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selenie
6 218 abonnés
6 178 critiques
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2,5
Publiée le 19 décembre 2008
Bon film sur la traite des blanches (ici des baltes et russes) au moyen-orient. Amos Gitaï choit un style très réaliste, direct avec caméra à l'épaule qui renforce le côté docu. Les actrices sont toutes superbes avec toute l'émotion que ça importe. Le seul problème mais de taille reste le scénario. Il manque 10-15mn de film pour s'attacher un peu plus aux filles (trop peu de dialogues), à comprendre les conséquences de choix antérieurs (comment se sont-elles retrouvées ici). Le film commence quasimment directement à la vente, il est dommageable que le spectateur soit plonger dans l'horreur sans en comprendre les prémices. Cependant le film est tout de même un sacré uppercut sans concession.
On ressort de Terre Promise lessivé, fatigué tellement le film de Gitai est insupportable. Amos Gitai aborde le thème de la prostitution féminine en Israel. Le réalisateur filme ses actrices sans complaisance, comme des animaux, des marchandises examinées de près et mises aux enchères dans le désert à la lumière des torches. Ces femmes en transit entre les pays de l'Est où elles fuient la misère et la "Terre Promise", une terre fantasmée d'argent et de luxe. Le film dérange, enchaine les séquences sordides et le réalisateur a du mal à tenir son propos. L'utilisation de la caméra à l'épaule et du récit fragmenté (surtout dans sa dernière partie) n'aident en rien à s'impliquer dans cette démonstration des zones d'ombres du territoire israélien. La forme du documentaire a été choisie pour donner un aspect réaliste et concret. Gitai peine à définir ses personnages surtout celui de la belle Rosamund Pike qui reste incompréhensible. Anne Parillaud et Hanna Schygulla nont pas vraiment de role à sauver. Les femmes subissent toutes les humiliations possibles jusquà la deshumanisation et finissent par rester passives sous les brutalités et les viols. Gitai n'apporte aucune réponse et on se demande alors pourquoi il a voulu vraiment faire ce film. Terre Promise est un film qui dérange mais qui se perd totalement dans le chaos des dernières scènes. La colère de Gitai transparait certes dans Terre Promise mais le fait que la liberté se trouve dans un attentat (comme le montre la dernière scène) laisse un gout vraiment amer.
Avec "Terre Promise", Amos Gitaï s'aventurait en 2004 dans un sujet déjà exploité à maintes reprises mais suscitant toujours l'attention : la prostitution. Cependant, il se différencie dès le début de tout ce qu'on a pu voir auparavant. Lui ne cherche pas à comprendre les origines sociologiques du désastre, n'analyse pas la politique du pays concerné, ne prend même pas de véritable personnage principal... Sa démarche consiste en une terrifiante descente aux enfers, dénuée de tout effet, cherchant seulement à nous faire vivre et ressentir le terrifiant voyage parcouru par ces jeunes femmes emmenées de force. Il est très important de le voir comme tel afin de ne pas formuler de fausses interprétations. Les protagonistes à l'écran manifestent une recherche d'émotion en temps réel mais on ne s'intéresse pas à savoir qui elles sont ni d'où elles viennent. Ainsi, l'absence de profondeur que l'on pourrait reprocher en d'autres circonstances se voit parfaitement justifiée ici car il ne s'agit que de chair humaine, d'esclaves des temps modernes. Elles sont vendues et traitées comme de la viande, ce que Gitaï démontre dans un style assez cru. Complaisance ? Non, cela s'inscrit dans la même logique : faire réagir, provoquer les sentiments du spectateur au cours d'un récit implacable, narré sans faute aucune. Il y a toujours une logique dans ce qui est montré, ne faisons pas preuve de mauvaise foi. Et puis surgit le final : rêveur, nostalgique, échappatoire, quelque peu contraire au reste croit-on ? Toujours pas, la liberté n'est qu'illusion, ces femmes ont été souillées, humiliées, traumatisées à jamais. Leur retour à la vie réelle n'en sera que plus terrible. Elles sont à présent plus bas que bas, et l'ironie féroce présente jusque dans le titre emplit le cadre. Après "Or", le cinéma Israëlien montre qu'il est en très grande forme. Devant un tel chef-d'oeuvre, il n'y a plus qu'à s'incliner...
Depuis son excellent "Kadosh", Amos Gitai a entamé un long déclin artistique qui se confirme ici de manière évidente. Pourtant, tout laissait supposer un changement chez le cinéaste : sujet lié à la prostitution (ce qui change des éternels problèmes entre israéliens et palestiniens) et volonté de filmer le tout caméra sur l'épaule alors qu'il est plutôt un habitué du plan séquence fixe. Malgré cette promesse de nouveauté, force est d'admettre que l'ensemble ne tient pas la route. Et pourtant, de la route, on en fait en suivant pas à pas le chemin de ces prostituées que l'on trimballe pendant tout le film pour aller on ne sait où. La caméra est hystérique, la photographie est granuleuse et sous exposée afin de faire cinéma-vérité. Seulement, dès l'apparition des actrices que sont Anne Parillaud et Hanna schygulla, on ne croit plus au reportage pris sur le vif. Finalement le cinéaste n'aborde à aucun moment son sujet et contrairement au beau "Mon trésor" sorti dernièrement, on ne ressent rien pour ses heroines puisqu'elles ne sont pas caractérisées ni bien définies. En fait, "Terre promise" n'est ni un film psychologique, ni un film politique et pas même un film intellectuel (ouh les vilains proxénètes ; oh les pauvres prostituées). On le jugera donc pour ce qu'il est : une dissertation hors sujet.
Film choc, caméra au poing, très réaliste... on en prend plein la tronche et on sort avec la boule au ventre... tres bon film même si le rythme est un peu lent et décousu
c'est un film plutot beau, filmé assez vite fait, l'histoire est intéressante mais bon c'est pas trop mon genre de truc. je ne sais pas vraiment quoi dire de ce film donc voila.
Encore un film de propagande où les méchants sont les palestiniens ou les arabes en général, les seuls qui peuvent faire des choses pareilles, bien entendu. Que les putes soient destinées aux bordels d'Israël peu doit nous choir, autrement la diabolisation recherchée ne passerait pas. Comment faire un film avec des bouts de ficelle et des intentions très claires de nous tromper: il faut le demander au guitaï de service, il a le secret.
Bien sure le plus court chemin pour aller tapiner en Israël c'est de passer pas l'Égypte, puis de faire comme Moïse et traverser le Sinaï.C'est un peu comme passer par Lyon pour se rendre à Lille en partant de Paris.
Je respecte toutes les opinions politiques. Mais si on a envie de faire passer au monde un message sur les problème au proche orient pourquoi trouver comme prétexte des jeunes filles russo-estoniennnes bien blanches?
Mon dieu! Quelle claque! Tout d'abord, c'est l'image qui saute aux yeux. La DV de Caroline Champetier est à l'affût. La vidéo un peu crasseuse et la caméra toujours tremblotante créent, tout au long du film, une ambiance documentaire, réelle, froide. la caméra suit toujours les personnages, jamais elle ne les précède. L'approximation du cadre est un élément qui crée le chaos dans la perception mais on sent que sous ce chaos sourd une véritable machine à faire le mal, parfaitement huilée, minutieusement réglée, implacable. C'est de ces éléments que nait le trouble car il est effrayant de voir à quel point la fiction va plus vite que le processus qui essaie de le capter. Le trouble grandit quand on sait qu'Amos Gitaï ne fait que reproduire une situation observée maintes fois en Israël et rarement soulevée. Outre un jeu de comédiennes parfait on remarque qu'Amos Gitaï renouvelle son style. En effet, autrefois maître du plan séquence (cf les sublimes 'Kippour' et 'Alila'), il n'hésite pas ici à articuler les points de vues, les angles, les plans, son montage se fait plus brouillon, mais toujours dans ce but de ratrapper son récit. En vain. Et puis le trouble atteint son paroxysme quand les scènes chocs pleuvent. Par exemple la scène de la douche ou la scène de fellation (la seule filmée en plan séquence d'ailleurs) renvoient nos souvenirs cinéphiles fouiller vers Pasolini et nos souvenirs d'êtres humains vers toutes les atrocités humaines du siècle écoulé. Ce qui n'est pas rien. Une fois ce trouble passé, Gitaï solde les comptes en une fin encore plus chaotique que le film lui-même. Comme si le chaos ne pouvait succéder qu'à lui-même. Effrayant.
Terre promise est supposé être un film choc... au final il aurait surtout sa place dans le magazine éponyme. Amos Gitaï ne prend pas de pincettes, faute de point de vue précis, il nous gratifie simplement de quelques images supposées être marquantes de par leur brutalité et leur sécheresse. Pourtant, on resort de la salle plus navré que touché, c'est que ce film a des faux airs de reportage d'investigation moisi, format M6 ou TF1 il s'entend. Tout y est convenu, la misère et le malheur en particulier, qui s'oublient dans des clichés, qu'il s'agisse de l'inévitable attentat ou de l'infâme "sexploitation" des prostituées. Quand à la mise en scène, elle s'inscrit dans la même lignée : clichés, clichés, clichés, une véritable eau de rose "fin de siècle", plus vraie que vraie et donc fausse, caméra portée à outrance, au point qu'on puisse finir par se demander si le caméraman n'est pas une brouette que l'on aurait laissée dévaler la caillasse de cette Terre Promise qui ne promet qu'un mal de tête fort malandrin.
Terre Promise aborde le thème difficile de la traite des blanches. Le parti-pris d'Amos Gitai est de filmer le parcours d'un groupe de femmes, depuis leur entrée en Israël par la frontière egyptienne et à travers plusieurs bordels, à la manière d'un reportage, caméra à l'épaule, et au plus près de l'action (à savoir la plupart du temps dans le dos des protagonistes). Et pour accentuer cet effet-vérité, rien n'est épargné: mouvements chaotiques, contre-jour, etc..., et le film en devient vite assez indigeste. Au final, restent des images très dures de femmes traitées comme des marchandises, et le sentiment de les avoir suivies pendant une heure et demi sans pour autant en savoir beaucoup plus à leur propos. Trop rapide et trop superficiel.
Les deux premières critiques de spectateurs disent presque tout. sauf ce qui met en évidence la position anti-israélienne de l'auteur. Et qui a fait fortement grincer les dents à Jérusalem. Il ne s'agit pas seulement d'un film sur la traite des blanches, qui se situerait par hasard en Israel. D'abord, même si les hommes qui la pratiquent parlent un peu toutes les langues, il est quand même particulièrement scandaleux pour la Terre Sainte d'accueillir ce trafic, fût-il international. Ce n'est pas par hasard que le bordel final s'appelle Promised Land. La vente des filles se fait dans le désert du Sinai, où Dieu avait donné la Loi à Moïse. Cette vente rappelle (à l'envers) l'antique histoire de Joseph vendu par ses frères à des bédouins qui l'emmèneront en Egypte Deux détails évoquent le nazisme : la douche violente que la Kapo inflige aux filles à leur arrivée dans le club, et l'espèce de wagon final. Ecoutez bien l'histoire que raconte la maquerelle.
Sujet très difficile à traiter: la prostitution Malheureusement amos Gitaï se laisse aller quelque peu au voyeurisme (sexe et souffrance).
Il montre des images chocs (voire choquantes) du parcours de femmes rêvant d'une vie meilleure qui vont progressivement être rattrapées par la réalité et être plongées dans l'enfer de la prostitution. Mais ces images quelque peu caricaturales (images chocs caméra à l'épaule) n'arrivent pas à nous faire adhérer au sort de la future prostituée. Globalement, le film nous laisse un sentiment de pitié pour ces femmes qui finiront prostituées mais ne traite pas le fond du problème. A conseiller pour ceux qui aiment le réality show ou le journal de 20h sur les raz de marée en asie...
Quel est l'apport de ce film au problème oh combien sordide de la traite des blanches ? Aucun, tout y est nul.Comment et dans quelles circonstances ces filles en arrivent-elles là ? Pourquoi supportent elles ces situations ? Ce film n'en dit rien dommage ....