AlloCiné
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Votre avis sur Alpha Dog ?
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J'ai vraiment beaucoup aimé ce film ! il retrace une triste vérité avec beaucoup de justesse. Il y a de bons acteurs et au final on se rend compte que c'est un sujet très sensible mais dont il faudrait parler plus souvent. Boulversant.
Film sans le moindre intérêt. On perd son temps à le regarder.
C'est un pauvre fait divers dans le milieu des petits dealers sans cerveau. Beaucoup de gros mots.
Bruce Willis est pathétique la dedans (quel est son rôle ?)
A quoi sert Sharon Stone ?
Je me suis ennuyé pendant deux heures.
C'est un pauvre fait divers dans le milieu des petits dealers sans cerveau. Beaucoup de gros mots.
Bruce Willis est pathétique la dedans (quel est son rôle ?)
A quoi sert Sharon Stone ?
Je me suis ennuyé pendant deux heures.
caro18
Beaucoup de vedettes mais aussi beaucoup d'ennui et une réalisation plate avec une histoire qui n'en vaut pas la peine.
« Alpha dog » de Nick Cassavetes se voulait une dénonciation de la jeunesse dorée Californienne qui carbure à la drogue , à l'alcool , au sexe , aux flingues et trafic en tout genre. Tout cela en partant d'un fait divers réel (donc encore un film au label « inspiré d'une histoire vraie »). Malheureusement , malgré cette louable ambition , Cassavetes nous livre un film vulgaire et obscène sans aucun intérêt , ou fuck ,bitch et men, ne sont que le vocabulaire employé et dont la facture générale ressemble de manière assez flagrante à un clip RNB de 50Cent dégradant pour les femmes. Du côté de la trame , on est dans l'absurde le plus totale : le frère d'un jeune voyou est kidnappé par une bande rivale , malgré cela il n'est pas trop inquiet puisque les filles faciles , l'alcool lui montrent qu'il a l'impression de devenir un petit caïd et en même temps un vrai mec. Bref , on est totalement désorienté par ce désordre artistique et scénaristique , avec au milieu en guest-star Bruce Willis et Sharon Stone qui lors de la scène finale , maquillée grossièrement au latex en mère désemparée obésèvient d'atteindre les profondeurs de sa carrière déclinante. « Alpha dog » est donc un film insupportable à voir , dont les pseudo-effets de style appuyés et le montage nerveux mais en réalité aléatoire ne sont que tripette. Pour ce qui est de la peinture alarmante de l'adolescence sans repère , « Kids » de Larry Clark est d'un autre niveau.
selenie
Après le magnifique mélo "N'oublie jamais" Nick Cassavetes se lance là dans un polar plus sombre qu'il parait au premier abord et particulièrement pessimiste. La première chose qu'on remarque est l'excellence du casting. Outre Bruce Willis et Sharon Stone on reconnait un paquet de jeunes acteurs qui exploseront quelques années après comme Amanda Seyfried, Ben Foster, Olivia Wilde, Justin Timberlake,... etc... Ce dernier est d'ailleurs celui qui m'a agréablement surpris, il prouvait là qu'il avait tout pour qu'on le revoit. Mais tout n'est pas le casting et il faut aussi avouer que le scénario est diablement prenant. Inspiré de deux faits divers dse années 1998-1999 Nick Cassavetes mets en image une certaine idée de la déchéance de la jeunesse américaine. Ces jeunes oisifs se complaisent dans la facilité et l'argent facile jusqu'à l'engrenage aussi violent que stupide. En partant d'un départ archi-classique (un mec doit du pognon à un dealer qui doit se faire respecter) l'histoire prend une tournure inattendue qui se fait rencontre le syndrôme de Stockohlm et celui de Lima (c'est le ravisseur qui s'attache à la victime). La fin est d'autant plus forte émotionnellement. Les dialogues sont crues mais sonnent justes, la violence n'est jamais anodine, on a l'impression de voir des gamins joués au bandit et aux voleurs à tel point que les parents restent les seuls adultes. Le personnage joué par Bruce Willis est en cela particulièrement intéressant, sans doute pourri dans son business, mentor de son fils il est aussi, et pourtant, celui qui veut réveiller et secouer son fils lorsqu'il devine la connerie qui guette. L'idée des interviews ajoute au côté réaliste et la sensation de malaise. Un drame policier autant qu'un mélo tragique auquel il manque peu de chose pour se placer parmi les grands films.
Un Casting 4 étoiles pour ce Teen Movie dramatique sur la decheance de la jeunesse Américaine ! assez réussi et prenant !
inspiré d'une histoire vraie, Alpha dog met en avant drogue, violence sur fond de rap. le scénario part dans tous les sens, piétine par endroits sur une ambiance chaotique et dégénérée. à aucun moment cette histoire de rapt apporte un intérêt et pique la curiosité!
c'est pas le film du siècle, Bruce Willis et Sharon stone jouent 2 minutes à l'écran, les autres acteurs plus jeunes et très exécrables par moment, c'est pour dire!, jouent leurs rôles respectives sur un scénario vue des millions de fois au cinéma.
Les acteurs sont bons mais le déroulé du scénario est moyen. Le gamin kidnappé aurait pu filer à n'importe quel moment. Il y a beaucoup de témoins
spoiler:
38 répartis en nombreux petits groupes
qui ne disent rien et il est très facile pour son frère de le retrouver, il connait les kidnappeurs et leurs fréquentations. Le pompon reste le final spoiler: Le gamin va droit à la mort, se laisse attacher alors qu'un des kidnappeurs est facile à maîtriser d'autant que le gamin est super bon en sport de combat ! Et l'acolyte du kidnappeur est clairement là pour le tuer. Mais non, il se laisse assassiner et le kidnappeur qui fait mine de prendre sa défense va vraiment le laisser se faire tuer. Allo ? Ton pote a une arme, tu crois que c'est pour attraper les mouches ?
Risible à bien des niveau ! spoiler: Les tueurs avaient même creusé un trou dans lequel tombe le gamin. Et le trou n'est pas refermé, ils sont sérieux ?!
Trop naze ! Je ne comprends pas pourquoi ils nous montrent Sharon Stone aussi empatée dans le dernier quart d'heure, c'est plus ridicule qu'émouvante. Quant aux derniers résumés, on ne sait pas ce que devient le frère de la victime... En fait, il s'en tire plutôt bien !
qui ne disent rien et il est très facile pour son frère de le retrouver, il connait les kidnappeurs et leurs fréquentations. Le pompon reste le final spoiler: Le gamin va droit à la mort, se laisse attacher alors qu'un des kidnappeurs est facile à maîtriser d'autant que le gamin est super bon en sport de combat ! Et l'acolyte du kidnappeur est clairement là pour le tuer. Mais non, il se laisse assassiner et le kidnappeur qui fait mine de prendre sa défense va vraiment le laisser se faire tuer. Allo ? Ton pote a une arme, tu crois que c'est pour attraper les mouches ?
Risible à bien des niveau ! spoiler: Les tueurs avaient même creusé un trou dans lequel tombe le gamin. Et le trou n'est pas refermé, ils sont sérieux ?!
Trop naze ! Je ne comprends pas pourquoi ils nous montrent Sharon Stone aussi empatée dans le dernier quart d'heure, c'est plus ridicule qu'émouvante. Quant aux derniers résumés, on ne sait pas ce que devient le frère de la victime... En fait, il s'en tire plutôt bien !
Bien construit et bien enchainé ! Un bon film !
Un thriller dramatique et terriblement réaliste, bien servi par un bon groupe de jeunes acteurs. Le scénario manque peut-être un peu de rebondissements...
Sylvain P
On pense immanquablement au merveilleux Bully en voyant Alpha Dog, néanmoins, ce dernier sen tire très honorablement : efficace, drôle, tendu, bien interprété (les débuts de Justin Timberlake sont prometteurs). Un bon film !
Alpha Dog est une très bonne surprise. Sa commence comme un film d'ados survoltés et sa ce fini dans la noirceur la plus totale. j'ai vraiment été agréablement étonner par le scénario, par la mise en scène et aussi par la prestation de Justin Timberlake qui ce montre impeccable et qui joue très bien. L'ensemble du casting est pas ailleurs impeccable surtout l'acteur qui joue le frère du mec enlever qui est assez incroyable. Alpha Dog est un film dure mais un excellent film.
Requiemovies
Contraste. Après The notebook (film mal distribué qui cachait une des adaptations les plus réussis de 2005, où Ryan Gossling explosait une fois de plus l'écran) Cassavetes traître de manière crue, frontale (nous ne sommes pas dans Bully et n'est pas Larry Clark qui veut mais...); résonne sur la toile la volonté de faire un film non ado., non adultes mais relaté un fait divers avec de vrais personnages. Réalisation, sobre, sans effets inutiles, le thème et l'histoire le veulent, un impact se produit, par l'envie de vouloir traiter de façon quasi journalistique dans le fond ce qui s'est déroulé en 97.
L'interprétation irréprochable de tous les comédiens (Alex Solowitz en tête phénomènal) même le "petit Justin" ne dépareil pas dans le décor, il en resort même avec les bons points.
Petit bémol (sur la fin, hélas) le jeu de Sharon Stone qui en fait des tonnes dans sa scène finale, un peu de retenue aurait été bienvenue. Il en reste cependant un film juste, intense, intelligent (le générique début répond en résonnance au climax final et fait réfléchir dès les première images) où l'on réfléchit de multiples manières et sur différents axes sur ce que peut être l'effet de groupe, la société actuelle (U.S) et en fin de compte où peut mener une jeunesse livrée à elle même, dans tous ses excès et sans repères familiaux ou sociaux.
L'interprétation irréprochable de tous les comédiens (Alex Solowitz en tête phénomènal) même le "petit Justin" ne dépareil pas dans le décor, il en resort même avec les bons points.
Petit bémol (sur la fin, hélas) le jeu de Sharon Stone qui en fait des tonnes dans sa scène finale, un peu de retenue aurait été bienvenue. Il en reste cependant un film juste, intense, intelligent (le générique début répond en résonnance au climax final et fait réfléchir dès les première images) où l'on réfléchit de multiples manières et sur différents axes sur ce que peut être l'effet de groupe, la société actuelle (U.S) et en fin de compte où peut mener une jeunesse livrée à elle même, dans tous ses excès et sans repères familiaux ou sociaux.
"Alpha Dog" s'inspire d'un fait divers réel, l'affaire Jesse James Hollywood (ça ne s'invente pas !). Nick Cassavetes raconte que c'est sa fille Gina qui lui avait parlé de cette histoire, alors qu'un fait divers semblable était arrivé dans son collège et qu'elle en connaissait tous les protagonistes. Le générique de début est composé de films en VHS nous montrant des gamins de bonnes familles lors de fêtes ou de vacances. Puis on voit ce que ces bambins hilares sont devenus quelques années plus tard : des petites frappes squattant les demeures spacieuses de leurs parents et se la jouant gangsta-rapp, vulgarité et mysoginie incluses.
Cette première partie est un peu longue, un peu convenue, et on a du mal à s'intéresser à leurs petits traffics et leurs grosses embrouilles. Pourtant, on sait d'emblée que ça finira mal, puisqu'on a vu l'interview du père de John Truelove interrogé sur la fuite de son fils, et l'apparition de chaque nouveau personnage est accompagné d'un carton "témoin n°1, 2..." Et puis vient l'enlèvement de Zack, opéré sur une impulsion, et là le film prend une autre dimension. Les repères se délitent, et les situations conventionnelles se renversent : l'otage manifeste un syndrome de Stockholm express, et sa "captivité" se résume à un incroyable enterrement de vie de puceau ; le chef de gang autoritaire et violent devient de plus en plus indécis et perdu, redevant un gamin dépassé par sa bêtise. Et le souffre-douleur de la bande, humilié par John, prend l'affaire en main et devient l'agent du destin.
Ce qui frappe dans "Alpha Dog", un peu comme dans "Elephant", c'est l'absence des adultes. Ces gamins ont poussé tous seuls, en meute, et les rapports entre eux et leurs parents se résument à des transactions : Jake tape son père, Frankie a la jouissance de la maison du sien contre un peu de ménage. Les adultes ont des comportements aussi immatures que ceux de leur progéniture : le père et le grand-père de John lui reprochent d'être fidèle à sa copine, et celui de Frankie se lèvent des minettes de l'âge de son fils.
La perte des points de repère ne touche pas que les membres de la bande : lorsque les copines de Frankie apprennent que Zack a été enlevé, elle trouvent ça "cool" ; et quand l'une d'entre elle se rebelle (Dominique Swain, la "Lolita" d'Adrian Lyne), les autres la regardent comme une extraterrestre . Dans une distribution de haut niveau (Sharon Stone, Bruce Willis, Harry Dean Stanton excellent en grand-père indigne), Justin Timberlake s'en sort bien dans le rôle du personnage le plus complexe du gang, celui qui vit un conflit intérieur entre le bien et le mal.
Certaines scènes d'interview sont de trop, particulièrement celle qui nous montre une Sharon Stone bouffie quelques années après la mort de son fils, à la limite de l'obscenité. Ce faux cinéma-vérité n'apporte pas grand chose au récit, et nuit même à la tension installée à la fois par le jeu des acteurs et le montage parallèle renforcé par le recours au split screen. Malgré ces quelques défauts, "Alpha Dog" est quand même un film intéressant qui sait dépasser le simple fait divers pour interroger sur le mécanisme de la dilution des valeurs morales qui peut amèner à l'irréparable.
http://www.critiquesclunysiennes.com/
Cette première partie est un peu longue, un peu convenue, et on a du mal à s'intéresser à leurs petits traffics et leurs grosses embrouilles. Pourtant, on sait d'emblée que ça finira mal, puisqu'on a vu l'interview du père de John Truelove interrogé sur la fuite de son fils, et l'apparition de chaque nouveau personnage est accompagné d'un carton "témoin n°1, 2..." Et puis vient l'enlèvement de Zack, opéré sur une impulsion, et là le film prend une autre dimension. Les repères se délitent, et les situations conventionnelles se renversent : l'otage manifeste un syndrome de Stockholm express, et sa "captivité" se résume à un incroyable enterrement de vie de puceau ; le chef de gang autoritaire et violent devient de plus en plus indécis et perdu, redevant un gamin dépassé par sa bêtise. Et le souffre-douleur de la bande, humilié par John, prend l'affaire en main et devient l'agent du destin.
Ce qui frappe dans "Alpha Dog", un peu comme dans "Elephant", c'est l'absence des adultes. Ces gamins ont poussé tous seuls, en meute, et les rapports entre eux et leurs parents se résument à des transactions : Jake tape son père, Frankie a la jouissance de la maison du sien contre un peu de ménage. Les adultes ont des comportements aussi immatures que ceux de leur progéniture : le père et le grand-père de John lui reprochent d'être fidèle à sa copine, et celui de Frankie se lèvent des minettes de l'âge de son fils.
La perte des points de repère ne touche pas que les membres de la bande : lorsque les copines de Frankie apprennent que Zack a été enlevé, elle trouvent ça "cool" ; et quand l'une d'entre elle se rebelle (Dominique Swain, la "Lolita" d'Adrian Lyne), les autres la regardent comme une extraterrestre . Dans une distribution de haut niveau (Sharon Stone, Bruce Willis, Harry Dean Stanton excellent en grand-père indigne), Justin Timberlake s'en sort bien dans le rôle du personnage le plus complexe du gang, celui qui vit un conflit intérieur entre le bien et le mal.
Certaines scènes d'interview sont de trop, particulièrement celle qui nous montre une Sharon Stone bouffie quelques années après la mort de son fils, à la limite de l'obscenité. Ce faux cinéma-vérité n'apporte pas grand chose au récit, et nuit même à la tension installée à la fois par le jeu des acteurs et le montage parallèle renforcé par le recours au split screen. Malgré ces quelques défauts, "Alpha Dog" est quand même un film intéressant qui sait dépasser le simple fait divers pour interroger sur le mécanisme de la dilution des valeurs morales qui peut amèner à l'irréparable.
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