Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
njer57
26 abonnés
322 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 11 mars 2009
Coline Serreau a t-elle déjà tenu une caméra dans sa vie ? En découvrant Saint-Jacques... La Mecque on est en droit de se poser la question. Dès les 1ères secondes on sent que le film avec ses cadrages hasardeux sera mauvais et effectivement entre une histoire indigeste pleine de longueurs et des personnages ridicules joués par de mauvais acteurs, on est gâté. Rien n'est à sauver dans tout le film qui rejoint le déjà très imposant cimetière des comédie ratées, que ce soit les personnages stéréotypés (notamment Ramzi et Said), le scénario bas de gamme beaucoup trop conventionnel ou le jeu d'acteur d'Artus de Penquern absolument horripilant et celui de Jean-Pierre Darroussin venu faire de la figuration. Seule Muriel Robin s'élève au-dessus de la médiocrité et apporte vraiment quelque chose, dommage qu'elle soit si rare au cinéma et qu'elle choisisse si mal ses films.
Quelques bonnes idées, un film plus amusant que drôle. Coline Serreau a quand même une fâcheuse tendance depuis quelque temps à faire des films très moches même si elle n a pas perdu son talent de chroniqueuse des rapports humains, pourtant l un n empêche pas l autre.
On a vu pire dans le genre. Le film ressemble aux randonneurs avec un peu plus de clichés et un morale assez pourrie. Il y a certaines bonnes vannes et des scènes rigolotes mais dans l'ensemble c'est pas extra.
Une fois de plus voilà un film français qui ny va pas avec le dos de la cuiller. Juste après la vision du film j'étais vaguement amusée et portée à lindulgence mais lénervement a pris le dessus. Colline Serreau flatte le public dans le sens du poil : comme aussi bien lanticléricalisme obtus que la world religion (façon world music) sont furieusement tendance, elle nous passe une bonne couche de ces deux poncifs, en sappuyant sur un scénario plus quimprobable. Tout se vaut, nous assène le film complaisamment. La chrétienté, lislam, cest du pareil au même, nous avons tous le même Dieu et, oh divine surprise, nos rites se ressemblent. Mais on nous rappelle au passage, au cas où on naurait pas compris, pourquoi St-Jacques fut surnommé Matamore. Saint-Jacques, La Mecque, pourquoi diantre faire la différence ? Et puis cest bien connu : tous les curés espagnols sont des racistes et des nostalgiques du Général Franco. Et à Roncevaux on naime pas les Arabes. Les derniers brulôts anticléricaux mal digérés sont vomis par Muriel Robin qui nous condense en une minute bon poids à peu près tout ce qui a pu être sorti récemment comme lieux communs sur les catholiques. Quand on croit que la démagogie a atteint ses limites on a droit à une piqûre de rappel. La malade guérira-t-elle du cancer sans se soigner ? Le petit beur saura t-il lire en quinze jours ? Le cadre débile sera-t-il ridiculisé ? Le marginal trouvera-t-il lamour ? La prof blasée et cynique deviendra t-elle mécène ? Voilà des questions essentielles ! Locéan de sirop dans lequel nous manquons nous noyer ne monte heureusement pas jusquau sommet des Pyrénées qui sont, comme la magnifique arrivée à Compostelle, épargnées du naufrage. Mais allez voir le film pour juger sur pièces, ça ne fait pas de mal parfois de s'énerver un peu!
Colinne Serreau se foule de moins en moins, que ce soit au niveau de la mise en scène ou du scénar, avec cette comédie mal jouée, à la symbolique lourdingue.
Un film totalement ridicule. Pensant que ça ne suffit pas de mal filmée une histoire mal écrite qui ne raconte rien et enfile les clichés à la pelle, la Serreau nous afflige des rêve onirique qui sont grandiloquent et totalement à la masse. Voilà un film qui pête plus haut que son c.., et qui démontre que le pire est toujours possible ! Les acteurs sont plus mauvais les uns que les autres (mention spéciale à Robin) et on est quand même affligée de voir ce pauvre Daroussin. Quoique son personnage qui picole est tout un symbole : oublié qu'on a fait ce film ! Bref, c'est un exploit que de le voir jusqu'au bout !
Excellent film qui montre que l'on peut se guerir en sortant de son contexte quotidien, en sortant de la routine et de la (fausse car figee ) definition de soi. Tres tres bien, cinq etoiles
Pour ma part, l'un des films de Coline Serreau que j'apprécie le plus (déjà revu trois fois)...Un scénario très bien écrit... avec des personnages intéressants (on retrouve toujours le naïf qui mine de rien, fait grandir les autres) et qui évoluent... Le casting est vraiment bon... c'est très bien joué (Moi qui ne suis pas un grand fan de Muriel Robin, je la trouve ici, excellente !)... Les paysages sont magnifiques et les images oniriques renseignent un peu plus sur les personnages... Je ne sais pas si Coline Serreau a fait ce pèlerinage... mais l'on retrouve vraiment l'ambiance du chemin... Bravo !!!
Magnifique. Quand on sort de la salle, on n'a qu'une envie, celle de chausser les chaussures de marche et partir. Très belle histoie de fond. A revoir en DVD;
9 personnages divers déambulent en utilisant les chemins de St Jacques comme psychothérapie collective. Image de la France : le cadre surmené, la prof de lycée laïcarde, le beur-qui-cause-mal-le-français, etc... Tous différents, mais tous pareils! Et que si on voulait bien se serrer les coudes on y arriverait! Le film est une ahurissante collection de bon sentiments. Prototype du film de TF1 du dimanche soir avant le deuxième où on se massacre. 2 étoiles quand même pour certains beaux paysages et quelques bribes de jeu d'acteur.
Coline Serreau pose encore une fois les bases d'une réflexion à travers son film (Ici les liens fraternels, la religion, et bien d'autres plus ou moins explicites). L'humour est au rendez-vous et rend le film encore plus appréciable qu'il ne l'est déjà.
Un film assez réussi et plutôt drôle sur l'éveil des personnages à un nouvel horizon de pensée. On regrette de ne pas voir Muriel Robin plus souvent. Et les scènes de contemplation, de ressaisissement et de nature aussi sont superbes
A voir, un récit qui nous montre la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, 2 frères et une sœur qui vont devoir apprendre à se supporter, et à vivre au sein du groupe. Originalité de ce divertissement, les rêves que font chacun, les effets sont vraiment bien réaliser. Les soucis, les espoirs, chacun pendant ce voyage va apprendre, et au final, ce petit groupe se retrouve uni. Le comportement de certain change, d'autre pardonne, tourne la page. Au final, on passe un bon moment.
« Saint Jacques… La Mecque » de Coline Serreau (2005). Deux frères et une sœur - Clara (Muriel Robin), professeur de lettres blasée ; Pierre (Artus de Penguern), chef d’entreprise accroc à son téléphone portable et Claude (Jean-Pierre Darroussin), chômeur professionnel et alcoolique – sont fâchés depuis bien longtemps mais ils ne pourront hériter de leur mère que s’ils s’engagent à faire ensemble le grand pèlerinage à St Jacques de Compostelle à partir du Puy-en-Velay sous l’œil de Guy (Pascal Légitimus). Ils sont accompagnés de 2 jeunes filles qui viennent d’obtenir leur bac ; de 2 beurs - Saïd amoureux de l’une d’entre elles et Ramzi qui pense faire un pèlerinage à la Mecque afin d’apprendre à lire - et d’une jeune femme Mathilde traitée pour un cancer du sein. Les tensions entre les frères et sœur sont vives au démarrage mais chemin faisant – c’est le cas de le dire – chacun s’adaptera à l’autre et au caractère quand même assez physique de ce long GR. Il y a des moments assez drôles mais aussi des déceptions comme ce curé espagnol raciste qui ne veut pas les accueillir ou cette équipe de randonneurs hollandais particulièrement bruyants. Les dialogues sont certes parfois caricaturaux mais du fait des paysages, la photo est superbe. Bref en dehors des scènes oniriques dont je n’ai pas bien saisi l’intérêt, c’est un film sans prétention mais qui s’avère agréable à regarder.