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Un visiteur
3,0
Publiée le 19 février 2010
Une réussite, même si la fin dans la maison avec la vieille folle m'a un peu barbé. En revanche, superbe utilisation de la photo et des décors naturels, comme quoi les français peuvent aussi dépasser le stade de l'écriture quand ils font des films. Catherine Frot excellente, je le souligne parce que je suis pas fan en principe (enfin, ça dépend des films). Dussolier est génial, comme toujours. L'intrigue vaut ce qu'elle vaut, mais ce film vaut surtout pour sa photo et le jeu des acteurs.
Scénario alambiqué (je n’ai pas tout compris) sur fonds théâtral qui ne m’a pas nécessairement charmé. Les acteurs surjouent et du coup je n’ai pas accroché à cette adaptation de l’univers d’Agatha Christie. Par contre, les décors naturels sont magnifiés et la reconstitution délicieuse des environnements campagnards apportent son lot de nostalgie.
Je suis encore stupéfait de voir à quel point les critiques français sont satisfaits de leur cinéma... tout est mauvais dans ce film: les acteurs (les seconds rôles sont très, très mauvais, Catherine Frot surjoue et seul André Dussolier échappe au naufrage), le rythme, le scénario... l'atmosphère est plombée par des gags qui ne feraient pas rire un enfant de huit ans (la jambe de bois, le dé à coudre avalé), l'histoire est mal amenée, mal racontée, les personnages sont stéréotypés... pour la scène finale, on est en pleine série Z, avec la mère infanticide, le poignard, les passages secrets, et le bon vieux commissaire qui fait son entrée dès lors que le secret est éventé... (il est venu comment? en tapis volant?). Ce film m'a fait penser au mystère de la chambre jaune: c'est traité avec la même indolence, la même fainéantise, en insérant ça et là un humour de potache qui est sans doute là pour apporter la french touch? Pauvre Agatha... il y aurait pourtant matière à faire des chefs-d'oeuvre avec le trésor qu'elle a laissé.
A vrai dire je suis allé voir ce film presque par hasard parce que en gros les autres films à l'affiche ne me tentaient pas plus que ça. Et bien ce film m'a pour ainsi dire étonnée au plus haut point et je me suis surprise plus d'une fois à être captivée. Un humour parfois incompréhensible certes (la scène où André Dussolier parle avec son masque sur la face c'est assez moyen) mais une Catherine Frot très inspirée et un final très "Agatha Christi" qui termine le film en beauté. Bref une très bonne intrigue policière, sobre et bien menée !
je me suis ennuyé à mourir. j'ai eu l'impression de voir un mauvais film des années 60 tourné en 2004 : le rythme, l'ambiance. ca part dans tous les sens, tout est invraissemblable. je ne comprend pas les critiques presse
Très bonne première partie instaurant une atmosphère à la Chabrol, avec des répliques drôles, cinglantes, acerbes, avec un couple d'acteurs (Frot et Dussolier) drôle à souhaits. Et puis petit à petit, l'intrigue étant posée, le rythme baisse inéxorablement jusqu'à nous faire perdre tout intérêt. A moitié réussi, moitié moins d'étoiles. Dommage, c'eût pu être un bijou.
Je suppose que ce film de 2005 a bien marché sinon il n'y aurait pas eu deux suites avec le couple Frot-Dussollier. Je connaissais le metteur en scène Pascal Thomas pour son deuxième film "pleure pas la bouche pleine" sorte de chronique enfantine non dénuée de charme. L'homme sait manier la caméra et ses vues de ce que je crois être le Lac Léman et la campagne du Chablais avec ses belles propriétés sont vraiment réussies. Autre point fort, le duo Beresford, lui colonel barbouzard, elle fofolle obsédée d'enquêtes criminelles. Leurs dialogues de vieux couple toujours épris l'un de l'autre mais connaissant par coeur leurs défauts respectifs sont savoureux. Ce n'est plus de la chronique enfantine mais de la chronique de vieux, voire de très vieux quand on se balade dans un Ehpad. Le reste a été plus difficile à manier : les meurtres à la Agatha Christie, la multitude des personnages, l'ambiance grand guignolesque, l'enquête laborieuse, le tout est confus et difficile à capter. N'est pas Hitchcock qui veut. Thomas se risque à l'humour mais c'est souvent lourdaud. Mme Beresford se fait appeler Livingstone pour déjouer les soupçons et deux fois, comme Stanley dans la brousse, on lui demande : "Madame Livingstone je suppose ?". Facile. Le thème musical "ô nuit enchanteresse" de Bizet revient à deux reprises. Plutôt que le duo musical Dussollier-Frot, approximatif, je conseille la prestation du grand ténor Alain Vanzo, un régal. Tous les acteurs sont bons. Alexandra Strewart a de beaux restes. Terzieff et Françoise Seigner nous rappellent nos vieilles soirées théâtrales parisiennes. Le plus surprenant est Pierre Lescure, pilier de Canal+ et du PSG toujours présent à la télé, qui joue ma foi fort bien le rôle d'un commissaire de police pote avec le colonel Dussollier. Dans un autre genre, cette semaine dans la Sarthe en avant-première sort le dernier film du septuagénaire Thomas , "le voyage en pyjama", où joue entre autres Anouchka Delon. Je tâcherai de faire un compte-rendu comparatif. Conclusion pour "Mon petit doigt", mon pouce dirait la sorcière de Macbeth : cela aurait pu être bon mais déjà comme c'est ça reste visible.
c'est un agatha christie bien monté et surtout bien joué. Ce film se regarde comme se lirait le livre, en un après-midi d'été couché à l'ombre d'un pin parasol .....Il n'est pas exceptionnel, il n'apporte rien malgré sa capacité à retenir l'attention par son petit côté suspens digne des éditions du masque ! il vaut plutôt 2 étoiles que 3 mais le jeu de Catherine Frot et d'André Dussolier le fait remonter à 3 (enfin ! pour moi !). Ceci dit, il peut être préférable d'attendre qu'il sorte en vidéo club ou à la télé !
Une petite étoile pour le couple Frot/Dussolier, qui nous fait passer un bon moment, malgré une adaptation, à mon goût, ratée de l'oeuvre de Christie (même pas besoin de le lire pour s'en rendre compte). Certains détails n'ont pas de sens ou pas d'intérêt pour l'intrigue (la scène du miroir avec Dussolier qui voit sa fille parler en je ne sais quelle langue...), les personnages secondaires manquent cruellement de relief... bref, mauvaise adaptation. Dommage.
Entre une intrigue drôlement bien menée et Catherine Frot toujours aussi excellente, on a pas le temps de s'ennuyer. C'est l'une des meilleures adaptations d'un roman d'Agatha Christie.
...que la clé...de la vieille demeure est au Châtelard ! "Mon petit doigt m'a dit..." est un whodunit (de "who done it ?" dont la traduction est "qui l'a fait ?", sous-entendu "qui l'a tué ?") dans toute sa splendeur... Comme "Huit femmes" de François Ozon, le spectateur devrait être amené à découvrir l'identité du coupable avant l'explication finale ! Ce n'est pas une sinécure, d'autant plus que l'enquête est toujours prise en charge par un amateur de Cluedo... en version réelle ! Ici, on a affaire à "la dilettante" Catherine Frot qui remet le couvert pour le cinéaste Pascal Thomas (même si le repas est un rien moins appétissant), qui lui a déja servi sur un plateau l'un de ses meilleurs festins. Affublée d'un prénom qui lui va comme un gant, Prudence Beresford aime foncer, surtout si le jeu nécessite le fonctionnement de ses cellules grises. En visite dans la maison de retraite de Tante Ada (de son mari Bélisaire, André Dussollier), elle fait la connaissance de l'énigmatique Rose Evangelista (Geneviève Bujold), qui lui parle d'un enfant emmuré dans une cheminée... Serait-ce dans celle de l'habitation représentée sur le tableau qu'elle a récupéré de Ada, après lui avoir offert. Prudence délaisse la petite famille de sa fille, fraîchement débarquée, pour aller fourrer son nez au coeur du Massif des Bauges, dans la petite commune savoyarde du Châtelard, où certains habitants cachent une vérité pas bonne à entendre... Même si "Mon petit doigt m'a dit..." est l'adaptation d'un roman policier d'Agatha Christie, l'épilogue est finalement peu intéressant. Sur le même principe que "Le mystère de la chambre jaune" de Bruno Podalydès, ce vaudeville loufoque fait la part belle à ses deux acteurs principaux, grâce à ses dialogues croustillants et complètement décalés. Cette bizarrerie est l'occasion pour André Dussollier de rejoindre sa femme excentrique (dans le film), dans les environs de la maison de son enfance (dans la vraie vie), et de rencontrer la bigote Mlle Blayes