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Jeffarec
41 critiques
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1,0
Publiée le 29 septembre 2006
L'action se déroule dans un Londres froid, gris, humide. Tout le contraire du premier volet. A San Francisco, le climat est chaud et ensoleillé. Le côté torride, luxe et classe laisse ici la place au vulgaire, au glauque, limite au malsain parfois. Du côté des acteurs, ce n'est pas mieux. Le rôle masculin (un psy de renom) est tenu par un acteur au physique de Rugbyman assez peu crédible. Tout le contraire d'un Michael Douglas en flic "à la ramasse" dans le premier film. Quant à Sharon Stone, refaite de partout (visage, seins, etc) et "botoxisée" au possible, elle n'exprime plus du tout le côté sensuel-pervers irrésistible du premier volet. Elle joue à son rôle de 1992, un peu comme si son personnage n'avait pas évolué depuis. Seulement voilà, 14ans ont passé. C'est dommage. Mais elle n'a plus vraiment les mêmes moyens qu'à l'époque. Ce n'est pas un jugement de valeur : elle a d'autres arguments aujourd'hui, c'est tout. Et comme les scènes un peu chaudes arrivent comme un cheveu sur la soupe (y-a-t-il eu des quotas???)... on ne rentre pas vraiment dans l'ambiance. En revanche, le scénario est bien écrit et bien conçu. Toute l'histoire est cohérente. C'est donc plus un problème de forme qui s'est posé à moi, et non de fond. La réussite aurait pu être au rendez-vous, mais dans un autre cadre et avec d'autres acteurs. Ou alors, avec un scénario différent, notamment en ce qui concerne la psychologie du personnage de Catherine Tramell et bien sûr aussi un jeu différent de Sharon Stone. En résumé, je pense que cette suite a été tournée 10 ans trop tard.
Si Sharon Stone a apporté quelque chose au cinéma en plus de sa superbe plastique, c'est bien l'incarnation de la vénéneuse Catherine Tramell, l'un des plus troubles personnages de ces 20 dernières années. Tour à tours séductrice, manipulatrice, victime ou tueuse, le personnage est de venu mythique en un seul film, le chef d'oeuvre de Paul Verhoeven: Basic Instinct! Mais aujourd'hui c'est Michael Caton Jones qui remet le couvert pour la suite des aventures de la trouble romancière;Sharon Stone l'interprète d'ailleurs avec le même brio et la même classe qu'il y a 14 ans. Toujours aussi inquiétante, elle partage cette fois l'affiche avec le quasi inconnu David Morrissey, psychiatre de renom qui va tomber entre ses griffes (il n'a pas le charisme s'un Michael Douglas mais s'en sort bien quand même). Le film tient en fait la route pendant une bonne heure en se démarquant du précédent: plus sombre, plus noir, plus glauque (vois la séquence de la partouze), Londres et son fog forment le théatre idéal pour suivre le macabre chemin de Catherine Tramell et la descente aux enfers du Dr Glass, manimulé de bout en bout. Malheureusement, le tout part en cacahuète dès que Sharon Stone bous fait son déhanché de tête façon "l'Oréal parce que je le vaux bien !". L'intrigue se perd en complexité, les évènements s'enchainent sans réelle cohérence pour aboutir à un final décevant (ce cri... quelle horreur). Et c'est sans compter quelques erreurs de casting (Thewlis enflic ??? Quel est l'abruti qui est allé chercher ce cachetonneur ???) En bref, un bon thriller érotique loin très loin de surpasser l'original. Et quand on pense que le 3 est déjà en préparation, on frémit d'avance...mais pas forcément pour la bonne raison. Enfin, c'est juste mon avis !
Après avoir vu ce film qui n'a pas été un mauvais moment je regardai par curiosité les critiques des autres téléspectateurs et me demandai pourquoi un tel écart-type.
Le scénario n'est pas foncièrement mauvais et donc indigne d'être regroupé aux pires navets qui font nombre et méritent la note 0.
Mais un certain nombre de problèmes font qu'il ne figurera pas parmi les chef d'oeuvre de l'histoire du cinéma.
Tout d'abord on est amené à se demander l'intérêt de faire une suite à Basic Instinct, dont le charme résidait sur le doute qui persiste jusqu'à la scène finale. Tout suite semblait donc vouer à trahir le "premier épisode". Par ailleurs, nombre polars ont fait date depuis BI, Usual Suspects, LA confidential, Seven et il est devenu difficile de surprendre dans le domaine.
On en arrive malgré tout à une suite, où le personnage de Catherine Trammel n'a pas du tout évolué mais son interprète fait preuve dorénavant d'un manque total de naturel qui sciait si bien à la relation perverse entre la violence et le désir, relation justement équilibrée dans le premier épisode, notamment gr^ce à des effets de réalisation (la meutrière qu'on ne dévisage pas dans la premiere scène de crime etc...). Ce manque de naturel est sûrement lié à l'impact qu'a eu la chirurgie esthétique sur Stone qui la met complètement en décalage avec l'image qu'on s'imagine d'une Trammel quinze ans plus agée. Un visage plus jeune, un corps plus âgé malgré deux seins refaits en plastique... D'ailleurs, on s'attend à ce qu'une manipulatrice experte trouve d'autres subterfuges plus subtils que des transformations aussi visibles. A travers ce rôle, Stone semble empêtrée dans sa hantise de funérailles cinématographiques. Elle aurait pu s'en sortir, à condition d'interpréter un autre personnage du film, par exemple le rôle du psy renommé interprété par David Morrisey complètement insipide et ennuyeux et aurait pu manipuler tout autant en restant légitime.
Que dire de cette insipidité ??? Il n'y a rien a en dire, rien a en retenir tant c'est d'une extrême longueur, c'est convenu, attendu, sans surprise... on aurait dire les scènes de cul vont un peu égayer l'ambiance, las ! elles ont été coupées au montage ! En plus, les seins sentent le colagène et l'imposture. C'est dire ! Nul, zéro, poubelle !
Evidemment, grâce au charisme de Sharon Stone, le film se regarde sans trop de déplaisir, mais tant d'indigence finit par troubler. Les choix de Michael Caton-Jones sont systématiquement mauvais comme celui de prendre ce David Morrissey qui n'a aucun charisme face à la star. On ne croit pas une seule seconde à la relation ambigue qu'il entretient avec Sharon Stone. Mais le plus gros problème du film vient d'un total manque de rythme qui fera s'assoupir les plus endurants. Non seulement les scènes de meurtres sont hors champ et anodines, mais pire, bon nombre des scènes de sexe diffusées sur le net ne sont même pas dans le produit fini, d'une tiédeur incroyable. Finalement, on se retrouve bien plus devant un film du niveau de "Sliver" ou de "Body" et même si l'histoire est une photocopie du premier, on ne retrouve aucunement le mystère et la fascination du chef d'oeuvre de Verhoeven. Non, décidément, cette suite ne se justifie à aucun moment et n'apporte rien de neuf au concept d'origine.
Franchement décevant... On a l'impression que le film ne commence réellement que vers la fin, voir jamais, c'est assez lent et l'intrigue de l'histoire tourne un peu rond... Si vous avez aimé le premier comme moi, restez sur cette bonne impression...
Personnellement j'ai adoré, intrigue halletante jusqu'à la fin, Sharon Stone toujours aussi mystèrieuse et magnifique, film très bien ficelé...non il n'y a pas à rechigner, à aller voir...
3 étoiles pour l'intrigue et la splendide Sharon Stone!!!elle est toujours dans son personnage de Katerine de Basic Instinct 1 et c'est un plaisir. l'intrigue est très bien montée car on passe de certitudes aux doutes sur l'identité du meurtrier.est-ce elle ou non?jusqu'au bout on doute.
par-contre,et c'est pourquoi pas 4 étoiles,l'acteur qui l'accompagne avec un look 1er de la classe n'est pas très crédible etl'est encore moins devant une Sharon Stone manipulatrice,sensuelle et qui nous emmène là où elle veut nous emmmener!!!de toute façon,après le duo Sharon Stone/Mickael Douglas c'était quasi-impossible de faire mieux!!!
mais,je reste sur l'idée d'un excellent film et tourne le dos aux critiques qui se sont acharnées sur ce film!!!
Je m'attendais a une bonne suite, rapport au n°1 que j'avais adoré.Ben résultat, j'ai été déçu pour de multiples raisons: le doublage français de Sharon la rend beaucoup moins naturelle que dans le 1,elle est plus vulgaire que brillante, David Morrissey est complètement nul par rapport a Michael Douglas, le mystère de l'assassin disparait également vu qu'on sait a présent que c'est Tramell et les retournements de situation sont bidons ...Bref, l'unique étoile est pour le sex-appeal de Sharon Stone qui reste séductrice et manipulatrice .Pour résumer,je déconseille ce 2e Basic a ceux qui sont fans du 1er sous paine de grande déception.
Q'elle tristesse de voir cette pauvre STONE en obsedée sexuelle pour essayer de donner du piquant a une suite qui n'en n'ai pas une.Tout dans ce film est inconsistant les acteurs , l'intrigue etc...Sharon aura du mal a s'en remettre....
Je l'ai trouvé meilleur que le premier : un scénario sans faille mais compliqué à suivre par moments, une Sharon Stone toujours aussi splendide mais bourrée de maquillage à triple couche, une Sharon 2 fois plus manipulatrice, un suspense 2 fois plus intense, pas tellement de cul finalement je trouve par rapport au 1er ; bref je le recommande et je ne comprends pas les mauvaises critiques qui peuvent être données un peu partout.
Impressionnant! une preuve de plus qu'il ne faut pas se fier à l'évaluation de la presse. Un film avec la superbe interprétation de Sharon Stone ne pourrait pas être décevant et c'est elle- brillante, fatale, dangeureuse, plus fort psychologue que même les spécialistes - qui laisse un flash durable dans la mémoire après le film. Quant aux caractéristiques techniques, on appréciera la musique, une harmonique symbiose avec des coloris orientaux. Les couleurs dominantes sont évidemment sombres. Il y a cependant de superbes prises de vues avec la lumière contrastée. Un film c'est comme un parfum: est à apprécier une double fois: au moment que l'on le regarde (on le met) et l'impression (le scillon) qu'il va laisser après. Le scillon de ce Basic Instsinct est très fort:le film qui fait réfléchir. En effet, si l'on est en paix, on l'est par une simple conjecture que les personnes dangeureuses, manipulatrices ne se sont pas intéressées à nous. La seule touche regrettée personnellement: le suspens à la fin. On ne saura jamais qui était le vrai tueur.
Après avoir lu les critiques je m'attendais a un film long et ennuieux. Mais ce ne fut pas le cas Sharon Stone joue très bien la manipulatrice et on finit presque par croire ce qu'elle dit. Quand a David Morrisey il forme un nouveau duo très complice avec Sharon Stone et réussit à nous convaincre que Catherine Tramell peut être soignée. En conclusion c'est une belle suite qui se regarde avec le plus basic de nos instinct
Sans être aussi épouvantable que ce qu'on peut entendre ça et là, il faut reconnaître que Basic instinct 2 traîne quand même une belle batterie de casseroles. Le scénario du premier est photocopié, le seul effort pour se démarquer consistant à remplacer San Francisco par Londres et flic par psy (méthode déjà éprouvée avec un Jade de sinistre mémoire) : merci MS Word. Sharon Stone ayant été la révélation de la version Verhoeven, pas question de se faire piquer la vedette sur le second, c'est donc un acteur notoirement transparent qu'on lui colle dans les pattes, histoire de ne pas risquer qu'on lui fasse de l'ombre. Et de ce côté-là, c'est réussi : avec son air de boy-scout, David Morrissey est parfaitement inexistant, quand il n'est pas carrément ridicule dans les scènes où il fait son gros dur en gonglant très fort les veines du cou. On nous promettait plus de sexe, manque de bol, on nous explique gentillement que le plus croustillant a été soigneusement réservé pour l'exploitation dvd (pas sûr que ceux qui auront fait la démarche d'aller en salle se fendent à nouveau de quelques biffetons pour se retaper le bousin, fût-ce avec un supplément fesse bien garni), et ce n'est pas sur les meurtres qu'on peut se rattraper, les merveilleux effets gores de Rob Bottin sur le premier volet faisant place une poignée de morts fort chiches en hémoglobine. Une déception, donc, avec une Sharon Stone certes toujours sexy mais un peu trop consciente de sa position sur le projet pour se mettre au service d'un personnage auquel elle doit pourtant énormément, un script bas du front et une réalisation trop fade. En même temps, quand on passe après Paulo...