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    L'Amant de cinq jours
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 235 abonnés 12 322 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    Du boulevard au premier ètage, il n'y a qu'un seul pas à franchir! Plus fantasque, plus bondissant, plus voisin d'une certaine forme de comèdie amèricaine d'aventures, Philippe de Broca est passè de comèdies de caractère de ses dèbuts sous la nouvelle vague - "Les jeux de l'amour", "Le farceur", "L'amant de cinq jours", entre 1959 et 1961 - aux comèdies exotiques et d'aventures èpiques que nous connaissons tous aujourd'hui tels que "L'homme de Rio". Dans "L'amant de cinq jours", Jean Seberg se fait passer pour la femme d'un diplomate! Jean-Pierre Cassel lui laisse croire qu'il est riche! Blessèe dans son amour-propre, Micheline Presle n'est pas dupe! François Pèrier non plus! Voici donc de bons moments d'acteurs dans un film qui vogue sur le succès des deux prècèdents films de l'ancien assistant de Chabrol et Truffaut! C'est agrèable, lèger, jamais vulgaire, avec des situations amusantes (la scène des cols de chemise), du romantisme sur les bords de la Seine et des dialogues bien senties entre Seberg et Cassel : « Madame, c'est la peau qui vous habille le mieux ! » . Sans oublier le Grand Trianon (magnifique château à proximitè de Versailles), Paris qui se lève et ses belles illuminations dans le final, du côtè de la rue Rivoli! Bref, c'est pas mal du tout...
    Plume231
    Plume231

    3 774 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 décembre 2014
    Philippe de Broca regrettait que les films de ses débuts avec Jean-Pierre Cassel avaient un succès mitigé alors que ceux qu'il tournait avec Jean-Paul Belmondo triomphaient au box-office car il considérait les premiers comme étant des films vraiment personnels. Mais si un film comme "Le Farceur" ou celui sur lequel je suis en train d'écrire une critique ne marchaient pas vraiment auprès du public, ce n'était ni parce qu'ils étaient personnels, ni à cause d'ailleurs de Jean-Pierre Cassel qui était un très bon acteur mais parce que ces films sont tout simplement mauvais.
    Philippe de Broca s'y essayait à un marivaudage un peu dans le style Michel Deville. Sauf que le réalisateur ne parvenait pas à y insuffler du rythme (un comble pour le réalisateur de "L'Homme de Rio" !!!), à donner de la saveur à ses rebondissements, et même tout simplement à écrire un scénario savoureux qui accroche dès le début.
    On a beau voir les efforts qu'il faisait pour donner de beaux personnages à ses comédiens, un quatuor d'acteurs principaux qui a de la gueule en plus, notamment à François Périer dans le rôle d'un cocu magnifique, mais ça ne fonctionne pas. On s'ennuie.
    Dans le cinéma français, le grand spécialiste du marivaudage était incontestablement Michel Deville. Philippe de Broca lui était très considérablement meilleur dans le cinéma populaire d'excellente qualité. Pour moi, Philippe de Broca est surtout le réalisateur de "L'Homme de Rio" et du "Magnifique".
    bobmorane63
    bobmorane63

    175 abonnés 1 939 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 décembre 2014
    Une histoire d'amour pas mal mais qui aurait pu ètre mieux, c'est les débuts de mise en scène de Philippe De Broca auquel j'ai connu plus inspiré !! Un homme mariè tombe amoureux d'une femme mariée, ils vont vivre secrètement une idylle passionnante et en dehors une vie rangée mais banale. Les points positifs, c'est la liberté qu'avaient les comédiens à l'époque dans les jeux d'acteurs comme ici chez De Broca, on est pris de passion par l'alchimie qui dégage entre la belle Anglaise Jean Seberg, icone de la nouvelle vague, et le charismatique Jean-Pierre Cassel. La musique de Georges Delerue est sensationnelle En dehors de cette histoire d'amour, je me suis un peu ennuyé, les personnages mari et femme incarné Par François Périer et Micheline Presle sont en retraits et peu valorisants et puis ça manque de rythme. Un film moyen.
    Estonius
    Estonius

    3 071 abonnés 5 412 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 décembre 2018
    . C'est plat, sans aucun rythme et il faut attendre 50 minutes pour que le film démarre ! Démarrage assez décevant dont on ne retiendra que les pitreries de François Perier. Dommage car ce marivaudage aurait pu donner quelque chose. La photo est belle, Jean Seberg est charmante et Micheline Presle encore plus, mais le film nous ennuie.
    ronny1
    ronny1

    32 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2020
    « L’amant de cinq jours » se présentait comme la continuité des deux films précédents de Philippe de Broca. Si Jean-Pierre Cassel danse, chante, sautille et charme à tout va, séduisant à nouveau une belle et sensuelle créature, mais le côté déjanté (limite barré) et la poésie du « farceur » se sont égarées en route. Curieusement c’est le portrait touchant d’une femme cœur d’artichaut qui devient le fil rouge, suffisamment rare au sein de la misogyne nouvelle vague pour être signalé. En effet, Jean Seberg aime son mari et son amant, elle rêve de bonheurs simples mais hait les surprises récurrentes (Chantilly chaque dimanche). Frémissante et naïve, elle apporte une tendresse et une mélancolie inattendue au romantisme de la dernière partie. Le duo de Broca-Boulanger concocte avec élégance une oeuvre tournant autour d’un quatuor de cinéma de boulevard : le gigolo amoureux de la meilleure amie de sa maîtresse et le mari cocu. Mais contrairement à Feydeau, ici les portes ne claquent pas et c’est davantage une étude relationnelle qui se construit chapitre par chapitre, découvrant progressivement la personnalité des protagonistes, les plus étonnants et touchants, Jean Seberg et François Périer formant un couple faussement improbable. Malgré la très amusante scène des cols et les passages comiques avec le chauffeur de madame, la deuxième partie plus nostalgique amène une fin délicate et ouverte, cerise de grâce sur ce gâteau d’élégance. Last, but not least, la musique brillante, remarquable de justesse de Georges Delerue, accompagne cette fine étude du sentiment amoureux. Comédie dramatique douce amère, elle a sans doute déçu ceux qui cherchaient une partie de rigolade bien épaisse, telle que le cinéma français en produit trop souvent.
    Prad12
    Prad12

    85 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2016
    Un marivaudage léger qui aurait pu être une pièce de boulevard à la Feydeau mais de Broca a enlevé les portes qui claquent pour les remplacer par un côté nouvelle vague qui ne permit pas à sa collaboration avec JP Cassel d'avoir le succès mérité..... On sent tout de même la patte du réalisateur, cette patte qui nous offrira sa meilleure filmographie avec Belmondo ou Girardot. Un ton léger et virevoltant qui est bien plaisant mais qui peut agacer dans ce film...... Micheline Presle est renversante et Jean Seberg toujours aussi espiègle.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    5 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2022
    spoiler: Le oisif Jean-Pierre Cassel tombe amoureux de Jean Seberg (affublée d'une coiffure affreuse, probablement une perruque), qui a besoin d'un amant, uniquement du lundi au vendredi (les cinq jours du titre) et pas le week-end, car elle est avec son mari, qu'elle aime à sa manière. Par ailleurs la situation officielle de Jean-Pierre Cassel est d'être l'amant de Micheline Presle (qu'elle entretient) qui est aussi l'amie de Jean Seberg. Jean-Pierre Cassel ne comprenant la chose pas tout de suite, mais uniquement vers la fin du film. Après l'exposition et la mise en place des éléments dramatique, la narration ajoute François Périer, le mari de Jean Seberg. Élément intéressant, car nous comprenons qu'il accepte sa situation et les errements affectifs ou sexuels de sa femme. Au grand regret de Jean-Pierre Cassel qui se retrouvera seul, car il ne veut pas être l'amant que du lundi au vendredi. Sous des atours d'intrigue de boulevard dans la petite bourgeoisie, l'histoire est d'une tristesse et très sombre pour le personnage de Jean-Pierre Cassel. Ce troisième film de Philippe de Broca clôt la trilogie avec Jean-Pierre Cassel sur des sujets et des intrigues entre garçons et filles, en chambre, pour passer ensuite au film comique d'aventure (le long métrage suivant sera Cartouche en 1962).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 novembre 2015
    Un film placé sous le signe du charme. Philippe de Broca, réalisateur qui porte bien sa particule, réalisateur du génie français, celui de l'homme léger et inconstant, nous offre une comédie plus subtile que le perçoit certains. Le personnage joué par la sublime Jean Seberg, vole d'amants en amants, profitant de sa beauté et de sa soif d'aimer, non sans aimer son mari, comme on peut aimer un mari, ce que c'est très bien le personnage de Jean Seberg et qui constitue l'un des thèmes du film.
    Jean Pierre Cassel tombe dans ses griffes, lui même beau mec entretenu. Une comédie qui inverse les rôles, soutenue par de fins dialogues, d'un noir et blanc qui adore ses acteurs principaux. La legereté de la vie bourgeoise parisienne nous donne le sourire et le sourire de Jean, qui est dans ce film filmée avec grâce, nous rend amoureux.
    A voir pour ceux qui aiment les triangles amoureux avec style et intelligence, donc non sans dénuer de vérités ameres, ici douces-ameres.
    serge d
    serge d

    1 abonné 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2021
    Ce film est délicieux, les acteurs voluptueux, Micheline Presle merveilleuse comme à son habitude. Jean seberg est sensuelle. La musique de Delerue est à écouter. Voilà un film sur le marivaudage rafraîchissant. Jean Pierre cassel intrépide naïf. Avec un petit budget un film à voir
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