Film sublime, 1H30 de bonheur, un voyage qui nous emmene loin de notre vie occidentale, aahhh j'ai du mal à trouver mes mots pour décrire la beauté de ce film. A voir absolument.
Merveilleux, merveilleux. Sublime de finesse, d'émotion, de poésie. La fragilité à l'écran. Où l'on n'ose plus respirer pour ne pas perturber l'intimité des acteurs, dont la beauté est magnifié par la caméra. Que c'est beau. Ce cinéma là n'a pas fini de m'émerveiller. L'un des grands films de 2005.
Cette perle rare dun raffinement et dune beauté extrême a amplement mérité le Lion dArgent du Festival de Venise. Certes ce nest pas un film « facile » daccès car le prélude est très lent, pour ne pas écrire purement et simplement contemplatif. Ceux qui aiment le cinéma asiatique ne seront pas dépaysés, mais pour tout ceux qui risqueraient, au contraire, dêtre quelque peu déconcertés, autant sarmer de patience en se concentrant sur lessentiel, car le dénouement- de toute beauté- en vaut vraiment la peine.
Tout dans ce film tombe à point, l'image, le son, le montage... tout absolument tout fonctionne. Kim Ki-Duk nous parle d'amour, de son, de photographie, de cinéma, de relations sociales, de politique. C'est un film comme aux grands moments d'Hitchcock, un film qui peut être lu à différents niveaux.
Un telle polysémie est rare, une telle maîtrise de ses moyens d'expression aussi. Ce film, il faut le regarder plan par plan, encore, encore et encore. Pour moi, un aboutissement absolu.
" Locataires" est à mon avis un peu surestimé par rapport à un autre film coréen sorti à la même époque, "une femme coréenne" qui lui était une pure merveille. " Locataires" est parfois agaçant, redondant (le symbole de la balle de golf commençait vraiment à me gonfler), démonstratif, et on a du mal à y entrer. IL n'empeche qu'au bout d'un moment on se laisse completement prendre, notamment par la grâce d'une actrice sublime (comment font les coréennes pour etre aussi belles, pour qu'instantanément on tombe amoureux ?), d'une tres belle façon de filmer le silence, la gestuelle, les vetements, les décors. Il émane de ce film un charme très etrange, une vraie poésie, qui expliquent sans doute son succès.
Beau film d'amour avec des acteurs merveilleux, avec son héros au visage d'enfant, film poétique et metaphorique, on ne se rend meme pas compte qu'il n'y a pratiquement pas de dialogues durant toute le film surement grâce à la musique du film, envoutante. C'est un film qui coule comme du miel dans la bouche.
Kim Ki-Duk est un réalisateur prolifique ET génial; sa denière oeuvre est un vrai régal visuel; l'histoire et les acteurs sont également à la hauteur. Vive le cinéma asiatique.
Apres le sublime "Printemps été automne hiver et ... printemps" Kim Ki Duk revien avec un nouveau film tout aussi magnifique. Le décor a changé, apres le temple sur l'eau les appartements de la ville. Nous ne somes plus dans un lieu unique et isolé mais tout les appartements visités par les deux personnages renvoient directement au temple de "Printemps ...". Ils sont tous la representation d'un microcosme isolé au milieu de l'animation comme ces deux personnages principaux qui sont seul au milieu des autres. Peux de paroles sont prononces au cour du film (les deux personnages principaux ne parlent pas du tout) ms il y en a presque trop tellement les images parlent d'elles même. Kim Ki Duk nous livre donc un film sensible sur deux personnages qui ont decidé de ne pas exister pour exister, une magnifique histoire d'amour et encore une fois une realisation qui pousse l'esthetisme a son paroxysme.
Sur le coup on est un peu surpris, sceptique quand à la qualité de ce film. C'est en cogitant, quelques heures, quelques jours plus tard qu'on se dit que cette oeuvre sans prétention valait la peine d'être vue. Le coté léger, délicat, harmonieux de l'histoire d'amour se heurte à la violence des sentiments humains, de l'agressivité, de la colère. Les acteurs sont bons, on en est convaincu. Avec le peu de mots possibles, ils font passer un maximum d'émotions. C'est l'une des merveilles du cinéma.
Faire un film avec aussi peu de mots fallait oser! Moi qui suit fan de Tarantino et en particulier de Reservoir Dogs où ici les dialogues sont prépondérants, j'ai tout de suite voulu voir comment Ki-Duk pouvait gérer la réalisation et le pari est réussi! La parole est remplacée par les expressions du visage et c'est pas difficile à traduire. En quelque sorte: un nouveau style de cinéma.
Emouvant, superbe... Ca prend aux tripes et ça ne les lâche plus, du début à la fin. Un chef d'oeuvre d'inventivité et d'humour, qui nous démontre une fois de plus que la grandiloquence des acteurs et la parlotte ne suffisent pas à faire un bon film, comme d'autres réalisateurs le penseraient.
Le cinéma coréen semble vraiment sortir du lot ces dernières années, c'est un constat évident! Mais "Les Locataires" sort en plus du lot des films coréens, c'est dire! Fin, drôle, subtilement pervers, ce film est comme une personne dont on tombe amoureux : attirant et pourtant irrémédiablement mystérieux.