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Un visiteur
1,0
Publiée le 24 juin 2010
Il y a bien une certaine qualité d'image cependant l'ensemble fait totalement artificiel et aseptisé. En plus l'histoire totalement bidouillée nous présente un Billy le kid complètement névrosé et ridicule aillant aucun but précis hors son désir de vengeance peu convaincant.
Première réalisation d’Arthur Penn, « le Gaucher » est un western à contre-courant de ce qui se faisant alors à l’époque. William Bonnet, dit Billy The Kid, en est le personnage principal, dont le rôle initialement écrit pour James Dean, échu à la mort tragique de ce dernier, à Paul Newman. Une étonnante performance de l’acteur dans une version (trop ?) théâtrale et non-conformiste, brillamment mise en images. Intéressant.
Paul Newman étant pas trop ma tasse de thé, parfois bon et parfois vide (malgré un physique avantageux), là il m'insupporte. Newman à beau être dans la peau William Bonney en respectant le caractère du personnage, passivité, rebel et naif mais de mon coté rien ne passe. Je perds toute la force du gaucher à cause d'un acteur fort reconnu dont son jeu ici m'indiffère.
Paul Newman incarne Billy The Kid, bandit légendaire de l’Ouest. Sauf que « The Left Handed Gun » se présente comme une relecture du mythe autour du bandit… et du western en général. Ainsi, Billy n’est qu’un jeune homme paumé, marqué par le meurtre du mentor qui lui avait donné sa chance. Son immaturité, son désir de vengeance, et son côté auto-destructeur, feront de lui un criminel gamin, monté en épingle par les médias. Une vision intéressante, d’autant plus qu’elle tranche avec les classiques du western de l’époque. Par exemple, ici rares sont les duels conventionnels, courants sont les coups tordus et exécutions sommaires ! Mais il est aujourd’hui difficile d’apprécier ces éléments, car le jeu d’acteur est très théâtral. Plusieurs personnages en font des caisses, en particulier le gang de Billy, qui insiste sur l’aspect immature jusqu’à un point parfois absurde (la scène de la bataille de farine avec l’armée…). Quant à Paul Newman, il est comme toujours très talentueux, et exprime avec beaucoup d’intensité les tourments d’un jeune homme qui semble perdu, tel un petit garçon dans un monde de brutes, excédé par cet univers qui l’écrase. Une prestation que n’aurait pas reniée James Dean ! Le souci est que Newman est un peu trop vieux pour ce rôle (plus de 30 ans, quand Billy the Kid est mort à 21 ans). Il compense la différence d’âge en renforçant à l’extrême une insolence et une immaturité, qui finissent pas rendre le personnage peu attachant. Néanmoins, pour son premier film, Arthur Penn livre une œuvre soignée visuellement, qui anticipe les autres westerns sombres que le réalisateur tournera.
Pour sa première réalisation, Arthur Penn revisite la légende de Billy the kid ou plutôt la démystifie à travers un western psychologique sombre mais trop théâtral et manquant de fluidité, qui traque les failles de ce personnage ambigu, à la fois brutal et fragile, interprété magistralement par Paul Newman.
1er film pour A. Penn qui adapte donc une pièce de G. Vidal, quand bien même ce dernier désavouera totalement le traitement appliqué ici par l'ambitieux cinéaste. Si le film prend le cadre d'un western classique, il se veut surtout plus psychologique, brossant le portrait d'un jeune homme en construction, qui devient criminel plus par vengeance que par réelle cruauté. P. Newman interprète de manière un peu trop grossière ce gamin qui cherche une figure paternelle et qui ne trouve que mort et désolation. Brillant techniquement, avec quelques fulgurances visuelles épatantes, le style de Penn se voit parfaitement mais le scénario est parfois un poil trop bavard, le film propose également trop de raccourcis mais il reste assez intéressant jusqu'au bout. C'est donc un film du genre assez particulier, qui livre sa propre version de la légende de Billy The Kid, s'arrangeant régulièrement avec l'Histoire pour narrée les aventures d'un homme qui essaie de trouver sa place dans un monde en plein déliquescence. De belles thématiques, parfois trop fortement appuyées mais qui témoignent d'un vrai point de vue. D'autres critiques sur
Un western assez mineur, une énième version de l'histoire de Pat Garrett et Billy the Kid. Il vaut surtout pour la présence de Paul Newman, qui cabotine un peu dans la peau du célèbre bandit. Pour le reste, on a affaire à une banale histoire de vengeance, rien de bien transcendant.
Très classique dans sa mise en scène comme dans sa direction d'acteurs, Le Gaucher doit toute son aura à un Paul Newman encore fringant jeune premier et dont le tempérament solaire irradie tout au long du film. Le personnage de Billy The Kid est ici magnifié en bandit généreux, tueur par esprit de vengeance et dont le destin tragique se profile inexorablement à l'horizon. Western de belle facture souffrant quand même d'un manque de travail sur les antagonistes, le film vaut le détour pour ses flambées d'action, en dépit d'une mise en scène parfois touchante de naïveté dans sa volonté de délivrer des images christiques et sacrificielles.
L'histoire de Billy The Kid avec Paul Newman dans le rôle du héros. Grand sujet, grand personnage mais petit film tout simple et assez fade dans l'ensemble. Reste néanmoins quelques superbes idées de mise en scène très modernes et novatrices pour l'époque.
Un classique du western. La vie de Billy the Kid est traité ici comme une tragédie grecque. Arthur Penn, jeune cinéaste et Paul Newman, jeune acteur montrent dans ce film de quoi ils sont capables et, la suite n'a pas déçu, ni pour l'un, ni pour l'autre.
Sans doute la version la plus célèbre (avec le film de Peckinpah) de la légende de Billy the Kid. Une œuvre étourdissante de maîtrise pour un réalisateur qui n'était alors qu'un débutant. Il est vrai qu'en prenant le parti de fouiller au plus profond de la personnalité de son héros, Arthur Penn préfigure les "biopics" de l'ère moderne. Le résultat est saisissant, magnifié par l'interprétation hors normes de Paul Newman, littéralement habité par son personnage. Un grand film.
Ce western fait partie des + reputés du cinéma alors qu'il est pourtant assez classique avec son histoire de reglement de compte ,de fusillades sans oublier la (tres legere) love story (Lita Milan est bien jolie).Il possede néanmoins 2 grands atouts : d'abord un duel entre 2 noms de legende : le sheriff Pat Garret et Billy le Kid interpreté par un jeune acteur prometteur qui constitue a lui tout seul le 2 eme interet du film : Newman himself.Non seulement il est beau gosse mais son regard et son jeu hypnotise le spectateur que nous sommes ,en un mot la grande classe,il est parfait dans ce role de jeune chien fou illettré avide de vengeance.Il est vraiment dommage et frustrant que le duel final soit expedié si rapidement (10 secondes pas +) alors qu'ils sont les 2 personnages centraux.Voila sinon pour le reste rien d'original : musiques habituelles et dialogues pas fantastiques.
Pas vraiment convaincu par ce Billy the Kid interprété par Paul Newman... J'ai vraiment du mal à comprendre cette soif de vengeance pour une personne rencontrée seulement quelques jours auparavant, quand bien même l'assimilation à une figure paternelle soit mise en avant. C'est un peu "too much", à l'instar des seconds rôles interprétés par James Best et James Congdon qui sont également décevants, notamment ce dernier (Charlie) qui spoiler: hésite au début à participer mais qui ensuite abat froidement un des malfaiteurs (et je ne parlerais même pas de la scène où il se fait tuer qui frise le ridicule ). Bref, je préfère nettement la version de Sam Peckinpah avec un Kris Kristofferson et un James Coburn beaucoup plus charismatiques...
Bon western, qui reprend le mythe, et par là le prolonge, de Billy The Kid, qui incarne le cowboy exemplaire car intègre et bienfaisant, en aucun voleur et corrompu comme son ancien ami Patt Garrett. Avec une très bonne performance de Paul Newman, à voir pou les amateurs de western.
Arthur Penn signe une approche originale et certainement l'une des plus fidèles transpositions de l'histoire de Billy The Kid et de ses singulières relations avec le non moins célèbre Pat Garrett. Adapté de la production télévisuelle “The Death of Billy the Kid”, ce premier long métrage d'Arthur Penn mêle allègrement histoire et légende et constitue l'une des meilleures réalisations parmi la pléthore de films sur le sujet. Il traite en quelque sorte le thème de la délinquance juvénile comme un documentaire psychologique retraçant les débuts difficiles d'un jeune cowboy au passé perturbé, mais, qui pris en main par un rancher compréhensif, va se racheter une conduite, jusqu'au moment où le meurtre de cet éleveur va réveiller les démons de la révolte et de la vengeance chez le jeune homme. Le gaucher est superbement interprété par Paul Newman qui s'est souvent glissé dans des rôles difficiles avec succès. Ce film est à rapprocher de l'œuvre de Marlon Brando, La vengeance aux deux visages (One-Eyed Jacks), autre réussite dans le genre. En revanche, la tendre amourette qui se joue entre Billy The Kid et Celsa (Lita Milan) est beaucoup trop théâtral et est une pure invention du metteur en scène. Elle vient quelque peu gâcher la fiabilité du scénario. Cela n'enlève rien au talent de Paul Newman qui incarne un Billy the Kid vengeur et résolu qui va progressivement transformer sa relation avec Pat Garrett, joué par John Dehner, un acteur essentiellement issu de la TV américaine au physique élégant. "The Left Handed Gun" est l'un des meilleurs westerns de Paul Newman avec Hombre.