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Un visiteur
5,0
Publiée le 22 mars 2019
Film merveilleusement bien jouer qui nous ramène à cette époque terrible et à tous ceux et celles qui ont payé de leur vie pour sauver la France. Ils furent malmenés, tués, torturés après la guerre pour trahison alors qu'ils avaient risqués leur vie pour nous. Ce furent des héros
Film qui distrait. Le contexte historique est bien représenté. Il y a des scènes fortes en émotion et l'intrigue est captivante, même si par moment il y a des accélérations un peu brouillonne. Le jeu des acteurs manque un peu de profondeur et la musique d'ambiance est surfaite.
“Black Book“ marque le retour en 2006 du réalisateur P.Verhoeven dans ses terres natales hollandaises, pour un cinéma vérité et sans paillettes, loin des strass hollywoodiens mais toujours avec de jolis moyens et un savoir-faire indéniable. Le sujet de “Black Book“ méritait une approche réaliste, c’est également par le biais d’un thriller non dénué de romance que le réalisateur aguerri et plus sage qu’à l’accoutumé délivre un film au propos et aux images fortes. Loin du classicisme du film historique, le scénario est mis en valeur par une réalisation musclée, son histoire est truffée de rebondissements, et étonnante par l’ambivalence des points de vue, des personnages et des circonstances historiques méconnues (la Libération, l’Armistice et leurs conséquences moins conventionnelles et héroïques). On sent une volonté de mettre en scène un récit riche en évènements et tout en nuance, comme on pourra reprocher à P.Verhoeven de vouloir trop en montrer, rendant le film trop condensé et un peu fatiguant non par l’ennui qui ne pointera jamais le bout de son nez, mais par le lourd enchaînement de scènes fortes sans véritable répit, temps mort et réelle émotion. C’est un beau film un peu pressé malgré ses 2h20, dont on retiendra surtout le ton et le propos ainsi que la formidable incarnation de C.Van Houten et la force de son personnage.
Des acteurs convaincants, une mise en scène de qualité et une volonté de battre en brèche le manichéisme. Dommage que les incohérences scénaristiques et psychologiques s'enchaînent...
Si le film est tiré de faits réels, son déroulement est totalement invraisemblable. De même, la psychologie des personnages ne tient pas la route. Au final, un navet long et ennuyeux.
Avec Black Book, le cinéaste Paul Verhoeven signe son grand retour en Europe, loin de la logique de production Hollywoodienne avec laquelle il n'entretenait qu'un rapport poli. Il signe ici un film complexe, intelligent, courageux et sans concession sur la réalité du nazisme au temps de la Seconde Guerre Mondiale. Avec son comparse Gerard Soeteman, il adapte la mémoire blessée d'Hélène Moszkiewiez, parfaite polyglotte qui se fit embaucher comme secrétaire au siège de la Gestapo de Bruxelles. Une pierre de plus portée à l'édifice de la Mémoire, pour un film à l'esthétique tout autant cruelle que raffinée.
Paul Verhoeven retourne dans ses terres dans ce drame de la 2ème Guerre Mondiale qui narre l’histoire d’une héroine juive de la Résistance qui s’infiltre dans une faction nazie. P.Verhoeven a du talent pour mener à bien ce drame tant dans la mise en scène que dans la gestion de ses acteurs. Intense et intéressant, un film passé inaperçu injustement.
Verhoeven dans un autre registre, propose un film dans l'histoire, riche de péripéties, d'actes héroïques et de suspense. une mise en scène assurée, une C. Van Houten étonnante : une évocation intéressante pendant la guerre et un bon film.
Un film intéressant à plus d'un titre. D'abord qu'il prend place aux Pays-Bas, lieu et sujet peu exploité concernant la seconde guerre mondiale. Ensuite on connait le sérieux et la minutie de Verhoeven et le scénario est inspiré de faits réels. Enfin, l'histoire en elle-même est très complète, depuis le passage dans la clandestinité de Rachel Stein jusqu'à la libération. Presque un film épopée, servi par de acteurs qui s'acquittent de leur rôle avec sérieux et professionnalisme. En résumé une chronique réaliste.
Paul Verhoeven qui s’attaque à l’occupation allemande en Hollande pendant la seconde guerre mondiale. Black Book est un brillant film d’espionnage qui dépeint l’occupation, la collaboration et l’épuration qui va occuper cette période trouble. Porté par son actrice principale Carice Van Houten convaincue et convaincante qui rend son personnage crédible et vivant, Black Book s’avère lui aussi être un film convaincant même si sa fin donne l’impression d’être gâchée et expédiée en comparaison de la qualité générale du film. Un film cru, cruelle ambiguë sondant la complexité humaine comme Verhoeven sait si bien le faire.
Là nous sommes dans l’histoire pure, celle d’un bon raconteur doublé d’un bon metteur en scène, quand il maîtrise ses penchants et autres fantasmes.
Nous sommes en 44 aux Pays-Bas, une belle et jeune chanteuse Rachel Stein se terre où elle peut car elle est juive. Elle échappe à une fusillade guet-apens, dès lors elle rejoint la résistance et son parcours n’en sera que plus douloureux et semé de bien d’émotions contradictoires, parfois.
Carice Van Houten donne chair et corps -et quel corps !- au personnage de Rachel. Un rôle qui sous la férule de Verhoeven demande du corps car son personnage en joue et l’actrice y est remarquable. L’aisance de la nudité au cinéma n’est pas chose facile, Carice Van Houten y ajoute une belle interprétation.
On a plaisir aussi à retrouver le bon Sebastian Koch, qu’on a pu découvrir dans le magnifique La Vie des autres, sa présence à l’écran confirme son charisme.
Le scénario (Gerard Soeteman avec Verhoeven) est très bien écrit, très bien mené, bien rythmé; on ne lâche jamais l’histoire tant les aventures des protagonistes nous touchent, nous émeuvent.
La petite histoire dans la grande marche toujours au cinéma quand le cinéaste n’est pas prétentieux.
Verhoeven signe là un très bon film -de 2h25′ tout de même- où tout semble maîtrisé : mise scène, mise en images, direction d’acteurs -joli méchant aussi sous les traits de Waldemar Kobus (Franken)- touchant second rôle (Ronnie) avec l’actrice Halina Reijn, un bien beau film que l’on peut voir et revoir.
Verhoeven reste Verhoeven, à savoir un adepte de la violence directe et crue mâtinée de cynisme et de sensualité. Il trouve ici un sujet en or pour s'exprimer sur le terrain du drame historique, avec ce récit des heures sombres de la Hollande pendant la guerre et des réseaux de résistance qui s'y sont développés comme chez nous. Sujet maîtrisé et histoire complexe et retorse, photographie superbe et des acteurs à leur affaire font de Black Book une impeccable réussite, âpre et brutale et en même temps teintée d'une certaine désillusion. Si la longueur pouvait rebuter au départ, on ne lâche pas l'affaire, et le film tient le spectateur en haleine jusqu'au bout, entre les explosions de violence coutumières du réalisateur hollandais et les nombreux rebondissements. Une très belle reconstitution, très bien dirigée.
Un film d'aventures sur le thème de la seconde guerre mondiale, on retrouve ce qui avait fait le succès de Soldiers of orange, mais si cet opus est plus maîtrisé, il perd au change, perdant le souffle épique qui faisait tout l'intérêt du premier. On notera toutefois que la scène dommageable de Soldier of orange présentant l'un des amis devenu nazi comme un monstre du jour au lendemain est ici largement rattrapée par le personnage de Müntze, qu'on aurait par ailleurs préféré plus ambivalent. La vraie réussite du film est d'enchaîner sur la fin les retournements de situation à un rythme invraisemblable et d'ainsi nous tenir en haleine dans une dernière demi-heure qui aurait pu s'avérer celle de trop.
Epopée d’espionnage riche et dramatique, « Black Book » dépeint une Hollande acculée par l’occupation nazie et dont la lutte est synonyme de résistance, de drame, de courage, de trahison, de sexe et de sang. Bien que fictif, le scénario, chargé en intensité, est un condensé de plusieurs faits authentiques à commencer par le personnage central qui est lui-même issu de trois personnes réelles. Un vrai grand rôle féminin accordé à une excellente Carice Van Houten dans un film qui ressemble à une synthèse même de la carrière de Paul Verheoven. Un retour au pays en fanfare.