Dans Sex, Lies And Murder, il est question de sexe, de mensonges et d'homicide volontairement involontaire. Autant le dire, le film surfe sur la vague des thrillers troublants façon Sex Crimes de John McNaughton en y glissant une fausse ironie ambiante à La Divine Mais Dangereuse. Découverte dans le Thirteen de Catherine Hardwicke, la jeune Nikki Reed est sans conteste le meilleur atout d'une production bien trop raisonnable.
Mini est une riche étudiante qui vit la vie comme une longue suite de nouvelles expériences. Sa mère, Diane, actrice has been, droguée et dévorée par les démons de la vie, ne semble n'être d'aucun secours et Mini se lance dans un réseau d'escort girl. Un jour, elle a pour client son beau-père...
Produit en 2004, ce Sex, Lies And Murder sent comme un téléfilm avec un casting sympathique et une histoire qui, à défaut d'être originale, joue plus la carte du métrage rythmé dans le seul but de divertir. Car, la pellicule n'a rien de bien passionnante que le sentiment, faible, qu'elle laisse : avoir regardé un film sans ambition notable mais qui passe plutôt bien. Ainsi, le cinéaste Nick Guthe a plus le souci d'imposer une cadence globalement élevée que de donner à sa bobine une tonalité plus ironique, plus mordante. Il ne vise que l'histoire d'adultère immoral sans appuyer sur les traits les plus sombres. De même que le scénario évite les surprises. Aussi, Sex, Lies And Murder ne peut se laisser regarder qu'avec l'opinion solidement ancrée qu'il ne faut pas en attendre trop. 2/5