Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
vivaBFG
13 abonnés
1 316 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 23 février 2022
Un bon film d'espionnage, bien confus, avec ses traitres, ses morts, les méchants, les gentils. Tout y est. C'est un avant gout des barbouzes, avec beaucoup moins d'humour. Lino Ventura joue les gros bras, les très gros bras et cela lui va plutôt bien. On ne s'ennuie pas, ca bouge dans tous les sens, ça uppercut à tous va. très divertissant. A voir par les amateurs de film d'espionnage et des fans de Lino
Ce film d'espionnage classique des années 50 assura une vrai popularité à Lino Ventura avec un rôle qui lui collera à la peau, alors qu'il n'aura été qu'une seule fois le gorille, Roger Hanin reprenant le flambeau.. Certes le film a sans doute un peu vieilli mais il se laisse encore voir avec plaisir, avec un Lino en super forme et irrésistible.
« Le gorille vous salue bien » marque le premier grand rôle de Lino Ventura et le succès fut au rendez vous. Le film ne manque pas de qualités. Rythme soutenu, interprétation de bon niveau avec Charles Vanel, Bela Darvi, Pierre Dux, (sans oublier les seconds rôles, Caussimon et Manuel en tête) mais surtout Lino Ventura qui est parfait dans le rôle du personnage créé par Dominique Ponchardier. Carrure impressionnante il dégage une force véritable, un humour certain et déjà ce charisme et cette présence qui le place en aux des acteurs du cinéma cocardier. Les scènes de bagarre, cassent toujours beaucoup de mobilier (la marque de fabrique du réalisateur) et malgré un côté too much (la voiture, vraiment ?) fonctionnent plutôt bien et Robert Berri, comme d’habitude chez Borderie, se fait dérouiller. Le film marque une des plus belle réussite de Bernard Borderie en tant que réalisateur, malgré quelques erreurs de script, qui néanmoins ne gênent pas la cohérence de l’ensemble. La plupart des acteurs du film étant aujourd’hui oubliés, le film est rangé par ignorance dans la catégorie série B. Lino Ventura confirmera l’année suivante dans « Le fauve est lâché » de Maurice Labro.
Un film basé sur le personnage du "Gorille", interprété tout en muscles par Lino Ventura. Un scénario assez bien ficelé, pas mal de scènes de bagarre et tortures à l'ancienne, des gros bras et des menaces tout en costume avec de vieilles voitures qui se soulèvent relativement facilement pour le Gorille. Pas mauvais sans être exceptionnel, ll s'agit tout de même de la première tête d'affiche de Lino Ventura.
Le Gorille vous salue bien est un bonne comédie, dans la trempe de la filmographie de Lino Ventura. Les gags marchent plutôt bien et la colère (plus ou moins) contenue des personnages de Ventura est toujours marrante à regarder. L'histoire est assez loufoque avec quelques péripéties. Ventura est excellent dans un rôle auquel il sera totalement habitué. C'est plaisant.
Comme dans beaucoup de petits films d'espionnage, le scénario devient vite peu compréhensible, ce qui aurait pu passer si au moins l'intrigue avait été passionnante, ce n'est hélas jamais le cas, il n'y a aucune tension, aucun suspense, Ventura se prend pour Hulk, soulève des canapés, des voitures, assomme deux types à la fois avec ses coudes, bref, c'est un gorille, heureusement qu'il n'a pas continué dans cette voie…. Mais bon, ça se regarde.
Le Gorille, voilà un terme qui va bien à Lino. Dans ce film d'espionnage il mène son enquête à coup de poings, démonte placard et porte. Tel un Hulk en costard, il balance canapé et chaise et retourne une bagnole à mains nues. Bon, cela reste le meilleur. Ensuite malgré les bonnes phrases, le reste est quand même bien trop bavard. D'autres volet Un autre volet suivra mais Lino refusa pour la simple raison qu'il tenait pas à camper un personnage dont-il pourrait rester enfermer. Roger Hanin le remplacera.
Un polar-espionnage comme on en fait plus, comme on ne pourrait plus en faire, ce qui lui confère toute la nostalgie d'une époque. Le temps a donné à cette série B cette chose extrêmement rare pour un petit cru: du bouquet...
Ventura en pleine ascension à l'orée des sixties aborde sa période espions à noms d'animaux exotiques qui le mènera de manière naturelle dans les bras de Georges Lautner pour un film mythique . Sûr que Lino n'aurait pas parier que l'on continuerait à parler de lui en 2011 pour ce film certes réussi mais qui ne reflète pas l'ensemble de sa carrière essentiellement dramatique. Lino toujours à la limite de la parodie est affûté comme une lame de rasoir et le smoking avec pantalon fuseau renforce encore l'impression de massivité qui le caractérise. Tout est en place pour permettre à Lino de distribuer les paires de baffes et les bourre-pif grâce au savoir faire de Bernard Borderie qui était un bon faiseur. Les seconds rôles sont pittoresques, de Caussimon à Manuel et c'est toujours avec plaisir que l'on replonge dans cette époque bénite du noir et blanc où on s'encombrait pas de manières pour dissimuler un mannequin de paille que Lino soulève et balance en lieu et place d'un truand à qui il règle son compte. Un an après Hanin endossera le costume , Lino préférant muer de Gorille en Fauve sous la houlette de Maurice Labro.
Un des premiers grands rôles de Ventura. Le scénario est gentillet, sans grands rebondissements. On apprécie la prestation de notre héros, qui laisse présager une sacrée carrière. A voir, avec avec un regard innocent et indulgent.
Un film taillé sur mesure pour Lino Ventura, tout juste auréolé de son titre de champion de catch. Bernard Borderie nous le rappelle assez dans le premier quart-d'heure : porte arrachée à mains nues, canapé soulevé sans sourciller, ... on s'attendrait presque à ce que le héros redresse la tour de Pise pour ensuite remonter l'épave du Titanic. Le côté grand-guignolesque des combats rajoute au comique de ce déferlement de prouesses, c'est encore plus fort que les Gaulois laminant une légion romaine après avoir ingurgité la potion magique. Les faux-raccords achève de décrédibiliser le film, notamment le subtil remplacement du corps du malfaiteur par un grossier mannequin juste avant son lancer dans la gueule d'un autre méchant. Il faut par conséquent prendre tout cela au second degré, et la déjà-grande classe de Lino le permet fort bien. Dommage tout de même que les dialogues ne soient pas à la hauteur, en particulier au début. Ils manquent terriblement de saveur, un peu plus travaillés et ils auraient pu conférer une autre dimension au film. Le scénario alambiqué n'est pas non plus le meilleur des atouts, en particulier dans le dernier quart-d'heure, fort déconcertant. Que reste-t-il finalement aujourd'hui de ce premier grand rôle de Lino Ventura ? Une prestance et un charisme qui raviront ses fans dont je fais partie. Attraction unique du film, certes, mais attraction qui mérite bien sûr le déplacement.
13 973 abonnés
12 478 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 23 octobre 2011
C'est le succès du "Gorille vous salue bien" de Bernard Borderie qui a lancè la carrière d'acteur du grand Lino Ventura! Cet ancien lutteur avait dèjà une bonne dizaine de films à son actif, mais il lui a fallu attendre le rôle de l'espion Gèo Paquet, dit le Gorille, inventè par Dominique Ponchardier (lui-même ancien des services secrets français), pour imposer sur les ècrans sa silhouette carrèe et ses manières viriles! Soulignons que dans les autres aventures du "Gorille", Ventura a prèfèrè cèder sa place à Roger Hanin pour se consacrer a des emplois plus complexes, tout en restant dans le registre des flics et des truands! De l'efficacitè, de l'humour, pour ce bon divertissement avec des poursuites et des bagarres en tout genre...
Géo Paquet, dit « le Gorille » (Lino Ventura), doit démanteler une filière d’espions dérobant des plans secrets de l’aéronautique. On trouve ici tous les éléments basiques du genre : héros qui se fait passer pour un malfrat, vamp essayant de soudoyer l’agent secret, rivalité entre les services, bagarres, assassinats, etc. Dans le détail, le scénario ne manque pas de qualité, mais pas non plus d’invraisemblances, ce qui importe assez peu d’ailleurs. Sa mise en œuvre est toutefois assez laborieuse, donnant une impression de lenteur et de bavardages inutiles. Les dialogues sont pourtant souvent savoureux, dans la veine de Michel Audiard (ils ne te tireront pas dessus, ils ont mieux à faire avant – avant, mais après ? – après tu te débrouilles), et la musique jazzy est de celles que n’aurait pas dédaigné Melville. Ventura et Vanel portent ce film, réalisant un duo remarquable, que le temps a bonifié. Et revoir les DS, les Buick 50’s, les 203 ajoute au charme suranné de l’ensemble. Les films d’action ont pris beaucoup de densité et sont devenus beaucoup plus spectaculaires depuis cinquante ans, ce qui fausse le jugement porté sur cette œuvre honorable, réalisée malheureusement sans panache.