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Un visiteur
5,0
Publiée le 12 mai 2007
Ki duk à travers ce film, comme à travers son cinéma en général, effectue une mini révolution, en ce qu'il néglige ce qui fait habituellement la force des histoires, j'entends l'attente du spectateur quand à un déroulement logique et mécanique d'une intrigue. il préfère cojuguer l'art cinématographique au présent, et faire de chaque plan un véritable tableau. l'art est justement cela, une zone neutre ou le rêve et la réalité ne sont pas dos à dos, mais se répondent, se questionnent l'un et l'autre. pourquoi as t-on besoin de paroles, puisque l'on comprend tout ? Pourquoi vouloir une logique, puisque tout nous ravi ? En fait, pourquoi vouloir expliquer une émotion ?
Ce film est magistral, d'une grande beauté et d'une grace formidable. Nul besoin de dialogues pour montrer les émotions que peuvent ressentir les deux héros, muets.
Ce film sud-corréen est un pur chef-d'oeuvre... Les décors sont vraiment superbes, l'esthétique du film est parfaite, le scénario est plus qu'original et les acteurs ( Lee Seung-yeon et Jae Hee ) sont très très bons... Même si l'on est, au départ, troublés par l'absence de dialogues, on s'y fait et l'on savoure d'autant plus ce film comme une véritable oeuvre d'art mêlant uniquement des images et une musique. Un film que je conseillerais vraiment à tout ceux qui veulent voir un film zen...
Le mutisme des personnages principaux fait totalement sens et une profonde sensualité se dégagent de leurs échanges non verbaux. Le scénario est tenu de bout en bout et la mise en scène non conventionnelle est d'un grand raffinement. Deux passages musicaux reviennent dans le film, l'un pour renforcer l'incongruité des situations, l'autre pour souligner la tendresse qui unit les amants, et à tout moment l'on bascule de la réalité concrète à une réalité presque parallélle, en tout cas perturbante. Un film onirique et émouvant qui laisse peu de mots à écrire mais beaucoup d'images dans la tête, que demander de plus au cinéma ?
Beaucoup de choses ont déjà été écrite sur ce très beau "locataires" ,et je peux dire que le film mérite vraiment sa réputation .La première chose qui frappe en regardant le film, est son coté singulier et absolu .Les adeptes d'un cinéma dit classique seront, peut être desarçonnés par l'ambiance poétique et aérienne du film mais celà fait du bien de voir de l'audace et un vrai univers à l'écran. Le réalisateur dispose d'un sujet singulier et son traitement ne l'est pas moins : son film baigne dans un quasi mutisme et une atmosphère zen qui arrive à délivrer une ambiance d'une poésie rare .Après un départ classique ,K.Ki Duk nous emmene, petit à petit, par petites touches, dans une sorte de rêve .Un rêve où les personnages se jouent de l'espace et du temps .Un rêve où les amoureux peuvent se fondre en une entité parfaite et absolu .Car oui ce "locataires" est avant tout une merveilleuse histoire d'amour entre un homme et une femme qui réinvente le monde qui les entoure .Une ode à l'amour, à l'innocence et à la liberté ...Pour les thêmes on dirait presque du Malick et même si K.Ki Duk n'a pas le génie visuel du réalisateur américain, il nous offre, tout de même, quelques plans d'une beauté subjuguante . Les acteurs sont parfait (et au charisme invraisemblable) et il ne manque qu'un peu de cohérence scénaristique (la structure est bancale...) et une meilleure écriture des seconds rôles pour faire de ce "locataires" un vrai chef d'oeuvre .Il ne reste pas moins une oeuvre majeure du cinéma asiatique de ces dernières années. Brillant .
"Locataires" est vraiment un film zen où les images prennent le pas sur des dialogues quasi inexistants. Cette absence de dialogue m'a d'ailleurs un peu géné car je trouve qu'elle nuit parfois à la crédibilité du récit non pas dans les relations entre les 2 protagonistes mais plutôt dans leurs relations avec l'extérieur et cet "entêtement" à ne pas dire un mot m'a parfois un peu agacé. D'un autre coté, cela représente une véritable performance d'acteurs car on parvient parfaitement à comprendre la relation qui se tisse entre eux sans qu'aucune parole ne soit prononcée et cela renforce également la légèreté, la sérénité et la douceur (malgré quelques scènes assez dures) qui se dégage de ce film. Si à cela on ajoute le superbe titre de Natacha Atlas (Gafsa)on se retrouve face à un film qui, finalement, ne laisse pas indifférent
"Locataires" étonne par sa simplicité, par la candeur des 2 personnages Sun-houa et Tae-suk face à la terreur de ce monde où la perspective d'une tragédie tient en haleine jusqu'à la fin. Tout est si simple, trop simple. Il n'a pas le dégré de finesse de "In the mood for love" ou le côté folklorique de "2046", mais la sauce coréenne contribue à la notorité de son réalisateur et l'esthétique de ses acteurs. Il est direct et fort doté d'une qualité d'image rare. La deuxième partie du film donne une perspective sensiblement suréaliste avec un final d'une finesse remarquable. Un très beau film à voir sans aucune hésitation.
Véritable œuvre de génie coréen, Kim Ki-Duk signe ici un film qui émoi par sa beauté filmique. Ce film souligne la force de l'image, du jeux des acteurs plus que celle du son, des dialogues qui sont ici quasi absents ou alors présents pour accentuer et révéler la mutité des deux personnages principaux qui se comprennent s'en se parler, et qui s'aiment sans échanger la moindre parole. Les échanges entre ces deux êtres meurtries par la vie qui déambulent ensemble se font par regards, gestes ou jeux. Le jeux de cache-cache auquel joue le personnage avec son gardien de prison est le moment comique du film et le passage qui apporte une solution à l'histoire, ce même jeu repris à la fin entre les deux amants qui conclue magnifiquement le film, dernière scène qui me semble être la plus belle du film. Un scénario original et admirablement mis en scène, qui révèle encore une fois un talent certain chez les cinéastes asiatiques?
En fait je crois que j'ai un soucis avec le cinéma asiatique. Tout le monde met plein d'étoiles de partout et moi je n'aime rien. Particulièrement pour celui-là ! il ne se passe RIEN ! l'histoire est jolie, voilà, ça change, mais on attend ! pas un mot de tout le film, pas de musique, on regarde... les cadres sont jolis, le tournage est bon, mais... non, je n'arrive pas a voir de l'interret a ce film ! enfin bref si quelqu'un veux bien m'éclairer sur ce que je ne capte pas je suis open...
Le film du Coréen Kim Ki-Duk : Locataires,m'a fait pénétrer dans un univers très original,loin du bruit et de la fureur,un univers onirique et poétique aussi,non exempt,toutefois,de critiques sur la société moderne où indifférence et solitude sont le lot de chacun...Doit-on voir,dans le héros mutique,une sorte "d'ange",qui,s'introduisant dans les maisons par effraction,n'y fait pourtant que le Bien,léger,aérien,se construisant,l'espace de quelques heures,une vie qu'il ne connaît pas? Belle histoire d'amour,aussi,où il découvre son double féminin,une femme battue par un mari violent(dommage que le personnage soit si caricatural!),dans une luxueuse maison vide,mais remplie de colère et de cris....Sans un mot,ils s'apprivoisent et s'aiment,et leur errance est salvatrice pour elle,qui réapprend à vivre...Rêve,réalité? C'est la question que l'on se pose après avoir vu ce film à l'esthétique tout à fait particulière et intéressante.
agréable film qui semble avoir été fait pour briller dans les festivals. Quelques problèmes de rythme, mais les acteurs sont charmants. Loin d'être le meilleur Kim Ki-duk (mais également loin d'être le moins bon!!!)
Kim ki-Duk nous livre avec Locataires une oeuvre très intime, très personnelle, aussi un exercice de style. Il a choisi d'exprimer par le silence et le mutisme, une histoire d'amour singulière, tourmentée mais toute en simplicité. Le travail des interprètes est remarquable et n'est pas sans rappeler celui de Tony Leung et Maggie Cheung dans le fabuleux In the Mood for Love, dans lequel Wong Kar-wai leur avait demandé d'utiliser le répertoire corporel plutot que celui de la parole. Par ailleurs, la Ville n'est pas uniquement l'un des cadres du scénario, mais y incarne un rôle déterminant. Elle participe à l'expression de la poésie du film, et symbolise à merveille la Quête des personnages. Bref, le mieux peut-être est de le voir et de le revoir, et le rerevoir. A l'arrivée du générique de fin, on est léger et on marche sur de la ouate, l'oeil rêveur et le sourire aux lèvres....
Pour comprendre toutes les subtilités du film,il faut sans doute être soit complètement barré soit complètement coréen. Personnellement je ne suis ni l'un ni l'un alors j'ai pas du tout comprendre mais une chose est sure, je suis pas sorti indemne de ce film magnifique ou espace et poésie flirtent sublimement. un "ghost in your heart" incroyable!!!!