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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Catherine Tramell, tout comme le film, a changé : plus accessible et moins fascinante. Seulement, là n'est qu'un moyen de mieux nous manipuler. L'animale beauté de l'uvre est mémorable. Plus imparfait, mais aussi plus mature et plus beau que son prédécesseur.
L'histoire est un peu tirée par les cheveux, les acteurs masculins sont grotesques et plutot que de ressentir de l'angoisse, on rigole de temps en temps... Ce film est vraiment décevant.
J'ai eu le plaisir de voir ce film j'ai vraiment trouvé ce film réussi... Bcp d'action, pas mal de suspens et une fin qui laisse sans voix! Pour ma part, un film a ne pas rater... En plus, on peut dire que Sharon est plus qu'à son avantage! Vivement le 3 au plus vite.
Une suite quatorze ans après le chef duvre du thriller érotique de Paul Verhoeven ? Quand on voit le résultat de cette séquelle on ne peut que rire devant ce film prétentieux, pompeux, redondant, aussi passionnant quun ancien épisode dHollywood Night. Le réalisateur Michael Caton-Jones ne livre quune très pâle copie du film original : même structure narrative, même nombre de personnages féminins et masculins et ils ont même osé reprendre le sublime thème de Jerry Goldsmith (pour faire bien). Sharon Stone sauto-caricature et semble maquillée chez Ripolin, se croît dans un défilé de mode et ne livre quune seule expression, celle de lever le sourcil quand elle apparaît à lécran lair de demander comment on trouve son lifting. Le problème avec cette suite ben cest quon sen fout : lérotisme a complètement disparu, lintrigue est lourdingue et ne parlons pas de cette dernière demi-heure aussi risible que pathétique. La séquence douverture est débile, les personnages superficiels, le réalisateur ne créé aucune atmosphère. Pourquoi je suis allé voir cette suite alors ? Tout simplement parce-que lérotisme est un argument qui fait vendre et comme tout bon spectateur je suis tombé dans le panneau : Aucune scène osée, aucune émotion, le spectateur est vraiment pris pour un con. Sharon Stone de sa voix très « Terminator qui récite son texte » ne parvient jamais à émoustiller, David Morrissey, malgré une performance honorable (malheureusement gâchée par ses dernières scènes ridicules) ne parvient jamais à susciter le moindre intérêt à ce navet. On se demandera pourquoi, après une telle aberration artistique inutile, cette suite n'est-elle pas sortie directement en vidéo. Même les téléfilms érotiques de la période M6 en montraient plus que ce film bien trop sage, politiquement correct (ben oui, Caton-Jones n'est pas Verhoeven et ne veut pas se fâcher avec la censure). L'intrigue est digne d'un Inspecteur Derrick (ici anglais), faussement alambiquée. A oublier.
Un éminent psychiatre incapable de prendre un peu de hauteur face aux délires pulsionnels d'une nymphomane pré-ménopausée. Tel pourrait être le résumé de ce pathétique thriller, au demeurant bien conventionnel par rapport à l'aîné dont il se réclame. Si l'on consent à la miséricorde par rapport à la plate prestation de l'homme à tête de poireau servant d'acteur principal, on ne peut décidemment pas pardonner à Mrs Stone sa perpétuelle façon de surjouer, enfermant son personnage dans un grotesque plutôt consternant. A un âge où l'on est censé mûrir ses choix, la belle Sharon a dû oublier que botox et silicone tuent l'expressivité dont ce genre de film ne peut se passer s'il veut rester un tant soit peu crédible. Enfin, la seule scène qui aurait mérité une réelle attention (c'est-à-dire la confrontation psychologique entre Stone et Rampling) n'a pas été écrite. Tout le reste s'étirant laborieusement en de tristes clichés sexuels pour frippons esseulés, on se retrouve très loin de la suite attendue. Sauf peut-être pour ce qui est de la garde-robe de Catherine Tramell, véritable star du film, à laquelle ira ma seule étoile.
Une sublime Sharon Stone, bien évidemment. Mais son jeu, s'il sauve le long metrage du naufrage, accompagne un scénario modestement bien ficelé, qui a au moins le mérite d'intéresser.
L'action se déroule dans un Londres froid, gris, humide. Tout le contraire du premier volet. A San Francisco, le climat est chaud et ensoleillé. Le côté torride, luxe et classe laisse ici la place au vulgaire, au glauque, limite au malsain parfois. Du côté des acteurs, ce n'est pas mieux. Le rôle masculin (un psy de renom) est tenu par un acteur au physique de Rugbyman assez peu crédible. Tout le contraire d'un Michael Douglas en flic "à la ramasse" dans le premier film. Quant à Sharon Stone, refaite de partout (visage, seins, etc) et "botoxisée" au possible, elle n'exprime plus du tout le côté sensuel-pervers irrésistible du premier volet. Elle joue à son rôle de 1992, un peu comme si son personnage n'avait pas évolué depuis. Seulement voilà, 14ans ont passé. C'est dommage. Mais elle n'a plus vraiment les mêmes moyens qu'à l'époque. Ce n'est pas un jugement de valeur : elle a d'autres arguments aujourd'hui, c'est tout. Et comme les scènes un peu chaudes arrivent comme un cheveu sur la soupe (y-a-t-il eu des quotas???)... on ne rentre pas vraiment dans l'ambiance. En revanche, le scénario est bien écrit et bien conçu. Toute l'histoire est cohérente. C'est donc plus un problème de forme qui s'est posé à moi, et non de fond. La réussite aurait pu être au rendez-vous, mais dans un autre cadre et avec d'autres acteurs. Ou alors, avec un scénario différent, notamment en ce qui concerne la psychologie du personnage de Catherine Tramell et bien sûr aussi un jeu différent de Sharon Stone. En résumé, je pense que cette suite a été tournée 10 ans trop tard.
Si Sharon Stone a apporté quelque chose au cinéma en plus de sa superbe plastique, c'est bien l'incarnation de la vénéneuse Catherine Tramell, l'un des plus troubles personnages de ces 20 dernières années. Tour à tours séductrice, manipulatrice, victime ou tueuse, le personnage est de venu mythique en un seul film, le chef d'oeuvre de Paul Verhoeven: Basic Instinct! Mais aujourd'hui c'est Michael Caton Jones qui remet le couvert pour la suite des aventures de la trouble romancière;Sharon Stone l'interprète d'ailleurs avec le même brio et la même classe qu'il y a 14 ans. Toujours aussi inquiétante, elle partage cette fois l'affiche avec le quasi inconnu David Morrissey, psychiatre de renom qui va tomber entre ses griffes (il n'a pas le charisme s'un Michael Douglas mais s'en sort bien quand même). Le film tient en fait la route pendant une bonne heure en se démarquant du précédent: plus sombre, plus noir, plus glauque (vois la séquence de la partouze), Londres et son fog forment le théatre idéal pour suivre le macabre chemin de Catherine Tramell et la descente aux enfers du Dr Glass, manimulé de bout en bout. Malheureusement, le tout part en cacahuète dès que Sharon Stone bous fait son déhanché de tête façon "l'Oréal parce que je le vaux bien !". L'intrigue se perd en complexité, les évènements s'enchainent sans réelle cohérence pour aboutir à un final décevant (ce cri... quelle horreur). Et c'est sans compter quelques erreurs de casting (Thewlis enflic ??? Quel est l'abruti qui est allé chercher ce cachetonneur ???) En bref, un bon thriller érotique loin très loin de surpasser l'original. Et quand on pense que le 3 est déjà en préparation, on frémit d'avance...mais pas forcément pour la bonne raison. Enfin, c'est juste mon avis !
Après avoir vu ce film qui n'a pas été un mauvais moment je regardai par curiosité les critiques des autres téléspectateurs et me demandai pourquoi un tel écart-type.
Le scénario n'est pas foncièrement mauvais et donc indigne d'être regroupé aux pires navets qui font nombre et méritent la note 0.
Mais un certain nombre de problèmes font qu'il ne figurera pas parmi les chef d'oeuvre de l'histoire du cinéma.
Tout d'abord on est amené à se demander l'intérêt de faire une suite à Basic Instinct, dont le charme résidait sur le doute qui persiste jusqu'à la scène finale. Tout suite semblait donc vouer à trahir le "premier épisode". Par ailleurs, nombre polars ont fait date depuis BI, Usual Suspects, LA confidential, Seven et il est devenu difficile de surprendre dans le domaine.
On en arrive malgré tout à une suite, où le personnage de Catherine Trammel n'a pas du tout évolué mais son interprète fait preuve dorénavant d'un manque total de naturel qui sciait si bien à la relation perverse entre la violence et le désir, relation justement équilibrée dans le premier épisode, notamment gr^ce à des effets de réalisation (la meutrière qu'on ne dévisage pas dans la premiere scène de crime etc...). Ce manque de naturel est sûrement lié à l'impact qu'a eu la chirurgie esthétique sur Stone qui la met complètement en décalage avec l'image qu'on s'imagine d'une Trammel quinze ans plus agée. Un visage plus jeune, un corps plus âgé malgré deux seins refaits en plastique... D'ailleurs, on s'attend à ce qu'une manipulatrice experte trouve d'autres subterfuges plus subtils que des transformations aussi visibles. A travers ce rôle, Stone semble empêtrée dans sa hantise de funérailles cinématographiques. Elle aurait pu s'en sortir, à condition d'interpréter un autre personnage du film, par exemple le rôle du psy renommé interprété par David Morrisey complètement insipide et ennuyeux et aurait pu manipuler tout autant en restant légitime.
Que dire de cette insipidité ??? Il n'y a rien a en dire, rien a en retenir tant c'est d'une extrême longueur, c'est convenu, attendu, sans surprise... on aurait dire les scènes de cul vont un peu égayer l'ambiance, las ! elles ont été coupées au montage ! En plus, les seins sentent le colagène et l'imposture. C'est dire ! Nul, zéro, poubelle !
Evidemment, grâce au charisme de Sharon Stone, le film se regarde sans trop de déplaisir, mais tant d'indigence finit par troubler. Les choix de Michael Caton-Jones sont systématiquement mauvais comme celui de prendre ce David Morrissey qui n'a aucun charisme face à la star. On ne croit pas une seule seconde à la relation ambigue qu'il entretient avec Sharon Stone. Mais le plus gros problème du film vient d'un total manque de rythme qui fera s'assoupir les plus endurants. Non seulement les scènes de meurtres sont hors champ et anodines, mais pire, bon nombre des scènes de sexe diffusées sur le net ne sont même pas dans le produit fini, d'une tiédeur incroyable. Finalement, on se retrouve bien plus devant un film du niveau de "Sliver" ou de "Body" et même si l'histoire est une photocopie du premier, on ne retrouve aucunement le mystère et la fascination du chef d'oeuvre de Verhoeven. Non, décidément, cette suite ne se justifie à aucun moment et n'apporte rien de neuf au concept d'origine.
Franchement décevant... On a l'impression que le film ne commence réellement que vers la fin, voir jamais, c'est assez lent et l'intrigue de l'histoire tourne un peu rond... Si vous avez aimé le premier comme moi, restez sur cette bonne impression...
Personnellement j'ai adoré, intrigue halletante jusqu'à la fin, Sharon Stone toujours aussi mystèrieuse et magnifique, film très bien ficelé...non il n'y a pas à rechigner, à aller voir...