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Un visiteur
0,5
Publiée le 2 janvier 2013
La connerie cannoise à son paroxysme. Rien ne vaut le coup dans ce film, de la branlette intellectuelle sur les banlieues pour des intellos à deux sous n'y ayant jamais mit les pieds. Une panoplie de clichés et de bien "pensance" infecte ! Tout y est ignoble, un des pires moment de cinéma de ma vie. Le tout mal filmé par un amateur encensé par le jury de Cannes, un festival à la dérive.
Je me suis dit: "ça va être chiant, ça va finir en eau de boudin comme la plupart des films français qui se veulent intelligents, il a eu la palme d'Or.. pfff" et puis... j'ai trouvé ce film formidable!! Peut être aussi car je ne m'attendais pas à l'apprécier et que j'ai pas eu droit au battage médiatique (je vis à l'étranger) mais en tout cas: chapeau! Voilà un film qui tape là où ça fait mal, tellement juste et réaliste, la balance ne penche jamais d'un côté ou de l'autre. L'insolence des élèves, la maladresse du professeur, le ton du film, tout est si vrai! Je me sentais vraiment partie du film et j'ai pas vu passer le temps. C'était un pari risqué, car on peut pas dire qu'il y ait de l'action dans cet espèce de huis-clos où les cours de français ressemblent plus à de la négociation qu'à de l'enseignement.
On ne peut être en définitive que ravi devant cette Palme d'Or reçu par "Entre les murs." En effet, le dernier film de Laurent Cantet s'avère être une oeuvre universelle particulièrement intelligente et pertinente, dôté d'un charme fou et de dialogues experts. Alors que le film pourrait tomber dès le départ dans le plaidoyer facile et maladroit, on ne peut au contraire que se réjouir de cette habileté dont fait preuve Cantet pour filmer la vie d'une classe de lycée au quotidien, et ce tout en nous laissant une liberté totale de pensée et de vision, tant l'oeuvre s'avère être un miracle d'équilibre entre le point de vue des professeurs et ceux des élèves, sans que l'un ne vienne jamais étouffer l'autre. Mais c'est aussi cette variation de ton qui est admirable, entre franc moment de rire et aspect beaucoup plus grave, ou l'on se retrouve face à des vrais problèmes sociaux, mais sans que ces derniers soient surlignés ou lourdauds à quelconque moment. Enfin, c'est aussi cette merveilleuse alchimie entre documentaire et fiction qui fonctionne ici, tant les jeunes comédiens (absolument excellents) se transforment en véritables personnages de fiction, et ce même s'il jouent leur propre rôle. Voila un film qui réussit donc sur tous les tableaux, entre dialogues pétillants et même assez jubilatoires ou encore chronique passionnante d'une année de collège. Une merveille.
Ce film, c'est quelque chose. Impressionnant de réalisme, on se plonge dans cette classe où tous les personnages sont ... vrais. Tellement vrais. Le professeur a autant de défauts que certains élèves, on a pas vraiment de parti pris, parfois pour le prof, parfois pour les élèves. Un questionnement sur les répercussions des sanctions, un questionnement philosophique sur les droits des professeurs envers les élèves, beaucoup de petites choses qui rendent ce film tellement complexe et simple à la fois. Un chef d’œuvre français.
Un film bien intéressant que pourrait montrer les professeurs de français pour parler de la difficulté d'un prof de français face à des élèves turbulents. Car ce film parle de ça, d'une communauté de professeurs qui essaye de bien tenir ses élèves en France. C'est intéressant, touchant, parfois drôle, bien réalisé et bien interprété. Un bon film que je conseil.
Une palme d'or qui flirte avec le documentaire. Du cinéma réalité bien interprété. Le propos est maitrisé. Mais ni le sujet, ni le style de ce film ne m'intéresse vraiment. Du cinéma rébarbatif qui se veut essentiel.
Un film d'une richesse incroyable qui décrit avec tendresse son école, sa jeunesse et ses profs. Quel talent et quelle justesse dans la captation des situations et le choix des mots. Dans Entre les murs Cantet fait quelque chose de très fort : il ne sacrifie jamais le réalisme de son contenu sur l'autel du divertissement, et miracle... son film en devient d'autant plus passionnant. [EDIT] C'est mon troisième visionnage et il est assez incroyable de constater à quel point mes lectures du moment influencent ce que je vois. Je remarque enfin la présence de femmes de ménage qui une fois n'est pas coutume ne sont pas invisibilisées, le réalisateur prend même l'occasion de montrer qu'elles font plus que le ménage en indiquant à l'artisan où poser les tables. La scène du subjonctif de l'imparfait est la plus marquante : on découvre l'incapacité des élèves à se l'approprier et le prof bien incapable d'expliquer quand doit on ressentir la nécessité d'utiliser un langage plutôt qu'un autre "ca s'apprend sur le tas". Le problème c'est qu'on ne commence, on a pas tous accès au même tas. Son "intuition" c'est de l'habitus qui leur sera à jamais inaccessible, ce que dit d'ailleurs le dernier gamin : "Et si on ne sent pas ?" Et puis il y a le rapport de domination prof - élève "vous ne le maîtrisez pas donc je n'entend pas le fait que ce temps ne sert à rien". Personne ne l'utilise ? Mais si bien sûr je l'ai utilisé hier avec des amis. Cette utilisation de la langue est l'apanage des classes sociales supérieures. Une utilisation raffinée de la langue certes mais aussi un moyen pour le "bourgeois" de montrer sa maîtrise de la langue et se distinguer de la plèbe. Plus tard la scène avec Kumba montrera la conviction de l'écrivain sur ce rapport de domination : il ne sert à rien. La scène du cheeseburger, un rien caricaturale (probablement pour le jeu de mot Bill / débile) montrera également le soft power américain et l'absence de références africaines.
Un film très réalisme sur un lycée dans les banlieues difficiles avec des jeunes en difficulté !!! Palme d'or !!! Un excellent film qui nous plonge dans la réalité des banlieues parisiennes et des élèves d'enfants immigrés qui ont du mal à s'intégrer dans la société française !!!
Le film se passe à 98 % du temps dans le collège et je dois dire que c'est absolument passionnant malgré le terrain de jeu assez restreint. On est dans le classe la plupart du temps et sur 2h, il n'y a pas une seule seconde d'ennuie, gageons que le film aurait été beaucoup moins attrayant si il avait été tourné à Henri IV. En effet le film repose beaucoup sur la confrontation entre le prof et ses élèves, il y a une tension dans cette classe assez stupéfiante pour un film de ce genre car en fait le prof est constamment poussé à sortir de son cours de français pour s'engager dans un duel verbale avec les élèves. C'est un film à la fois drôle et stressant, les dialogues sont très bien écrits et l'aspect documentaire du film est très réussis car pour avoir vécu dans un collège/lycée difficile, j'avais l'impression de revoir des scènes déjà vécu dans mon passé. Par ailleurs le film aurait pu se vautrer sur la fin avec le renvoi de l'élève mais il évite le pathos et l'aspect social lourdingue que peuvent avoir ces films. Entre les murs est donc une réussite sur tous les points, c'est une oeuvre réaliste, là ou le drame et la comédie sont habilement mêlés.
Je n'ai pas aimé du tout. Ce n'est pas réaliste et puis je pense qu'il faut arrêter de croire que il y a que des illettrés dans les cités. Et puis le film est trop ancré sur une seule classe alors qu'il aurait été intéressant de voir le prof avec ses autres classes. Enfin, je tenais à dire que je trouvait pathétique la dernière partie ou le prof insulte les délégués de pétasse c'est une répartie facile qui selon moi n'avait aucun sens dans la situation. Peut être que "entre les murs" a obtenu une palme d'or à Cannes mais il n'obtiendra pas d'étoile de ma part.
La qualité et la crédibilité du film reposent indiscutablement sur le talent des élèves acteurs amateurs qui jouent à la perfection des situations parfois d’une intensité telle qu’on en a le souffle coupé. Cette crédibilité repose moins sur le scénario qui lui est basé sur des ressorts dramatiques ambigus dont certains relèvent par moments de la pure malhonnêteté intellectuelle. Tenter de montrer l’ambivalence quotidienne du comportement des élèves est fort louable. L’exemple consistant à montrer des élèves qui même en trouvant le prof plutôt sympathique, n’hésitent pas à intriguer dans son dos pour pouvoir le mettre en difficulté est tout à fait réaliste. Tout aussi réaliste est l’exemple montrant des élèves qui ne se « piffent » pas en temps normal mais qui n’hésitent pas à se liguer contre le prof selon la conjoncture. Montrer l’ambivalence démagogique des enseignants est aussi louable. L’exemple choisi est d’un réalisme quotidien. Un prof se plaint d’un comportement irrespectueux d’un élève perturbateur de la classe, mais il sera le premier à « tortiller du cul » lorsqu’il s’agira d’appliquer une sanction radicale. En revanche Cantet est totalement irréaliste quand il s’évertue à nous montrer un prof efficace dans son souci d’inculquer à ses élèves le sens de la nuance dans le choix des mots, mais qui ne parvient pas à le faire lorsqu’il s’agit d’expliquer les contextes l'ayant amené à prononcer les mots de « pétasse » et de « limite ». Cette incompétence de la part de ce prof paraît d’autant moins crédible que ce dernier n’essaie même pas de se défendre par la suite. La malhonnêteté du réalisateur est totale lorsqu’il nous laisse entendre de toute façon que l’attitude des « pétasses » aurait été tolérée lors d’un conseil de classe. Le laxisme de l’institution que feint de dénoncer Laurent Cantet n’est qu’une posture de circonstance pour mieux dispenser un message chargé de démagogie libertaire.
Un portrait fidèle de la jeunesse d'aujourd'hui. Grâce à un naturel ambiant et la spontanéité des acteurs on est littéralement plongé dans une classe de 4°. Le film se contente de retracer les rapports entre un professeur et ses élèves. On reste déçu car le film s'arrête la et véhicule peu de choses. Une déception par rapport au tapage médiatique.
quelle honte; la ptite qui sort au prof,; jsuis pas française!!! qui te paye l'ecole les lunettes, tes loisirs? grace a qui? tu n'est pas parqué dans 1 piece de 8m2 forcé a te marier a 14ans avec 1 homme don tu n'a pas envie?? qui te supporte et t'aide depuis toujours??? LA FRANCE!!! petite INGRATE INGRATE INGRATE et vilaine en plus
En adaptant le livre de François Bégaudeau et en le faisant joué le premier rôle, Laurent Cantet livre un film sur les classes difficiles d'une justesse rare. En effet, les personnages, les situations et les dialogues tapent juste et font du film un ensemble touchant, réellement surprenant. Le réalisme du film apporte aussi beaucoup à cette histoire. Un film qui, par sa justesse et son coté touchant, mérite amplement sa palme d'or qui récompense cette fois un film différent. Une vraie surprise !