Le film de Christopher Smith est une des bonnes surprises du cinéma fantastique de ce début dannée grâce à son sens du suspens soutenu, à la direction artistique de qualité (une mention particulière pour le maquillage impressionnant de la créature des sous-sols) et porté de manière convaincante par une Franka Pottente omniprésente qui crée avec son rôle de « star-fuckeuse » traquée mais retors une nouvelle forme de vedette de films dhorreur, dans la digne lignée de Jamie Lee Curtis.
Creep est un film d’horreur classique, bien réalisé et exploitant parfaitement les décors flippants du métro Londonien. L’atmosphère étouffante ne fait malheureusement pas oublier les incohérences et le coté très cliché du scénario. Il faut néanmoins reconnaitre une grande qualité à ce film: il propose une vraie réflexion sociale et se termine sur une scène bien plus subtile que la moyenne.
Creep pose une ambiance et ne fait rien de plus.Grace à une photo correcte et une mise en scéne parfois maitrisée,Smith plonge les amateurs d'horreur dans une obscurité frissonante.Mais la direction d'acteurs catastrophique,et le second degré qui ne s'assume jamais rend le film insupportable.Le scénario enfonce tout,complétement banal et suivant la logique de tout film d'horreur.On est donc ni divertis,ni étonnés devant Creep.
Scenario bien mince, actrice principale pas terrible, un méchant même pas flippant, bref film d'horreur pas réussi ... Le seul concept que j'aime dans ce film c'est l'aspect labyrinthesque du Metro, l'effet chlostro et la fin etonnnante.
De ce que je me rappelle du précédent film de Christopher Smith, "Severance", l'humour noir était plus que présent. Relative confirmation ici avec "Creep", qui quitte un peu le domaine de prédilection du cinéma d'épouvante d'outre-Manche (illustré par "Black Sheep" ou "Shaun of the Dead") pour se tourner vers une horreur primitive marchant à l'économie : pas d'effets sonores grotesques, une utilisation limitée de l'hémoglobine ... Ici, le cinéaste en appelle plus à notre stress, à notre peur du noir et de notre claustrophobie. Tourné dans une ancienne usine de Cologne, le film restitue bien le dédale du métro londonien. Mais on ne peut pas passer à côté d'une certaine maigreur du scénario qui finit vite par tourner en rond. Et même si Smith prend le parti de nous montrer son tueur à l'écran, en le rendant presque omniprésent dans la deuxième moitié du long-métrage, on se demande pourquoi celui-ci est si grotesque, si fantomatique presque, et pourquoi il l'est si inexplicablement. Un tueur humain aurait sans doute donner plus de puissance à l'ensemble, assez linéaire (et assez court ...), trop peu souvent redressé par quelques retournements de situation ou surprises.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Creep (en français "frisson") ne fiche pas la trouille pour un sou. Pas très convaincant dans son genre, le film peine à installer son atmosphère qui se veut glauque et inquiétante mais n'arrive résolument pas à emballer, entre ses interprètes horriblement fades (on a connu Franka Potente plus inspirée) et ses effets sonores détonnants qui s'évertuent en vain à faire peur là où l'image n'y parvient pas.
En outre, il est difficile de s'attacher ne serait-ce qu'un minimum aux personnages, tous sans exception, résultat d'un choix peu judicieux privilégiant l'enchaînement des scènes "d'action" à une psychologie un peu plus approfondie. Le film de Christopher Smith (l'auteur/réalisateur) dans son ensemble n'est pas sans évoquer vaguement The Descent [dans un variation métropolitaine] de son compatriote britannique Neil Marshall, le talent de suggestion et de l'écriture en moins.
En effet, la trame un peu poussive pèche par un manque de plausibilité (il y a bien du monde dans les couloirs du métro quand celui-ci est fermé pour la nuit...). De plus, les arguments grossièrement téléphonés censés justifier la présence de tous ces personnages en ces lieux en finit de piétiner la patience bienveillante du spectateur. Enfin, l'explication évasive autour de l'étrange énergumène livide qui hante les couloirs du métro cache (mal) une absence pure et simple d'explication réellement élaborée. D'où une impression de vide, de bâclé.
Rien ne marque vraiment. Certes, l'intrigue décolle légèrement sur le tard mais pas suffisamment pour pallier aux nombreuses faiblesses de ce film trop en surface à tous les niveaux (le comble... pour ce huis-clos souterrain !).
Comme souvent, la bande annonce laissait penser à un film sympa. J'étais allé voir aussi l'avis sur allo ciné et bien quelle fut ma déception. Jusqu'à ce que l'on voit l'espère de monstre, on se demande qui est le tueur et on essaie de s'accrocher et alors après, c'est mauvais! Il faut le voir pour se faire son propre avis, mais pour moi, je louvoierais vite.
Creep nous donnait espoir de revenir dans le cinéma horrifique des années 70, espoir vite déçu par une interprétation bas de gamme ponctué d'un scénario innaboutit et ridicule. Même pour le prix d'un ticket de métro, on en voudrait pas...
Je suis très partagé concernant Creep. D'un coté, le film possède une très bonne réalisation, travelling, décor, lumières, moments gore, tous ceci est très bien fait, mais d'un autre côté, le scénario me parait très incohérent et embrouillé. Mais bon, le spectacle est plutôt réussi. Pas génial, pas original, pas flippant, mais esthétiquement bien foutue...
La réalisation cumule dans un pot pourri toutes les références possibles et imaginables, du Fantôme de l'Opéra au Gollum du Seigneur des Anneaux. La tension est largement sous le niveau de la mer. Quand à l'histoire, elle est d'une banalité à pleurer.
Que dire sur ce film , rien que d'y penser c'est difficile, film lent, et dénué de scenario. Le "monstre" est pitoyable. Il est vrai qu'en des temps actuels, on est habitué à largement mieux. Un film qui nese regarde pas ; mais qu'on peut tolèrer.que l'on ne peut même pas réserver aux afficionados du genre. Dommage on aurait pu en faire un bon petit film"
Probablement l'un des pires films de l'histoire du cinéma! Honte à toutes les personnes qui ont osé croire que ce film interesserait les cinéphiles!
Histoire nullissime à souhait déjà vue au moins 14 OOO fois, acteur transparent, denouement inexistant.
On assiste impuissant à cette histoire rocambolesque qui sonne le glas de ce gag cinématographique dés que la rame du métro s'arrête!
On en tirerait même pas un scary movie! c'est dire!
La seule once de chose positive ( tout est relatif ...) est le début du film à huit clois plus ou moins original ... pour le reste, ce film sans fond ni forme est juste une arnaque!
Ce Creep manque de garniture : un boogeyman qui hante les couloirs du métro londonnien, des maquillages et une photo soignés, c'est une bonne base, maintenant, il faut ajouter des ingrédients pour arriver à quelque chose de goûtu. Les personnages ne sont pas intéressants ? Pas grave, si on centre le film sur la bestiole (de toutes façons, leur rôle principal, c'est de canner le plus violemment possible). Pas de bol, celui-ci ne fait son apparition qu'à la moitié du métrage. Le métro la nuit, c'est bien, mais par définition, y'a pas grand monde, on repassera donc pour le bodycount. On sent qu'il y a le désir de bien faire les choses, mais la majorité du film repose sur des scènes où un personnage évolue dans un couloir, en attendant de se faire surprendre, ce qui, en plus de ne pas faire preuve de beaucoup d'originalité, est vite lassant. Le passé du Creep nous est très partiellement dévoilé, on ne le voit pas tant que ça en action et le film ne va pas si loin que ça dans le gore et le craspec. Un essai de se démarquer de l'effroyable mode du néo-slasher hélas non transformé.