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Un visiteur
2,0
Publiée le 1 janvier 2014
Je suis assez mitigé par ce film car j'en attendais beaucoup plus vu les critiques que j'ai pu lire ou entendre. Au final, le film est certes intéressant, mais pas aussi bouleversant que ça je trouve. Il a manqué un truc pour que j'adhère vraiment. Il faut dire aussi que j'ai vu la VF où les doublages et bruitages sont d'une calamité absolue !!!
Bouleversant !!!!! Keane est dure, poignant, tendre, profond...il est délicat a décrire tant il nous prend de l'intérieur. Impossible de rester indifférent à la détresse de cet homme... Une Grande Oeuvre inconnue du grand public !
On s'ennuie ferme dans ce film qui n'a pas de rythme, qui manque d' éléments à la bonne compréhension de l'histoire (on ne verra jamais Sophie, la fille de Keane), et qui s' éternise sur la folie du père, vingt minutes auraient suffit, on avait bien compris. Seul l'acteur principal mérite une étoile, pour avoir essayé de faire du plein avec du vide.
American schizo. Sentiment mitigé devant ce "Keane" dont les qualités sont nombreuses, mais pas toujours suffisantes. Le cinéaste décide de suivre pas à pas son personnage principal qui révèle rapidement ses fêlures et son caractère obsessionnel. La caméra le suit dans ses moindres mouvements, portée à l'épaule, donnant ainsi pas mal le tournis. D'autant que l'homme en question est particulièrement speed, totalement défoncé et schizo / parano. Cela dure au moins trente minutes et on commence à se demander à quoi rime le fait de filmer un homme qui disjoncte. Puis, lorsque celui-ci rencontre la femme et sa petite fille et qu'on voit bien qu'un transfert est en train de s'effectuer, notre intérêt redécolle. Toutes les scènes avec la gamine sont très réussies et l'émotion finit par passer dans les dernières minutes du métrage, peut-être un peu tardivement tout de même. En attendant, on se sera pas mal ennuyer, même si l'acteur principal est particulièrement bluffant de naturel. C'est donc un bon film, magistralement interprété, à la mise en scène assez épurée, mais qui ne dépasse malheureusement jamais l'exposition d'un cas clinique. On attendait mieux vu le concert de louanges autour du film.
bof. gros bof. Ca paraît incroyablement long. Aurait pu faire un court métrage passable. Economisez vos 9 euros, sauf si vous adorez les films où il se passe rien, où toute 'action repose sur une seule personne (ds un monde dur et cruel où tout le monde est tout seul et la vie est dure mais en fait on veut juste de l'amour etc.)
La réalisation est parfaite dans ce film, dans le message que le Kerrigan a voulu transmettre. Beaucoup de gros plans, aucune musique, des couleurs très froides... Damian Lewis, qui interprète Keane, est tout simplement bouleversant. Un grand acteur, assurément. La petite Abigail Breslin est elle aussi très bonne actrice. Un film étrange, déroutant mais cependant très bon. A voir.
C'est pénible de s'embêter tout au long d'un film et de ne lui trouver des qualités qu'à la sortie de la salle. Un film c'est un divertissement avant tout...Franchement, je ne m'y suis pas senti bien...J'avais hâte que ça se termine... Comme je viens de dire...C'est vrai qu'après coup on peu lui reconnaître beaucoup de qualités...Mais seulement après! Lacteur est très bien, son personnage de psychotique est très crédible, lhistoire est pas mal
Très intimiste, Keane tient sa puissance d'un formidable Damian Lewis qui incarne à la perfection le desespoir, la solitude, puis la nostalgie et les remords auxquels sont confrontés ce père de famille, perdu, et qui a perdu. Le montage final est superbe, la fin sublime. Un film émouvant.
Un homme aux frontières de la folie (Damian Lewis, dun naturel et dune justesse époustouflants) recherche sa fille disparue quelques mois plus tôt. La caméra discrète mais curieuse de Lodge Kerrigan ne le quitte pas dune semelle (mais rassurez-vous, nous sommes ici à des années lumières de la caméra énervée et énervante des frères Dardenne dans Rosetta). Et cela dure 1h30 1h30 pendant lesquelles, à en croire certains spectateurs, il ne se passe rien. Pour dautres -dont je fait partie- voir un homme lutter contre sa folie est passionnant, surtout lorsque la mise en scène est aussi maîtrisée et respectueuse des personnages. Avec son troisième film en 10 ans, Kerrigan confirme tout le bien quon pense de lui depuis le choc Clean, Shaven.
Que c'est dur... Que c'est irrespirable... Et que c'est bien filmé... On ne lache pas Keane une seule seconde, on le suit dans ses beuveries, dans ses aventures, dans ses prises de drogue, dans ses recherches, mais aussi et surtout dans son mal-être et sa psychologie ravagée, dans ses angoisses et ses transferts... Jusqu'à être aussi perdu et mal à l'aise que lui... Et au final la situation ne semble pas avoir évolué d'un iota... une superbe introspection...
Ouh là ! Ames sensibles, sabstenir Keane est un véritable électrochoc, et le voir requiert des nerfs solides ! Une fois cette mise en garde effectuée, il me faut parler de ce film dérangeant et troublant. Lhistoire est simple. Un homme recherche depuis quelques semaines sa petite fille de 8 ans. Enlevée ? Fugue ? A t-elle seulement existé ? On en sait absolument rien ! Toute laction tourne donc autour de Keane, le père qui se juge « coupable » de cette disparition. La caméra laccroche dès le début, et ne le lâche jamais. Elle viole son intimité dans ses errements, ses remises en questions, ses moments de folie ou de rédemption. Une heure trente dun suspens qui nen est pas un mais quimporte, le propos est ailleurs. Rarement on a montré avec tant de crudité, de véracité et de justesse les égarements dun homme qui se trouve à lextrême limite de la démence. On ne sait jamais sur quel versant il se situe. Cest tout simplement flippant ! Le film qui parfois senlise un peu est magnifié par linterprétation de Damian Lewis. Sa composition repose non seulement sur un jeu extrêmement subtil et juste, mais il laccompagne dune gestuelle et dune série de tics qui nous fait penser à plusieurs reprises quil nest acteur, mais le protagoniste dun documentaire. Peut-on faire plus beau compliment ?
Un film très intéressant, à la réalisation un peu répétitive mais au scénario étonnament original pour une histoire aussi exploitée que celle du désaxé. Une curiosité à découvrir.
Le film fait penser à « une femme sous influence », hors ici lhumanité chaleureuse du film de Cassavetes laisse place à une froide paranoïa, alimenté par lextrême solitude du personnage. Le ton pessimiste est donc un peu plus dans lair du temps. Reste quil est difficile de ressentir une quelconque empathie pour ce personnage qui sombre dans la folie totale. Tout juste peut on être attristé par son sort. La performance de Damian Lewis (le major Richard Winters de « Band of brothers ») est impressionnante, le film lui doit beaucoup.
Un film quelque peu sur-estimé. Lodge H. Kerrigan revient six ans après l'excellent Claire Dolan. Keane narre la quete obsessionnelle et désespérée d'un homme à la recherche de sa fille dans la solitude de New-York. Ce qu'on retient avant tout de Keane c'est la révélation Damian Lewis. L'acteur se livre corps et ame dans ce role complexe et ambigue qui peut-etre n'est qu'un simple schizophrène et non un père désespéré...ambiguité qui laisse d'ailleurs un gout amer car on ne se sent pas tellement proche de ce personnage, ne sachant sur quel pied danser. Le réalisateur est très bon pour décrire l'aliénation mentale ou physique subie par Keane, bien que sa réalisation bourrée de tics puisse au final laisser perplexe. Keane est certes une expérience intéressante mais la façon caméra à l'épaule suivant la dérive paranoiaque du personnage principal a déjà été maintes fois utilisée. On retiendra surtout de ce film les très jolies scènes entre Keane et la petite fille entre lesquels s'installe une relation ambigue laissant planer le doute quant à la véracité du drame vécu par le personnage principal. Damian Lewis vaut néanmoins qu'on s'y attarde car l'acteur livre une prestation étonnante.
Longues séquences, caméra accrochée au visage du héros, monologues hallucinés, et délires (ou non?) schizophréniques, c'est un film sur le coup fascinant. Le problème, c'est qu'il n'y pas vraiment grand chose à en tirer. L'acteur Damian Lewis est excellent, vraiment, tout le film repose sur ses épaules et il maîtrise e personnage. Sinon, comme tout film qui se veut indépendant, le contenu est ambigu, le réalisateur te laisse te perdre dans des réflexions inutiles, puisque lui même ne sait pas vraiment où il veut en venir. C'est un portrait interpellant, réaliste, sur une détresse bouleversante, d'un homme reclus, seul au monde et qui tente de lutter avec ses démons pour supporter le monde extérieur.