Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Wattie
41 abonnés
20 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 4 octobre 2012
Damian Lewis prouve avec "Keane" qu'il est un des acteurs les plus doués de notre époque. Je n'ai pas encore vu un seul ratage de sa part. J'avais adoré "Band of brothers" où je l'avais découvert, puis dans "Keane", suivi de la série "Life" (injustement arrêtée avec une fin bâclée) et l'année dernière avec la serie "Homeland".
C'est sûr que "Keane" est un film sans effet spécial ajouté, ni action et cascade à outrance. C'est une histoire dramatique dans laquelle on se laisse porter en incarnant quasiment Damian Lewis puisque la caméra est constamment collée à sa joue. C'est un film fort en émotion donc ceux qui ne sont pas très sensibles seront forcément imperméable à cette histoire.
Bon, au bout de 20 minutes j'en avais déjà marre. Autant dire que le film m'a semblé long. Alors l'idée est pas mal mais je n'ai jamais vraiment été interessé. Et puis ça devient vite répétitif. La première partie est la plus mauvaise à mon avis. En plus il faut se faire à cette mise en scène qui est assez pénible. Ok, elle est justifiée car elle traduit l'état du personnage principal. Ouais, mais faut penser au mec qui est derrière son écran et qui regarde ça après. La seconde partie est mieux, même si encore une fois elle ne m'a pas intéressée.
Une plongée dans la folie réussie! A l'image de la mise en scène, on "colle" au personnage directement. L'exploit, c'est qu'on arrive à saisir sa folie. On arrive à s'identifier à son comportement irrationnel. Cela tient aussi beaucoup à l'interprétation borderline de Damian Lewis (que j'ai mis du temps à remettre dans... Dreamcatcher :D) qui frise souvent le too much mais qui n'y tombe presque jamais (une ou deux scène peut être).
Bien que j'adore Damian Lewis! Ce film prouve qu'il est un acteur exceptionnel, mais le film en lui même.... comment dire!! Il n'y a pas de début pas de milieu pas de fin, un film trés mous!! apart sensibilisé sur le fait de bien gardé ses enfants a l'œil dans les lieux public!!! Un court métrage aurai été plus approprié!!!!! Enfin bref perdu 1h30 de ma vie!!! turn on the music
Porté par une mise en scène qui donne à la fois une sensation d’épuré et de claustrophobie, Keane se révèle bien vite troublant, mystérieux, déconcertant. Si Abigail Breslin prouve ici que le talent n’a pas d’âge, Damian Lewis, lui, montre que la folie n’a pas d’apparences. Suivre son personnage omniprésent devient bien vite une tâche ardue pour le spectateur. Une difficulté qui ne fait que renforcer l’attachement à ce film doté d’un fond peu perceptible.
Malgré l'immense talent de Damian Lewis, difficile d'éprouver de l'empathie pour Keane, homme totalement désaxé dont on ne sait jamais s'il a réellement perdu sa fille. Son errance aux confins de la folie est déchirante, peut-être trop proche d'une certaine réalité.
Loin , très loin d'être un bon film . Lent , ennuyeux , Keane est un espèce de thriller dramatique de séries B. Pendant plus de 30 minutes , le personnage principal cherche sans cesse sa fille , Sophie . Pendant 30 minutes , on a la même chose , le même stress du personnage . Entre manque de variétés et de calme complet , le film penche irrémédiablement dans le mauvais sens . Heureusement que le film devient plus intéressent , avec la présence de Kira , la fille de sa voisine de l'hôtel qu'il garde . Damian Lewis donne la réplique à Abigail Beslin , encore toute petite . C'est à ce moment que tout change , le film se trouve un second souffle . Puis la fin , je vois vraiment pas qu'est-ce que ça veut dire . Il n'y a pas de fin ?
Le film ne dure pas très longtemps, et pourtant il paraît long, très long. La première partie insiste énormément sur la douleur de cet homme qui aurait perdu une fille sans que l'on sache très bien quand, comment, pourquoi, dans quelles conditions. Bref, on ne sait rien sur lui. La caméra fait que de trembler et l'image est atroce : bel effet de style, mais qui donne mal au coeur et envie de sortir de la salle. J'ai dû à plusieurs reprises détourner mes yeux de l'écran pour supporter.
Heureusement, il rencontre une mère et sa fille. Youpi : la caméra se stabilise (seul effet du film réussi). Et puis, ... ben plus rien, enfin pas grand chose. Bref, le film aurait pu être bien s'ils avaient embauché un caméraman non atteint de Parkinson, et un scénariste, un vrai qui raconte des histoires. Bref, film loupé, d'où mon sévère 0 étoile pour compenser les critiques enthousiastes de nos chers critiques nationaux.
Combien de films réussissent dans chacune de leurs scènes, de la première à la dernière à vous délivrer une charge émotionnelle aussi puissante, aussi insoutenable et fascinante en même temps? Mon dieu que l'on ait passé à côté de quelque chose en ne parlant pas plus de ce film à sa sortie. Il faut dire que les apparences ne jouent pas en sa faveur : une solitude totale, une souffrance immense à chaque seconde du film, pas d'intro ni de conclusion, un acteur qui dans ce film n'a pas vraiment des allures de star hollywoodienne allant jusqu'à à peine prendre le temps de se laver, bon c'est sûr on n'est pas dans du beau cinéma formaté. Mais si on accepte d'aller au-delà de ces fameuses apparences qui font parfois tellement de tort aux bons films, on y verra autre chose à savoir la Vérité avec un grand "V. La vérité de la souffrance et de l'émotion humaine face à la pire des épreuves que peut connaître un homme dans sa vie. Pas d'artifice, pas de superflu pour habiller le film de jolis clichés qui permettent de faire gonfler les entrées en salle (beaux acteurs,beaux décors,belle musique,jolie intro pour présenter l'histoire,happy end pour finir etc). Un film totalement épuré dénué de presque tout pour ne garder au final que l'essentiel : cet homme parmi d'autres, qui a fini par se déshumaniser presque totalement mais qui reste quand même encore debout grace à cet espoir fou qu'il la retrouvera. Juste cet homme face à lui même, affrontant ses démons comme il le peut. Cet homme, c'est Damian Lewis autrement dit l'un des meilleurs acteurs que l'on ait aujourd'hui. Une interprétation magistrale qui dépasse l'entendement, il nous touche de plein fouet en plein coeur. C'est simple, on n'a qu'une envie c'est de l'aider,d'être avec lui pour lui tendre la main,on plonge dans sa détresse avec lui et c'est là qu'on reconnaît un grand acteur, quand celui-ci arrive à vous embarquer dans son jeu. C'est un film court et pourtant on en ressort éprouvé et on y a tout vu. Monumental.
Cherche-la. Retrouve-la. Marche, il faut que tu marches. Que tu chantes aussi. La musique doit résonner plus fort. Qu'elle efface tout. Qu'il ne reste rien d'autre qu'elle. Attends un peu. Voilà, c'est ce bus là, cet horaire là. Elle se trouvait là mais personne n'a rien vu et. Tu ne peux pas rester là. Tu ne dois pas rester là. Il n'y a rien de bon ici, pour toi. Va t'en. Va t'en et ne te retourne surtout pas.
Une claque monumentale. Dans le monde du cinéma, quelque part entre Ken Loach et les frères Dardenne traîne ce film de Lodge Kerrigan, l'un des meilleurs d'une année 2005 pourtant déjà bien fournie en pépites. Keane est un film dérangeant, tout aussi insoutenable qu'irrésistible. Insoutenable car il nous met en face d'une souffrance extrême : celle d'un père qui essaie de retrouver à tout prix sa petite fille kidnappée. On assiste ainsi à sa lente déchéance, sa descente aux Enfers vers la folie et la détresse la plus totale. Exacerbée par le total dénuement stylistique du film (pas de fioritures, énormément de gros plans), la douleur de William Keane en devient atroce et obsédante tant celui-ci semble sombrer dans la paranoïa. C'est en rencontrant une jeune mère de famille et sa petite fille (la toujours impeccable Abigail Breslin) qu'il va tenter de se reconstruire, sans pour autant oublier sa quête sans fin et sans espoir, qu'il ne mentionne pas à ses nouveaux amis. Cette histoire désenchantée ne trouve son brio qu'au travers de la figure de ce William Keane, campé de manière sublime par un Damian Lewis ébouriffant, splendide de médiocrité et de misère. Sa lente autodestruction, il la magnifie par son jeu halluciné, par ses visions et ces voix qui résonnent dans sa tête. Je ne veux pas donner l'impression de me répéter mais son interprétation époustouflante vaut à elle seule le mérite de voir cette sombre tranche de vie désespérée. Ce film en devient irrésistible car intense : il prend le spectateur aux tripes et le confronte à tout ce que la tristesse de l'âme peut engendrer. Film poignant et profondément intimiste, Keane est une oeuvre dont on ne ressort pas indemne à tel point que l'on retient ses larmes quand la fin du film approche. Pour résumer, le troisième film de Lodge Kerrigan est une perle de noirceur et de cruauté, dont les ombres ne cessent de nous hanter même longtemps après l'avoir visionné. A ne rater sous aucun prétexte.