AlloCiné
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Excellent. Dur et enrichissant. Un grand moment de cinéma !
Surfant sur la vague de la télé-réalité, le réalisateur nous sert une fiction filmée d'après les règles du documentaire : cadrage hasardeux, dialogues bourrés de fautes de français et pas toujours cohérents, absence de musique, etc. En tant que spectateur, j'ai trouvé cela fort convainquant et très intéressant à suivre. Les échanges, sans évoluer dans les hauteurs de la stratosphère, sont assez pimentés donc agréables à suivre. Le film est assez homogène, il n'y a pas de creux ou de paroxysme. De là à accorder une palme d'or, pourquoi pas, bien que je ne sois pas du tout convaincu. Après tout, vu les oeuvres douteuses qui se voient gratifier d'une palme... En tant que prof, j'attribuerais un bon 15/20 au film. On sent quand même que le mec a traîné ses pompes dans une salle des profs. Les échanges lors du conseil de classe, la relation entre le prof et l'élève face à face après le cours, le grand frère qui traduit à la mère lors de la réunion parents-profs... je valide. Les invraisemblances ? Elles existent, certes, mais elles restent limitées. Sans tenter une énumération exhaustive, citons simplement le moment où le prof laisse ses 25 mioches sans surveillance pour traîner un élève par la peau des fesses jusqu'au bureau du principal. De même, le prof de machin chose qui déboule dans la salle de profs et qui se lance dans une tirade aussi longue que peu crédible, je dis non. J'ai assisté à bien des pleurs, des gueules de dix pieds de longs, mais de telles situations jamais. Au final donc, un bon film, proche de la réalité, mais qui ne mérite certainement pas un panégyrique.
Clémentine K.
Très chouette film, on s'y est un peu retrouvé, la vie de tous les jours, les cours qui étaient dans cette ambiance il y a pas si longtemps que ça, etc...
C'est bien qu'un film nous éloigne de cet univers mais en même temps qu'il nous rappelle qu'on est familié avec lui. Elève et avoir vécu ces situations, bientot prof et se sentir concernée par ce qu'il va bientot nous arriver.
C'est bien qu'un film nous éloigne de cet univers mais en même temps qu'il nous rappelle qu'on est familié avec lui. Elève et avoir vécu ces situations, bientot prof et se sentir concernée par ce qu'il va bientot nous arriver.
maxime ...
Je l'est vu il y'a quelques années au moment même ou j'étais lycéen, et mes profs étaient de sacré incapable prétentieux avec de beaux discours qu'eux même n'appliquaient pas ( j’extrapole ils ne l'étaient pas tous quelque uns sortaient du lot, un ou deux pas plus ! ), enfin bref je n'étais pas vraiment objectif. Sa ma rappelé mes années collèges ou on étaient aussi con, peut être pas autant car là ils sont véritablement pas aidé les pauvres ... On se prend d'affection pour ces profs plus particulièrement pour François Marin et il faut reconnaître que c'est vraiment un boulot de merde. Sa n’empêche que mes profs reste des ignares et des incompétent et que j’espère qu'il n'ont pas vu Entre les Murs car ce serait encore un bon prétexte pour eux de se victimisé. D'un point de vue cinéma, c'est vraiment bien mis en place même si le propos prend beaucoup d'importance et il est facile de se faire happé par le déroulement en délaissant le visuel.
Très bon film, prenant, varié, critique, imparfait mais dans le bon sens du terme. Juste quelques longueurs mais vraiment un gros coup de coeur.
Et si on se faisait une palme d’or ? Pas celle qui vient de sortir, mais une vieille palme de…2008 ? Déjà ? Le temps passe vite dira-t’on. « Amazing film ! » disait Sean Penn. Avec lui, et les membres de son jury, il fallait s’attendre à tout, même à ça. Palme d’or ! Où Cantet nous montre que la téléréalité c’est de la merde, et la remplace par autre chose, le « cinéma réalité », le terme Néoréalisme étant déjà pris. Vraie salle de classe, vrais élèves, vrais profs ? Vrais conflits ? Plans courts, rapides, allers-retours, gros plans, impossibilité de la communication ? Portraits de groupe criants de vérité, car ça ne joue pas à l’acteur, ça vit l’instant, on est acteur. Improvisation ? Non improvisation ? Au montage, ça a une sacrée gueule. Ceux qui n’ont jamais mis les pieds dans une salle de classe dans collège difficile, vont en prendre pour leur grade. Prof démuni, plein bonne volonté mais avec peu de moyens, choc de classe sociale et de cultures permanent. Où on voit que l’école n’enraye pas la spirale de l’échec, mais privilégie au contraire l’élite, et choisit, au mérite. Et le prof a déjà abandonné sans même sans rendre compte. Et ça passe par le non-dit, la caméra de Cantet nous « dit » tout. Toute la journée devant un tableau noir, est-ce la solution ? Telle est la question. Et fille que personne n’avait remarquée jusque là, qui apparaît à la fin pour un aveu cinglant, et la fameuse réplique de « la pétasse », qui revient comme un boomerang ! Chef d’œuvre sur l’apprentissage en forme de docu fiction in situ. Faîtes confiance à Sean, il a eut du nez, et son jury aussi.
PS : A ne pas confondre avec La journée de la jupe, qui traite du même sujet, mais côté satire, humour noir cynique.
PS : A ne pas confondre avec La journée de la jupe, qui traite du même sujet, mais côté satire, humour noir cynique.
On connaissait Le maître d'école, P.R.O.F.S. ou encore Le plus beau métier du monde, voici maintenant Entre le murs qui lui aussi décide de s'attaquer à l'éducation nationale. Là on se dit que ce film n'apportera rien de nouveau à un sujet autant rabâché dans le cinéma français mais c'était sans compter sur le génie de Laurent Cantet. Le réalisateur a toujours su naviguer avec talent entre documentaire et réalité ce qui lui permet ici de faire la différence avec les autres films et de donner un nouveau souffle au genre. Confinée dans une salle de classe, la caméra filme des acteurs non-professionnels avec un scénario minimaliste (ce qui ne l'empêche pas d'être solide et très bien construit) et permet à Cantet de saisir des tranches de vie comme peu de réalisateurs savent le faire. On a alors l'impression d'être assis dans un coin de la salle à suivre durant toute une année scolaire Esmeralda la "pétasse", Wei le jeune chinois dont les parents sont en situation irrégulière, Souleymane le rebelle ou encore François leur prof de français qui essaye tant bien que mal de s'imposer, entre autorité et proximité. On suit avec plaisir les joutes verbales entre le prof et ses élèves, tantôt véritables têtes à claques tantôt surprenants de bon sens, dans cette classe où deux mondes cohabitent, se jaugent, se défient mais ne se comprennent pas. En dehors des cours, François retrouve ses collègues et l'on assiste alors à un véritable débat de fond sur le rôle de l'enseignant avec des profs qui craquent et qui doutent de l'intérêt de leur métier. En ressortant on se dit que le boulot de prof est bien difficile, qu'il y a des baffes qui se perdent mais aussi que l'enseignement français, trop rigide pour s'adapter à de tels élèves, est au final un échec. Un film donc passionnant, extrèmement humain et réaliste, qui réussit à poser les bonnes questions (et parfois même à donner des réponses) à une société où l'incompréhension entre individus grandit un peu plus chaque jour.
Très beau film sur l'école, l'éducation, sur l'apprentissage scolaire dans un quartier difficile... De jeunes acteurs jouant la simplicité,
bon premier film pour François Begaudeau. Film très émouvant et montrant bien certaines difficultés que peuvent rencontrer les enseignants en général
bon premier film pour François Begaudeau. Film très émouvant et montrant bien certaines difficultés que peuvent rencontrer les enseignants en général
Véritable ode au dialogue, Entre Les Murs nous permet de suivre une classe de 4ème dans un collège parisien. Sans jamais prendre parti (ou presque), Cantet montre les 2 côtés : le prof qui doit enseigner mais qui est sans cesse parasité par les questions des élèves; et les élèves qui ne ressentent pas le besoin d'apprendre mais qui veulent s'exprimer. Alors ils font avec leur langage, leur comportement qui est parfois maladroit. Cette volonté d'expression est parfois lourde, pesante mais réelle. Et c'est là la grande force de ce film : son côté documentaire. Excellent film.
Un film rare à l'intensité inoubliable. On y découvre des profs qui croient en leur métier face à des élèves perdus entre l'enfance et l'adolescence. Dans cette année scolaire que nous présente Laurent Cantet, se mêlent les doutes, les rêves et surtout l'espoir.
Un vrai beau film donc, bien, très bien interprété qui nous laisse comme un goût de croyance en l'Ecole. La Palme d'Or n'est pas galvaudée !
Un vrai beau film donc, bien, très bien interprété qui nous laisse comme un goût de croyance en l'Ecole. La Palme d'Or n'est pas galvaudée !
Je ne suis pas Dieu (Dommage...) et pourtant je suis convaincu qu'en toute objectivité ce film vaut 2,5 étoiles. Pas plus, pas moins. Ceux qui mettent plus sont soit des bobos solitaires soit des influençables sous amphet ; ceux qui mettent moins n'ont pas du comprendre que ce film reflète quand même une certaine réalité, et sont passés à côté (pourtant les acteurs ne sont pas mauvais). Messieurs les cinéphiles qui mettaient 2,5 étoiles, j'en suis persuadé : vous êtes dans le vrai.
Ce "film", qui ressemble davantage à un mauvais documentaire TV sur un collège de ZEP, qui eut la Palme d'or (!), montre comment la France a baissé les bras face à cette jeunesse très souvent issue de l'immigration qui lui crache au visage, insulte, refuse toute forme d'autorité, provoque, rejette la société "pathos" ou "jambon-beurre" (le racisme anti-Français est le seul autorisé) et les moyens qu'elle met à sa disposition pour la sortir de sa condition sociale. L'attitude du jeune prof, joué par Bégaudeau, est un peu effarante car ses positions sont pour le moins ambiguës : livré à lui-même, non soutenu par sa hiérarchie, confronté à des collègues aussi désarmés que lui, il doit s'adapter au niveau particulièrement médiocre de ses élèves, veut dialoguer en ouvrant un débat sur tout, ce qu'un prof ne pourrait faire sans sacrifier son programme, et quand il n'a pas d'autre choix que la punition, il culpabilise... Le pire est peut-être la scène finale, pathétique, où le dernier jour de classe une jeune élève vient lui confier qu'elle n'a rien appris de l'année. Et le système ne peut rien faire d'autre que de renvoyer les élèves les plus perturbateurs vers d'autres établissements sans rien solutionner. Contrairement à ce que souhaite le réalisateur, ce n'est pas une ode à l'ouverture aux autres et à la beauté de l'enseignement, mais bien plutôt un triste constat de l'échec de l'éducation post-68tarde, de l'intégration et du collège unique. Ce tableau noir superficiel a représenté la France aux oscars (merci pour l'image) et tout le gratin médiatico-politique l'a encensé alors que la mise en scène n'a franchement rien de terrible (ce n'est qu'une suite de situations potentiellement conflictuelles). Pauvre France
Un très bon film qui montre avec justesse la réalité de la vie d'un prof.
J'étais très dubitatif avant sur ce film, vu le sujet. En fait, ce quasi documentaire avec des acteurs confondants de réalisme amène à la réflexion. Il existe en France une très importante population immigrée, avec ses cultures et ses coutumes, et il faut bien gérer l'éducation de ces jeunes ados, on n'a pas le choix. Comment intéresser et faire progresser cette population, pour arriver à l'intégrer et à en faire une richesse pour notre pays: là est toute la difficulté, et chapeau bas à ce corps enseignant qui s'attèle à cette tâche. Je comprends la Palme d'Or de ce film parfaitement méritée, et dommage pour ceux qui n'ont pas apprécié : il faut simplement avoir l'esprit ouvert et aimer la réflexion.
Film nécessaire.
Film nécessaire.
à paris dans une zone difficile en voit une classe sous le feu des projecteurs et ça le fait franchement ils ne jouent pas plus mal que certains acteur français surcôté je m'arrête pour dire très bon film original
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