'utilisation de la DV par sa légéreté, la matière de son image, la proximité qu'elle établit avec les comédiens ( proximitée renforcée ici par la présence de comédiens non professionnels) a toujours favorisée cette confusion entre le réel et le fictif. On pense notamment à "Ma vraie vie à Rouen" qui poussait à l'extrême cette confusion. Allégeant ainsi le cinéma de ses artifices, les films DV assument leur statut de radioscopie clinique de la réalité, à défaut de proposer une vision "recréee" de la réalité par le regard et la main mise du metteur en scène. "Garçon stupide" a au moins le mérite de montrer que l'utilisation d'une caméra DV n'exclut pas un réel travail sur la photographie et qu'une caméra qui bouge dans tous les sens ne fait pas forcément un bon film.
Pourtant, la laideur et le malsain sont loin d'être absents de "Garcon stupide". Les scènes de sexe récurrentes, à l'instar des multiples expériences vécues par Loïc, sont extrêmement crues et réalistes. Pour le personnage, ce n'est qu'un acte de chair, sans sentiments et la caméra l'enregistre comme tel. L'utilisation astucieuse des split-screen vient à temps sauver ce qui n'aurait pu être que pur voyeurisme. Le film n'aurait aucun intérêt s'il s'arrêtait à une représentation malsaine (et somme toute éculée) de l'homosexualité.

Ce film est sorti en Suisse il y a pres d'un an et je suis surpris qu'il ait fallu tant de temps pour qu'il arrive en France! Ce film est tres touchant et les acteurs tres bons! Une histoire simple, une tranche de vie qui pourrait paraitre banale... mais au final, un tres joli film.

Le film n'est pas parfait mais il est terriblement attachant. L'acteur principal est exceptionnel de naturel et de spontanéité.

Attachante cette histoire de jeune homosexuel qui se cherche et finit par se trouver. Cela se gâte au niveau du scénario que l'on aurait souhaité un peu plus touffu, de l'image quelque peu bâclée et d'un jeu de comédiens par trop approximatif. Cela dit, le jeune réalisateur suisse Lionel Baier nous offre une première oeuvre fraîche et plutôt réussie à mi-chemin entre la fiction et le documentaire...

J'était très curieux de voir ce film, car le sujet me touche, car je suis un de ces mecs qui cherche d'autres mecs enligne, qui vit "cette vie". Par contre, j'étais déçu, je le trouvais superficiel : Avec ce style "documentariste", il me semble que le metteur en scène voulait souligner une froideur de ces rencontres, ce que je trouvais peut-être clever et c'est peut-être ce qu'on en pense, mais pas réaliste. Dans 90% des cas, ce n'est pas mon expérience, les rencontres, même si bref, ne sont pas sans vie, il y a néanmoins des émotions, un respect humain. Ensuite, même comme film simplement, ce n'était pas bien fait : Je ne suis pas contre un esprit "1er film", mais le sujet est vraiment répétitif jusqu'a l'ennui, sans suspense. Bien pour ceux qui cherchent à déplorer cette vie, mais sans vrai compréhension. J'aurais préféré un film fait par Téchiné...

Pour un premier film, Lionel Baier parvient très bien a cerner les différents caractères des personnages. Malgré une Marie qui reste flou (mais bien interprétée), Loïc lui est un personnage accompli et très bien joué.
La pellicule utilisée peu perturber au début du film, mais son usage est justifié par la suite pour donner un effet réaliste au film. Réalisme réussi, je pense que beaucoup d'homos se sont reconnus dans ce film (dont moi) et ont aussi reconnus Marie, l'amiE a qui on dit (presque) tout. Le sexe n’est vraiment pas caché, mais il ne choque pas. Le réalisateur est parvenu à montrer des actes crus (sodomie, fellations…) de manières tout à fait correct et cohérente au scénario.
Néanmoins, un point négatif, a la fin du film, on ne peut s’empêcher de se dire : « Et Marie ??? », c’est domage même si ce manque ne perturbe en rien la moralité peu commune de ce film.
Un du scénario qui sentirait presque le vécu, tant on peu s’identifier aux personnages. Mais ce serai une question à pauser à Lionel Baier en personne… Globalement un bon film !!!

Le scénario est mal foutu, la lumière moche, la prise de son calamiteuse, la mise en scène maladroite. Mais, miracle! les personnages restent incroyablement crédibles et touchants. Loïc, le garçon stupide, l'est même tellement avec son accent de post-ado fribourgeois, que je le soupçonne d'avoir été -effectivement- pêché par le réalisateur dans une chatroom gay. Mais l'important est que son désarroi, ses enthousiasmes, ses errances sonnent juste.
Un propos original, qui annonce une belle carrière pour Lionel Baier. Ce dernier n'est pas tout à fait un débutant, puisqu'en 2001 il avait signé "La Parade", sorti en Suisse la même année, un documentaire très riche et personnel sur la tenue de la gay pride suisse dans l'ultraconservatrice et catholique ville de Sion.

"Garçon stupide" semble un film-réalité : le cinéaste nous dit lors des promos qu'il a été inspiré par la vraie vie de l'acteur principal. Or "Garçon stupide" est une fiction totale qui reprend tout le parcours de l'homo(homme)moderne figé dans son incapacité à concilier Q et affectif. Le garçon est stupide, inculte, égocentriste. Un point de départ parfait pour un parcours d'initiation.
Parcours particulièrement meurtrier qui exige la mort de l'amie-guide et l'aveuglement symbolique de l'idole sportive de Loic. Le réalisateur a-t-il voulu contebalancer la stupidité risible et appuyée du personnage en en faisant un être fascinant et destructeur qui brûle les autres au moment de son envol.
Cet envol entraîne aussi le retrait du témoin invisible qui veut accoucher du nouveau Loic dès la première scène du film où ce témoin-cinéaste propose une realtion basée sur un échange autre que séminal.
Peut être par ces "morts" successives, le moraliste qui filme a-t-il pointé la monstruosité de son personnage; retour du réel?
Loic devient ange de fête foraine qui n'est plus aveugle et peut échanger des regard amoureux.
Des points de mystèe savammment entretenus demeurent : l'épisode chez les parents, apparemment bourgeois... Le rôle du père, taxé dès le départ par Marie de "connard"
Les scènes de Q ne sont pas gratuites : elles sont éminemment moralisatrices. Au piston de la chaîne de la chocolatrice sont associés les va et vient des pénétrations. "La chair est automatique et je n'ai lu aucun livre" pourrait dire Loïc dont on se doute qu'il s'intéressera et aimera beacoup après sa déclaration finale qui est une prise de conscience de sa position dans le monde et la scène de clôture qui est un enthousiamant éveil au désir amoureux ... du moins nous fait-on l'espérer
Et je ne dirai rien des superbes plans...le visage de Loic assoupi derière la fenêtre de sa voiture où se fond un paysage de montagne enneigée et qui devient littéralement monstrueux.