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DaeHanMinGuk
183 abonnés
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3,5
Publiée le 11 janvier 2017
Moins bon que « Printemps, Eté, Automne, Hiver et Printemps » mais intéressant tout de même car différent de la masse des films distribués chaque semaine en France. Kim Ki-Duk a définitivement abandonné ses mauvais penchants (cf. « L'île » son premier film diffusé en France et l'un de mes plus mauvais souvenirs de projection) pour un Cinéma original (les gestes d'amour les plus forts n'ont pas besoin de grands discours), inventif (le thème même du film), drôle (le jeu entre le prisonnier et son gardien), qui sait transmettre un message (corruption de la police, violence conjugale et surtout la beauté des sentiments) et laisser rêveur (le message de l'épilogue). « Locataires » est un film court (1h30) mais comportant quand même quelques baisses de rythme, rendues encore plus visibles par la faible quantité de dialogues du film. Si vous n'avez jamais vu un film coréen, mieux vaut ne pas commencer par celui-là car il est vraiment atypique et peu représentatif du Cinéma coréen dans son ensemble. Néanmoins, l'originalité de son histoire et de sa mise en scène valent le détour. Chaque intérieur d'appartement « visité » par le héros montre la diversité des habitats coréens - de l'appartement traditionnel coréen à celui plus luxueux d'influence occidentale en passant par une gamme étoffée de variantes entre ces deux extrêmes - et que, finalement, chaque individu est unique et marque de son emprunte son habitat. Comme dans « Printemps, Eté, Automne, Hiver et Printemps », on ne peut qu'admirer, en tant qu'occidental, toute la sagesse de l'Asie dans la représentation de Kim Ki-Duk de ses personnages et de leurs sentiments.
Je n'ai pas accroché plus que cela à cette histoire de romance, pourtant l'idée de départ est originale et l'absence de dialogue entre les deux protagonistes principaux est intéressante, malgré tout, l'émotion n'est pas passée, la faute à un manque de crédibilité général qui m'a sans cesse dérangé, de plus je n'ai pas saisi l'essence poétique du récit, à partir de là, difficile d'apprécier. Il faut par contre reconnaitre que les acteurs sont très bons, en outre la faible durée du métrage permet d'une, de ne pas s'ennuyer et de deux, de ne pas trouver le scénario trop redondant. Au final, ça se laisse suivre mais pour ma part, je suis bien déçu de ne pas avoir adhéré sur le fond, dommage.
L'affiche de ce film me répugne, désolé mais je trouve qu'elle ne montre pas une seule seconde la beauté que ce film offre . Alors oui elle symbolise une excellente scène du film (pour ne pas dire l'une des meilleurs) mais elle la dénature et elle est légèrement détournée bref c'est LAID .
Bref je vais pas débattre cent ans sur cette vilaine affiche, Locataires donc à ne pas confondre avec le film de Roman Polanski car ce n'est en rien un remake Coréen, nous parle d'un homme qui rentre dans les maisons des gens pour prendre un bain et manger mais aussi faire le ménage, ranger et réparer divers objets dysfonctionnels . Mais un jour il rentre dans une maison ou il fait la connaissance d'une femme, cette femme est battu par son mari et alors commencera une étrange histoire entre eux .
Silencieux et calme les protagonistes ne diront pas le moindre mot (la femme dit juste un dialogue vers la fin), l’atmosphère fantomatique et théâtrale qui se dégage de ce film est spécial et unique mais fascinante . Sans dire beaucoup de dialogues ce film en dit long, c'est silencieux et lent mais jamais ennuyeux .
C'est doux, léger et surtout c'est très beau, la magnificence de la réalisation sublimée par la bande son offre un spectacle aussi éblouissant que "Printemps, été, automne, hiver et printemps" du même réalisateur .
Locataires est une oeuvre poétique et sensuel, une histoire d'amour comme on en voit peu, à deux doigts du chef d'oeuvre .
L'attaché(e) de presse du film devrait être plongé(e) dans le lac car manifestement il/elle n'a pas fait son boulot. En effet, le gratin (!) de la critique cinéma (Libé, Le Monde, les Inrocks...) consacrent chacun 10 lignes à ce film qu'ils n'ont de façon manifeste pas vu. Or, c'est une jolie surprise, avec un scénario qui sort de l'ordinaire, une habile interpénétration du rêve et de la réalité, un mélange d'infinie douceur et de grande violence. Sans oublier une réflexion plus subtile et profonde sur quelque chose qu'on devra bien appeler le karma.
Le language est superflu dans ce film, un film presque muet d'une grande beauté. Chef d'ouvre absolu de Kim Ki-Duk ? Maitrise parfaite du cadre, de l'image, de l'esthétisme. La poésie parle d'elle même, les gestes des acteurs aussi. Une histoire d'amour surréaliste, sur un fond de folie. Sommes nous dans un rêve ou dans la réalité ? Impossible de savoir... Un film à voir et à revoir absolument !
surprenant, étrange, bizarre... mais incroyablement beau. il n'y a pas d'autres mots. alors, faisons comme les protagonistes du film: taisons-nous et profitons.
Tout simplement sublime. Ce film est comme une caresse un moment de grâce, rien n'est plus précieux que le silence. Un regard un geste un effleurement tout en douceur on ce laisse porter par se couple chargé d'émotion, de sentiment. D'une beauté oublier se film nous livre un secret mais chut ...
Kim Ki-duk signe un film quasi-parfait. S’appuyant sur le charisme de ses deux acteurs principaux, sa réalisation fluide et « douce » sert parfaitement les jeux de Lee Seung-yeon & Jae Hee. Quasiment sans dialogue, on ne décroche pourtant pas un seul instant tant le film est intense. J’aurais pu mettre 5, mais les dernières minutes du film m’ont déçu. Ceci dit je reverrais ce film avec un vrai plaisir.
Réussissant à se passer quasi intégralement de dialogues, Kim Ki Duk réalise avec Locataires un film très accompli autant sur le fond que sur la forme. L'exercice de style n'était pourtant pas aisé, mais l'esthète coréen s'en sort avec brio.
Le film tourne principalement autour de Tae-Suk, personnage troublant, pour cause Kim Ki Duk ne donne aucune consistance sociale à son personnage ce qui tend à appuyer son coté fantasmagorique. Tout ce que l'on sait de lui c'est qu'il cherche les habitations momentanément inoccupés afin de s'y installer quelques jours. Le temps de manger, prendre quelques photos et réparer les objets cassés. Jusqu'au jour où pensant pénétrer dans une maison inoccupée, il fit la rencontre de Sun-hwa, une femme battue par son mari.
Elle se dresse comme l'égérie mélancolique et rêveuse de l'œuvre de Kim Ki Duk. La relation entre les deux personnages est filmée avec pudeur et poésie. La douceur de leurs échanges et le mutisme dont ils font preuve contrastent avec la relation de force et de haine qui la lie avec son mari.
Mais c'est probablement en musardant le fantastique de son film que Ki Duk réussit à créer une véritable sensibilité, une force de légèreté et d'onirisme assez inédite où il se joue de nos perceptions en ébranlant totalement nos certitudes. Tout passe par le langage des corps et des regard. D'ailleurs le thème du regard et de la perception se révèle être omniprésent, se déclinant sous plusieurs formes durant l'intégralité du long-métrage. Le cinéaste en profite aussi pour stigmatiser les moeurs de la société coréenne.
Transcendant le quotidien de manière à le rendre extraordinaire, Kim Ki Duk réussi son pari en nous délivrant un film d'une douceur et d'une poésie remarquable.
Tout simplement magnifique, ce film entre rêve et réalité est un pur chef d'oeuvre... D'une simplicité étonnante et d'une magie epoustouflante, on reste beats devant la puissance spirituelle de ces deux acteurs et du realisateur!
Si l'on met de côté certaines invraisemblances du scénario, "Locataires" est une jolie histoire d'amour impossible entre deux êtres. Les images sont belles, la mise en scène réussie. On se laisse bercer par cette musique douce et l'on voyage entre réalité et onirisme. Même si je préfère le cinéma japonais au cinéma coréen, je dois admettre que le film est une réussite.
Très bon film à la frontière entre le réel et l'onirisme. Une grande poésie se dégage; c'est surprenant, intriguant, fascinant, émouvant...à voir absolument!
Très joli film, très poétique et pourtant dans un cadre hyper réaliste. Tout tient sur des "pas grand chose", des scènes qui durent un tout petit plus longtemps que dans un film classique, une douce folie et un mélange d'extreme douceur et de violence, autant dans les images que dans les sons : La dureté du bruit des balles de golf répond à la douceur des gestes échangés entre les deux personnages. Original, délicat, suprenant. Un seul reproche : de temps en temps, on sent que le réalisateur se regarde filmer et on décroche.