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Un visiteur
0,5
Publiée le 29 septembre 2006
Personnellement je ne comprends pas les critiques presse!!! Bien que le film dure à peine 1h30; on a l'impression que c'est une eternité... La caméra qui tremble sans cesse invite à détourner les yeux de l'écran plutôt que de rester concentré sur le film. Il n'y a pas d'histoire...On comprend que la fille du héro a été enlevé dans une gare mais on a peu de détails. Lorsqu'il rencontre Lihn, on croit, on espère que le rythme va accélerer mais en vain...Les dialogues restent basiques et ennuyeux. Quelques passages émouvants avec la petite Kira mais rien de plus... On reste intérrogateur lorsque le film finit. "Heu... C'est finit là? Il s'est passé quois? J'ai rien suivit!" Seul point positif: le talent de l'acteur Damian Lewis est indéniable. Il a un jeu excellent, et des mimiques qui expriment à la perfection ce qu'il ressent. Il aurait cependant été interessant de ne pas s'arréter là, et d'écrire un vrai scénario!!!
Je dois admettre qu'il est difficile d'écrire une critique de Keane quelques jours après sa vision. En effet, Keane est le genre de film qu'il faut digérer une bonne semaine et revoir une seconde fois afin de l'analyser. Pourquoi ? Parce que c'est avant tout une oeuvre assez étrange qui joue avec des procédés peu utilisés au cinéma. Autant dans les dialogues que dans la mise en scène, on ressent ce besoin de réalisme qu'a voulu apporter Lodge H. Kerrigan. Le temps dans le film est lui aussi remis en question. Faudrait-il raconter une histoire dans un ordre précis, faut-il croire aux rêves, ... Bref, Keane est une spirale qui prend l'esprit du spectateur et l'emmène dans un univers dont il peut choisir sa vérité. On peut se permettre d'ajouter que Keane est produit par Steven Soderbergh, le réalisateur skysophrène d'Hollywood. Pas étonnant que entre Ocean's Twelve et Bubble, il aie produit ce film. Pour terminer, Keane est un bon film, malgré quelques longueurs et participe à une réflexion intéressante.
Un film magnifique et emprunt d'une émotion à la fois toute en finesse et surtout imbibée d'une authenticité sidérante qui captive l'attention du spectateur. Difficile, en effet, de ne pas être bouleversé par ce film qui aborde autant de thèmes omniprésents dans la société moderne tels que la solitude, les problèmes familiaux ou encore la difficulté de survivre dans une société capitaliste et individualste. Reste que Keane peut être assimilé à un sublime message d'espoir qui nous dépeint la descente aux enfers psychologique d'un homme avant sa remonté vers la conscience et l'humanité. Damian Lewis foudroie littéralement le spectateur avec sa prestation magistrale et pleine de sincérité. Un grand moment de cinéma à la fois pur et simple, mais qui risque de rebuter certains en raison d'une mise en scène très sobre et proche de l'amateurisme et du dilettantisme ou encore de l'absence de musique et très souvent de dialogues.
Lhistoire est simple, cest lhistoire dun père qui a perdu sa fille dans une station de métro et qui hante les lieux pour tenter de la retrouver. On a plus limpression que cest un essai pour tester le talent dacteur de Damian Lewis, qui ma foi est plutôt bon dans ce rôle de père désespéré plutôt quun film basé sur un vrai scénario. Le film dure 1h30, mais on a limpression que cest une éternité tant le film est vide dévénements. Filmer le désespoir et la tristesse que cela représente de perdre un enfant pourquoi pas mais encore aurait-il fallut un scénario plus étoffé. La mise en scène nest pas trop mal, avec des passages caméras à lépaule de temps en temps mais na pas réussi à me faire oublier le profond ennui que jai ressenti.
Un film problèmatique que j'aurais pu un peu mieux noté comme j'aurais pu le descendre en flamme. Au rayon "pour", il ya bien entendu la performance d'acteur de Damien Lewis qui est proprement phénoménale, sans cabotinage, ni tout les affécteries que d'autres auraient pu y mettre. Chaque geste, regard perdu, chaque mot anime son personnage jusqu'à le rendre présent physiquement au-delà de la distance qu'impose l'écran. Le réalisateur, pas bête, centre sa mise en scène sur cet homme, et bien que teintée de ce naturalisme pseudo-docu que j'exécre, l'image colle littéralement aux basques de cet homme. Alors, où est la faute me dira-t-on? Et bien dans le point de vue qui n'est, à mon avis, rien de moins qu'infect. Car à montrer des individus un perdus ou vraiment nevrosés, et à vouloir les catégoriser systématiquement comme "marginaux" pour susciter la compassion, le réalisateur se tire une balle dans le pied, le spectateur se sentant bien à l'abri dans son fauteuil, protégé par une "mauvaise" conscience (achetée 8 euros!), mauvaise conscience qui a l'avantage de nous faire croire qu'on est tous des types formidables dès qu'on pleure sur le malheur des autres, surtout quand ces "autres" nous sont rendus si étrangers. Il faudra bien se rendre un jour à l'évidence que l'approche compassionnel ne crée pas l'empathie mais l'empêche bien plutôt.
Toute la presse le dit ce film est brillant ! Car c'est vrai que ce film part bien. Realisation impeccable acteur principal epoustouflant, histoire et ambiance bien trouvé mais malgré tout qu'est ce qu'on se fait chier ! Car si le film est super bien fait on s'ennuie beaucoup. Le film est long, beaucoup de scénes parraissent inutiles. On est bien sur epoustouflés par la performance de Damian Lewis qui est vraiment génial tout comme la petite fille mais bon ça n'empêche pas l'ennui. L'histoire est longuette et à part quelques scénes le tout s'oublie aussitôt ! Bref ce film m'a tant soulé que je n'arrive même pas à develloper ma critique. Un film brillant... mais chiant !
Défi difficile à mener que de mettre en scène un personnage aussi fascinant que troublant que celui de William Keane, auquel Damian Lewis donne chair, dans un jeu très nuancé, souvent en retenue. KEANE est sur ce point un film atypique et d'une puissance émotionnelle très intense, de par la manière dont il fait entrer le spectateur en complète empathie avec le personnage, et réussit à lui faire ressentir les mêmes émotions, dans le monde qui est le sien et où pourtant il semble perdu et privé de repères... On aurait tort de ne pas prendre part à l'expérience d'un réalisme troublant que constitue KEANE, celle de la dégénérescence d'un homme, aussi éprouvante soit-elle.
La première moitié du film, on s'ennuie royalement. Même si l'acteur est très bien dirigé. Ce n'est qu'à la 2ème moitié, que le film gagne de l'intérêt et devient un tant soit peu touchant. Mais dès qu'on sort on oublie ce qu'on vient de voir!
Un film sur la douleur, ou un film sur la folie ? Keane est-il devenu schizophrène suite au drame ou invente-t-il son malheur ? Le film ressemble assez au premier métrage de Kerrigan, Clean, shaven (les personnes ayant trouvé l'ambiance de Keane trop malsaine devraient éviter celui-là à tout prix), avec un parti-pris de réalisation plus audacieux : tout les plans sont cadrés sur le personnage principal, ou épousent le point de vue de celui-ci. Heureusement, la prestation de Damian Lewis est extraordinaire, sans quoi l'oeuvre aurait facilement pu verser dans le ridicule ou l'ennui. Comme à son habitude, Lodge Kerrigan livre un film austère et exigeant, froid et mécanique. C'est sûr, on ne se tape pas sur les cuisses, mais le film atteint ses objectifs sans problème.