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Carne
78 abonnés
1 116 critiques
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0,5
Publiée le 14 octobre 2006
Je n'attendais pas grand chose de Basic Instinct 2, la critique étant assassine et la bande-annonce pas vraiment réussie, mais je pensais y voir un bon divertissement avec quelques scènes érotiques réussies. Ben bon Dieu, je suis tombé de haut ! Rythme lent, scénario convenu, scènes érotiques pitoyables (2 minutes de sexe soft sur 110 minutes de film),... Ajoutons ça une Sharon Stone plus salope que jamais avec un maquillage à la truelle et un psychiatre sans le moindre charisme (David Morrissey) pour obtenir la bouse qu'est Basic Instinct 2. Reste l'excellent David Thewlis qui ne rattrape malheureusement pas l'entreprise bien que ses apparitions sont impeccables.
Mais que ce film est long, vulgaire et surjoué par Sharon Stone. La vraie question est comment ai-je fait pour tenir jusqu'à la fin de cette bouze sans m'endormir.
Sitôt vu, sitôt oublié. Basic Instinct 2 n’est peut-être pas si mauvais que la critique le dit, mais d’une approche trop méthodique et sans âme, il n’incarne mieux qu’aucun autre film un genre et une époque : celui des thrillers de la mondialisation des années 1990/2000. Tout ce qui aurait pu donner de l’authenticité est évacué, car il n’y a d’authenticité que dans l’incarnation, l’enracinement, l’identification, et donc que dans un univers culturel historique unique. Ainsi, cette histoire américaine se déroule à Londres (réduite à un immeuble « new-yorkais » de la City et ses taxis) ; le personnage principal est impénétrable de bout en bout (dès lors comment s’identifier à lui, ne serait-ce qu’à sa supposée conscience professionnelle rigoureuse ?) et les autres personnages n’ont aucune profondeur. Sans dimension ni psychologique ni culturelle, ce film est sans relief et les éléments de tensions se réduisent à des effets de surprise. C’est là où le bât blesse : la surprise est tout l’inverse du suspense selon le maitre du genre, Hitchcock. Car le suspense repose sur la présence d’indices, et d’une complicité avec le spectateur, là où la surprise ne fait que surgir le temps d’un instant. Le thriller, qui est le genre qui a supplanté le polar, a ce défaut majeur : jouer contre le spectateur, et non avec. Il préfère nous cacher des indices, pour mieux nous surprendre à la fin, au lieu de nous en dévoiler pour nous ouvrir tout le champ des possibles. Ce qui en fait un genre cinématographique médiocre, même s’il compte de très belles réussites.
un film sordide et malsain.sans morale et qui prouve que les hommes ne sont plus les mêmes lorqu'ils ont devant eux une superbe créature. ils perdent le sens de la logique et se laissent manipuler. le doublage de sharon stone est médiocre et le film en lui même ne restera pas dans les mémoires.
Une suite sans intérêt. Sharon Stone est une caricature dans ce vulgaire film où le scénario est inexistant. Le casting et la mise en scène sont digne d'un mauvais téléfilm allemand.
Après avoir vu ce film qui n'a pas été un mauvais moment je regardai par curiosité les critiques des autres téléspectateurs et me demandai pourquoi un tel écart-type.
Le scénario n'est pas foncièrement mauvais et donc indigne d'être regroupé aux pires navets qui font nombre et méritent la note 0.
Mais un certain nombre de problèmes font qu'il ne figurera pas parmi les chef d'oeuvre de l'histoire du cinéma.
Tout d'abord on est amené à se demander l'intérêt de faire une suite à Basic Instinct, dont le charme résidait sur le doute qui persiste jusqu'à la scène finale. Tout suite semblait donc vouer à trahir le "premier épisode". Par ailleurs, nombre polars ont fait date depuis BI, Usual Suspects, LA confidential, Seven et il est devenu difficile de surprendre dans le domaine.
On en arrive malgré tout à une suite, où le personnage de Catherine Trammel n'a pas du tout évolué mais son interprète fait preuve dorénavant d'un manque total de naturel qui sciait si bien à la relation perverse entre la violence et le désir, relation justement équilibrée dans le premier épisode, notamment gr^ce à des effets de réalisation (la meutrière qu'on ne dévisage pas dans la premiere scène de crime etc...). Ce manque de naturel est sûrement lié à l'impact qu'a eu la chirurgie esthétique sur Stone qui la met complètement en décalage avec l'image qu'on s'imagine d'une Trammel quinze ans plus agée. Un visage plus jeune, un corps plus âgé malgré deux seins refaits en plastique... D'ailleurs, on s'attend à ce qu'une manipulatrice experte trouve d'autres subterfuges plus subtils que des transformations aussi visibles. A travers ce rôle, Stone semble empêtrée dans sa hantise de funérailles cinématographiques. Elle aurait pu s'en sortir, à condition d'interpréter un autre personnage du film, par exemple le rôle du psy renommé interprété par David Morrisey complètement insipide et ennuyeux et aurait pu manipuler tout autant en restant légitime.
Je m'attendait a mieux...Mais la belle Sharon Stone est toujours aussi redoutable. Mais certaines longueurs du sénario casse un peut l'intrique. Domage !
Si l'histoire est plutôt bonne et les acteurs excellents (Sharon Stone en tête), le tout manque de robustesse et de caractère. Un peu comme un vin à l'odeur enivrante mais innofensif en bouche. Plaisant même s'il manque l'essentiel, ce qui a fait du 1er volet un grand film...
Une suite quatorze ans après le chef duvre du thriller érotique de Paul Verhoeven ? Quand on voit le résultat de cette séquelle on ne peut que rire devant ce film prétentieux, pompeux, redondant, aussi passionnant quun ancien épisode dHollywood Night. Le réalisateur Michael Caton-Jones ne livre quune très pâle copie du film original : même structure narrative, même nombre de personnages féminins et masculins et ils ont même osé reprendre le sublime thème de Jerry Goldsmith (pour faire bien). Sharon Stone sauto-caricature et semble maquillée chez Ripolin, se croît dans un défilé de mode et ne livre quune seule expression, celle de lever le sourcil quand elle apparaît à lécran lair de demander comment on trouve son lifting. Le problème avec cette suite ben cest quon sen fout : lérotisme a complètement disparu, lintrigue est lourdingue et ne parlons pas de cette dernière demi-heure aussi risible que pathétique. La séquence douverture est débile, les personnages superficiels, le réalisateur ne créé aucune atmosphère. Pourquoi je suis allé voir cette suite alors ? Tout simplement parce-que lérotisme est un argument qui fait vendre et comme tout bon spectateur je suis tombé dans le panneau : Aucune scène osée, aucune émotion, le spectateur est vraiment pris pour un con. Sharon Stone de sa voix très « Terminator qui récite son texte » ne parvient jamais à émoustiller, David Morrissey, malgré une performance honorable (malheureusement gâchée par ses dernières scènes ridicules) ne parvient jamais à susciter le moindre intérêt à ce navet. On se demandera pourquoi, après une telle aberration artistique inutile, cette suite n'est-elle pas sortie directement en vidéo. Même les téléfilms érotiques de la période M6 en montraient plus que ce film bien trop sage, politiquement correct (ben oui, Caton-Jones n'est pas Verhoeven et ne veut pas se fâcher avec la censure). L'intrigue est digne d'un Inspecteur Derrick (ici anglais), faussement alambiquée. A oublier.
Au moins c'est clair : on reprend les mêmes ingrédients que le premier volet, avec des scènes plus osées, et on attend gentiment que les pigeons aillent au cinéma se faire plumer. On retrouve donc l'héroïne, la musique (magnifique cela dit), une histoire encore moins crédible dans laquelle tout le monde se connaît et couche ensemble, des scènes de boules censées apaiser notre perversité, une fin incroyable tellement elle troue le cul, etc. Non, non et non. Une suite ne doit pas être une pâle copie. Un scénario ne doit être bâclé en 10 mn juste avant de participer à un barbecue familial.
HIHIHIHIHAHAHAHAHOHOHOHO je résume ce film avec un nouveau titre : "oui-oui ne sait pas dire non-non" oui-oui c'est le psy (le personnage mâle principal) et pis.... bon je raconte pas tout, voila en gros ce qu'est Basic instinct 2, mon jeune padawan, si tu me lis actuellement sache quand même que sharon stone est magnifique même encore a son âge, par contre toute la sulfuritude, l'érotisme sous-jacent qui pointait son bout du nez dans le 1 a totalement disparu du 2, et que michael douglas a été remplacé par un âne qui ne dit pas "hi-han" mais dit "oui-oui", l'âne en question a autant de charisme dans ses yeux qu'un bovin, et le scénario est so grotesque que je devrais porter un bonnet d'âne pour m'être autant aventurer dans la sous-culture du néant vert (t'a saisi la référence, hihi c'etait un rire pathétique) bref j'étouffe de honte et j'arrête la avant de devenir méchant.
C'est avec beaucoup de plaisir que l'on retrouve 13 ans plus tard, la très séduisante Catherine Tramell dans une nouvelle affaire de meurtre aussi sombre que son actrice principale. A la fois machiavélique, mystérieuse et calculatrice, Sharon Stone nous montre qu'avec l'âge (c'est comme le vin) elle s'est bonifiée. Du charme, de l'élégance, du sexe, du voyeurisme, des mystères et du suspens, telles sont les ingrédients de cette nouvelle suite, accompagnée tout au long par Charlotte Rampling & David Morrissey. Quand à Michael Caton-Jones, après avoir réalisé entre autres, Le Chacal (1997) et Père et Flic (2002), il nous prouve une fois de plus sa capacité a révéler sur grand écran de très beaux films avec des grand acteurs, on regrettera juste que les scènes avec l'actrice Française Anne Caillon, aient disparu du montage finale, on espère qu'elles figureront dans le dvd.