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ronny1
36 abonnés
913 critiques
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2,5
Publiée le 24 février 2018
Quatrième volet de la série des « Don Camillo » qui en comporte cinq et deuxième réalisé par Carmine Gallone, DON CAMILLO MONSEIGNEUR perd un peu du charme des trois précédents, malgré un synopsis des plus habiles. L’ascension des deux protagonistes était une bonne idée, mais la volonté d’imbriquer les histoires et les gags a fait perdre l’équilibre entre légèreté et gravité qui faisait la qualité des opus précédents.
Peppone veut devenir député, bien évidemment Don Camillo va tout faire (ou pas) pour lui mettre des bâtons dans les roues. Ce troisième épisode délaisse un peu une accumulation de sketch pour développer une seule et même trame. Ce qu’il gagne en fluidité il le perd un peu en charme, ce film est moins amusant, semble ronronner à l’image du duel Peppone Don Camillo qui baisse en intensité. Il y a quelques passages savoureux, les dialogues sont toujours bons mais c’est moins intéressant.
Troisième volet des aventures des meilleurs ennemis du petit village de Brescello. Rien de nouveau sous le soleil d’Italie, c’est toujours aussi sympa à suivre mais l’essoufflement commence à prendre gentiment le dessus.
Je ne note pas uniquement ce film mais l'ensemble des 5 avec Fernandel. Pour moi, ce sont des classiques de la comédie. Un humour qui s'appuie avant tout sur un tandem d'acteurs extrêmement talentueux et sur cette relation qu'ils ont. Une sorte d'amitié malgré tant de choses qui les opposent. L'humour est toujours très fin, les histoires particulièrement bien pensées et le tout accouche de films qui sont vraiment de très beaux films à voir et à revoir. Les Don Camillo sont pour moi des classiques indémodables qui traversent les époques sans rien perdre de leur charme et de leur humour. Une saga magnifique.
Pour ce 3ème opus, Carmine Gallone a vraiment décidé de revenir à la baston. Électorale d'abord mais physique ensuite. Et il a vraiment fait fort en plaçant les frères ennemis dans un char d'assaut !
une bonne suite qui nous donne du plaisir à retrouve notre prête adorer et le maire toujours aussi colérique dans cette comédie drôle et très touchante qui a des dialogue de haut niveau et qui et attachant don Camillo et l'une des plus grande saga du cinéma français . Fernandel et au top !
Il s’agit du troisième épisode de la série des « Don Camillo » réalisé en 1955 par Carmine Gallone qui prend le relais de Julien Duvivier. Bien entendu, on retrouve les deux fortes têtes du village de Brescello. Cette fois-ci, le maire Peppone (Gino Cervi) souhaite devenir député. Le curé Don Camillo (Fernandel) ne l’entend pas de cette oreille. La longue séquence de l’examen du certificat d’études est absolument savoureuse et restera l’un des grands moments de cette saga. Bref, du divertissement bon enfant.
Pourquoi ne peut-on pas mettre cinq étoiles à cette comédie exceptionnelle ? Deux acteurs formidables. Un des meilleurs films au monde, comme tout ceux de la saga !
« Et à qui voulez-vous que je me confesse ? Au vétérinaire ? C’est vous le curé ! »
Ce troisième épisode des aventures de Don Camillo et Peppone présente un dilemme cornélien au cinéphile que je me targue d’être : le voir en VO, quitte à perdre les deux tiers de la prestation de Fernandel, ou le voir en VF quitte à trahir la réalisation, exclusivement italienne, au contraire des deux premiers volets de cette série ?
A mon grand dam, VF ce sera, les doublages des voix italiennes étant les mêmes que pour eux.
Changement de producteurs, changement de réalisateur, changement de scénaristes, on peut se demander si la qualité va tenir son rang.
On regrettera le côté romantique propre aux deux premiers volets, façon Roméo et Juliette dans le Petit monde de Don Camillo, façon exil torturé et drame faustien dans le Retour de Don Camillo, ainsi que l’aspect social, les deux sans doute exacerbés par la plume conjuguée de Duvivier et Barjavel au scénario. On regrettera aussi la disparition des dialogues percutants qui opposaient Don Camillo et le Christ, beaucoup plus sommaires ici, Jésus étant réduit au rang de simple acolyte. Le reste est, lui, bien en place, accumulation de sketchs comme autant d’anecdotes plus ou moins bien entremêlées.
Au rang des étrangetés, on notera la camionnette Fiat avec conduite à droite, pour mieux aborder les virages de montagne. On notera aussi, et surtout, l’apparition des femmes, non plus comme simples mères et cuisinières au foyer, mais bien comme citoyennes à part entière… et c’est sans doute là que l’auteur et le personnage de Don Camillo font leur coming out réactionnaire.
Au final, malgré le changement de direction, on garde le même casting et c’est sans aucun doute la force première de la série des Don Camillo.
Ce troisième épisode est d'un ton en dessous des 2 premiers : plus du tout de burlesque mais quelques bonnes scènes comiques (le certificat d'étude passé par Peppone, l'affiche électoral de Peppone, la scène du tank). De plus, Julien Duvivier n'est plus à la réalisation. On passe toutefois un agréable moment grâce au duo Fernandel/Gino Cervi.
Un bon scénario,avec la joie de retrouver les deux ennemis Fernandel et Gino Cervi, pourtant incapables de vivre l'un sans l'autre. Un film toujours aussi drôle dans lequel Peppone doit choisir entre son poste de maire et celui de député. Nouvel épisode toujours aussi agréable à revoir.