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chrischambers86
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1,5
Publiée le 30 septembre 2020
Bon Dieu de misère, Fernandel n'est plu! L'action se dèroule en 1972 (Mao, la guerre du Vietnam, le dancing, les motos, les bandes rivales...). Cette fois Don Camillo alias Gastone Moschin se voit confier sa nièce afin de la rèèduquer tandis que Peppone, interprètè par ce bon vieux Max de "Pour l'amour du risque", n'a plus d'autoritè sur son fils qui joue les rebelles [...] Ah ! là ! là ! ils y vont forts les p'tits jeunes des seventies! Ce "Don Camillo e i giovani d'oggi" n'est pas mauvais, juste surannè! Rien de neuf à la paroisse si ce n'est que Don Camillo & Peppone se fritent toujours autant! Au fond d'eux, il y a belle lurette qu'ils dialoguent sans retenue! On s'insulte poliment, on se flanque des gnons mais on le sait ce sont de grands amis! Peu d'action finalement hormis un duel en moto à coups de chaîne dans un parcours de saut d'obstacles! Et une belle partition qui rappelle Morricone, en particulier quand Don Camillo porte la croix du Christ! Sinon parlons un peu de la coopèrative du peuple tenue par Peppone, maire faux communiste mais authentique opportuniste...
C'est sûr, "Don Camillo et les contestataires" est le moins bon de la saga. On ne parvient pas à oublier Fernandel (et Gino Cervi) dans ce film, qui devait être au départ joué par les deux acteurs, mais fut mis de coté d'une manière très triste (mort de Fernandel, et Cervi refusant de le faire par respect pour Fernandel). Alors certes, Gastone Moschin et Lionel Stander ne sont pas aussi bons que Fernandel et Cervi, mais l'ensemble reste quand même assez amusant, si on parvient à faire abstraction des 5 premiers films (qui allaient de mal en pis, rappelons les affreux "Don Camillo monseigneur" et "Don Camillo en Russie"). Un film oublié, pas inoubliable, mais une rareté à voir.
Don Camillo n'est rien sans Fernandel et Gino Cervi. On peut pas enlever le mérite aux acteurs d'essayer de les remplacer mais ça ne rend pas bien, les protagonistes s'égosillent dans le vente et le scénario est insipide. Une triste fin!
Avouons tout de suite que de succéder aux précédents Don Camillo et ses deux fabuleux interprètes n'est pas chose facile, et les égaler impossible. Pour cela, je ferai abstraction de ces précédents. Il faut juger sur pièces. D'un point de vue scénario, ce n'est pas trop mal. Une espèce de revue de Roméo et Juliette au cœur d'un combat villageois entre catholique et communiste. Les acteurs principaux manquent un peu de charisme, mais font tout leur possible, et ne s'en sorte pas si mal. Les décors sont moyens, mais cela ne nuit pas à l'intrigue. Alors, voilà, que peut-on lui reprocher? Rien de très rédhibitoire. C'est un film un peu moyen au scénario moyen avec ses petits arrangements pour garder l'attention du public. S'ils n'y avait pas ses illustres prédécesseurs, il ne s'en sortirait pas si mal, vous disais-je! A voir par tous, en supprimant toute tentative de comparaison pour mieux apprécier celui-ci.
Mais pourquoi avoir fait un sixième Don Camillo ? Gastone Moschin en fait beaucup trop dans le rôle du célèbre curé et crie tout le long du film. Sage décision de la part de Gino Cervi d'avoir refuser de reprendre le rôle de Peppone sans son ami Fernandel.
Après 5 magnifiques épisodes, sort ce navet complet! Après la mort et le départ (très honorable) de Gino Cervi, le projet aurait mieux fait d'être abandonneé! Mais il est évident, que pour une histoire d'argent, une fois de plus, le film est quand même terminé avec le résultat qu'on lui connait! Pour les fans de la saga "Don Camillo", ce film est à voir pour encore mieux se rendre compte de l'étendu du talent de Fernandel! Sinon, pour les autres, ce film est ridicule, ne colle pas du tout aux précédents épisodes! A éviter, tout simplement!!