Derniers Avis : Entre les murs - Page 23

Un film qui mérite la médiatisation qui lui a été porté, d'autant plus si vous n'avez pas connu ce genre de classe.

"Entre les murs" enfonce des portes ouvertes. A la limite de l'apologie des enfants tyrans, en pointant du doigt la France et son système éducatif.

Les acteurs incarnent de peu crédibles caricatures, et nous présentent d'insupportables gamins menant leur prof par le bout du nez.

Quant aux instants poignants, aux scènes suintant la vie et la magie de l'enseignement... à moins de s'identifier à une élève de 14 ans qui viole sans vergogne les règles de la langue francaise ou à l'enseignant victime, difficile d'adhérer.

Une palme d'or se mérite, les étoiles des critiques également.

Elève : - Pourquoi vous écriviez toujours des noms bizarres au tableau, et pas Fatou, ou Rachid, ou Mohamed? Vous mettez toujours des noms de babtou français!
Instit: - Bah quoi t'es pas française?
Elève : - Ah non j'suis pas française moi!
Instit: - Ah bon? j'étais pas au courant !
Elève : - En fait j'suis française mais j'suis pas fière de l'être alors !
Instit : - Ah très bien ! Tu sais moi non plus en fait hein, moi non plus j'suis pas fier d'être français !

> Pour moi ça résume le film. je trouve ça détestable. Et ça décroche la palme d'or... Minable.

un très beau film sur l'éducation , très réalisme de la société , de la banlieue , des jeunes têtes à claques mauvais élèves au collège !!! Ce faux documentaire est une très belle adaptation du roman sur un professeur dans un lycée confronté à des élèves "difficiles" !!! Bouleversant !!! Il mérite sa palme d'or controversée !!!

à paris dans une zone difficile en voit une classe sous le feu des projecteurs et ça le fait franchement ils ne jouent pas plus mal que certains acteur français surcôté je m'arrête pour dire très bon film original

Film qui démontre l'état des écoles dans les grandes villes, médiocrité et agressivité des jeunes mais aussi par moments une envie d'apprendre. Mais le bilan est tout de même alarmant, réaliste et intéressant sur le travail difficile qu'est le métier d'enseignant. C'est finalement limité cinématographiquement.

Un film sur l'univers des colleges ZEP. Le film est bien realise on se prend vraiment à tous ces personnages. La chute de l histoire n'est pas exceptionnelle mais nous fait bien comprendre qu il est difficile d'enseigner dans ces colleges et que c'est parfois difficiles de trouver le juste emilieu entre un faible et un trop fort interet pour des eleves qui nous le rendront pas totalement.

Laurent cantet a été par le passé , beaucoup plus inspiré. Les jeunes manquent de crédibilité, et semble souvent réciter une leçon. L'ensemble peut cependant se regarder sans déplaisir.

Ce faux documentaire est très réaliste et assez plaisant ! Il y a peu d'action, peu d'évènement... et pourtant le temps passe à grande vitesse. La réalisation est acceptable car elle colle bien au thème et apporte encore plus de réalisme (ainsi que l'absence de musique), les acteurs sont acceptables... Un bon petit film assez intelligent mais un brin surestimé. 3.5/5

Ce film sur le système écolier français est un agréable moment de cinéma porté par François Bégaudeau admirable devant son armée de gamins intenables avec une certaine touche d'émotion au final qui ne laissera pas indifférent , étudiants et parents.

Un très bon film sur une classe de ZEP, des acteurs amateurs qui donnent une ambiance très réaliste au film.
Ce film est très réussi et montre bien le quotidien de beaucoup de jeunes professeurs dans certains établissements.
Même s'il n'y a pas d'actions et ce n'est pas ce qu'on veut montrer dans le film il est très plaisant à regarder.
Bon film à voir et qui évite les clichés!

Après avoir revu (et aimé) La journée de la jupe de Jean Paul Lillienfield mettant en scène le pétage de plomb du prof incarné par Isabelle Adjani qui décide de retenir en otage ses élèves issu d'un milieu social défavorisé, j'ai voulu redonner une chance au film de Laurent Cantet que j'avais plutôt peu apprécié lors de ma première vision. Adulé par les critiques professionnels (4,5/5 de moyenne sur Allocine, 97% sur Rotten Tomatoes), Entre les murs fut récompensé d'une palme d'or en 2008 au festival de Cannes. 
Si la journée de la jupe pourrait très bien être un film sponsorisé par l'UMP, Entre les murs serait plutôt parrainé par le Parti Socialiste. Laurent Cantet filme la salle de classe de façon assez atypique qui amplifie le réalisme de la chose. En effet, Cantet a choisis de placer ses caméras dans les angles de toute la classe avec une autre caméra qui circule parmis les rangées lui assurant ainsi d'éviter le traditionnel face à face entre l'élève et le professeur. Laurent Cantet choisis aussi de ne pas prendre parti entre les deux "camps" et opte donc pour un point de vue omniscient à la manière d'un documentaire. Le problème principal du film est qu'il s'avère être assez cliché dans le traitement de ses personnages et notamment dans les élèves. On retrouve ainsi le gros stéréotype du gamin chinois ultra calé en math et qui passe ses nuits sur son ordinateur, le "gothique" des bacs à sable qui se prend pour un rebelle parce qu'il est différent de ses camarades ou de la musulmane grande gueule. Ce qui est drôle c'est qu'il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Je veux bien concevoir que ces gamins sont issus d'un milieu défavorisé mais ne me faites pas croire qu'il n'y en a pas un qui veut étudier parmis eux puisque tout le monde discute et personne n'a l'air de se soucier du prof qui essaye tant bien que mal de faire son cours dans le calme. Quant au professeur incarné par François Bégaudeau, il se pose comme quelqu'un qui est en contradiction avec tous les autres enseignants et qui s'affranchit du règlement intérieur (en autorisant les téléphones portable en classe par exemple). Il a sa propre conception de l'éducation et n'a pas peur de sabrer ses élèves dans le but de les stimuler et ainsi qu'ils tirent le meilleur d'eux-même.
Le point fort du film est que ce Entre les murs déborde de vie. On croit littéralement à l'existence de cette classe et ce grâce à des acteurs exceptionnels qui je pense ont certainement fait beaucoup d'improvisation pendant certaines scènes. Le film est pratiquement tourné intégralement dans la salle de classe et pourtant jamais l'on ne s'ennuie alors que le tout dure deux heures ce qui est à la limite de l'incroyable parce que j'en ai vu pas mal des films qui se déroule en huit-clos, qui dure beaucoup moins longtemps que le film de Laurent Cantet et qui sont beaucoup plus ennuyeux (je pense notamment au désastre Buried). En effet, les jouts verbales sont stupéfiantes de réalisme et scotchent le spectateur de la première à la dernière seconde.
En conclusion, Entre les murs s'avère être un bon film qui reste attachant malgré ses défauts.

"Entre les murs" decrit le parcours d'une classe de banlieu avec ses hauts et ses bas.Je ne sais pas sice film retranscrit exactement la vie de classe en banlieu mais en tout cas il m'a fait resentir de l'indignation de la colere dela tristesse ce qui est le but d'un film en soit donc pari reussi pour laurent cantet.Je trouve aussi que le scenario suit son court naturellement meme si il n'est pas un long fleuve tranquille.Concernant les acteurs, leur amateurisme a donné cette touche réele qui manque a beaucoup de film: j'adore

On aurait pu s'attendre dans les premières minutes à un morne documentaire faisant office de leçon de la part du réalisateur aux spectateurs étrangers du milieu social exposé, mais on s'intéresse vite à la vie de la classe mise en avant. Outre un documentaire cinématisé sur le quotidien d'une classe difficile de banlieue, c'est une démonstration du partage entre les élèves et le professeur, qu'il soit conscient ou non. On peut se sentir agacé, différent ou bien compréhensif face aux diverses situations, mais on se prend tout aussi facilement d'émotions quant à l'évolution des relations prof-élèves qui, même si parfois tumultueuse, s'avère être réjouissante et gratifiante. Son rythme lent peut ennuyer, mais ce film parle et exprime un partage, c'est sa raison d'exister et il en a le mérite pour tous. 12/20.

Une caricature du début à la fin, des jeux d'acteurs minables. Le meilleur dans ce film, c'est sa bande sonore et c'est bien parce qu'il n'y en a pas.