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NeoLain
5 058 abonnés
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1,0
Publiée le 4 mai 2013
Un Refn ou Mads Mikkelsen joue un autiste, travail dans un vidéoclub et cinéphile puis fan de Bruce Lee, il va rencontrer le personnage de la touchante Liv Corfixen (femme du réalisateur dans la vraie vie), voilà le seul intérêt. Le reste est malheureusement inconsistant avec un final bien décevant, sans oublier une scène de fausse mise à mort complètement minable (hé oui cela arrive même à Refn).
Second long-métrage de la prometteuse carrière de Nicolas Wending, Bleeder constitue un drame humain poignant. Avec de magnifiques interprétations du casting (notamment le trio Mikkelsen-Bodnia-Buric de Pusher), Wending nous emmène au rythme d'une réalisation nerveuse aux destins de 2 couples. Une histoire d'amour se désagrège dans la violence alors qu'une autre prend vie. Surprenant et agréable !
Ce film a été réalisé en 1999 entre Pusher I (1996) et II (2004). Il y a les trois acteurs principaux de Pusher. Le film est noir et désespérant. La réalisation est bien entendu excellente. J'adore!
La passion de Nicolas Winding Refn, le cinéma, est au centre du film : Plus d'une vingtaine de réalisateurs sont cités, sans parler des quelques scènes visionnées par le personnage de Mads Mikkelsen... Du propre aveu de Refn, ce serait son film le plus personnel, ce qui crève les yeux à chaque fois que le cinéma est évoqué, et à chaque apparition du gérant du vidéo-club interprêté par l'excellent Mikkelsen. Du côté des acteurs, on retrouve le trio Kim Bodnia/Mads Mikkelsen/Zlatko Buric (Qui, dans cet ordre, ont eu les rôles principaux d'un film de la trilogie Pusher), en plus de l'actrice Liv Corfixen, la femme de Nicolas Winding Refn. Bref, vous l'aurez compris, c'est quasiment une autobiographie du réalisateur. Pour parler du film en lui-même : Plusieurs intrigues assez inégales sont mêlées, c'est malsain et filmé de manière très crue et réaliste... Mais à part ça, Bleeder ne présente aucun réel intérêt. A éviter donc, sauf pour les fans du réalisteur.
Une bonne surprise ! l'histoire est tres simple mais la mise en scene est suprenante et c'est ce qui fait le plus de ce film ! On retrouve presque tous les personnages de Pusher et on retrouve l'atmosphere de Pusher , j'ai particulierement bien aime le role de Mads Mikelen ! Pour les autres ils sont bien sans plus . On est asser perturbe car on ne s'est pas trop qui est le personnage principale , c'est a la fois l'histoire de Leo et de Leny ...Mais ca ne derange pas vraiment le visionnage du film . J'ai bien aime la fin du film , je l'est trouve tres belle ! Si on comprend bien le film encore plus ! Bref , le film est tres peu connue et dure a trouver mais si vous en aver la possibilite et que vous etes fan de Nicolas Winding Refn et de Pusher , regarder le ! Vous ne devriez pas etre decu !
Le meilleur film de W.Refn , sans une seule arrière pensée de faire du commercial et de plaire à la plus large majorité comme l'impose de nos jours les grands studios , Un film à la portée réaliste filmé avec poésie et maitrise : plan , musique tout est parfait pour une histoire forte avec de vrais personnages comme on en voit trop rarement : les sentiments tout en justesse sont là avec ses interruptions de violence . A voir pour les amoureux du cinema
On retrouve ces existences fragiles toujours à deux doigts de l'implosion, propre au cinéma de Refn. Trois des acteurs de Pusher sont à nouveau présents. Moins rythmé que Pusher, il offre cependant de nombreuses qualités. L'immersion de la caméra dans la vie quotidienne est parfaitement maîtrisée. Les dialogues, interrompus par des silences pesant, angoissent. Les personnages sont incapables de la moindre introspection. C'est angoissant, triste, nourri par un suspense syncopé. Il faut découvrir ce cinéma !
(...) Sans atteindre le statut ou la qualité d’un Bronson ou d’un Drive, ou de la trilogie susnommée, le film reste malgré tout de très bonne augure et laissera cet éternel goût un peu amer qu’ont les films du réalisateur, nous laissant la gorge un peu serrée devant les scènes présentées. Savoir donner des fins qui laissent pantois, c’est aussi ça le talent de ce grand réalisateur. Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-drame/critique-bleeder/
C'est surement son film le plus autobiographique, ou du moins c'est mon impression. C'est peut-être le fait que j'en connais un peu plus sur lui et sur sa personnalité, qui m'a amené à percevoir Bleeder ainsi. Réalisé quelques temps après le premier Pusher, Refn réutilise les mêmes ingrédients. On suit un groupe de personnes, qui ont à priori aucune histoire particulière, dans une ville paumée où règne la monotonie et l'ennui. Un jour, le quotidien morne de ces personnes est complètement chamboulé lorsque Leo découvre les sensations que peuvent éprouver la violence. En assistant à un règlement de compte dans une discothèque, Leo va prendre goût à la violence, lui qui paraissait pacifique. Sa relation avec Louise et va en prendre un coup, et va réveiller l'instinct fraternel de Louis. Leo deviendra beaucoup plus distant et plus cru, avec sa femme et va commencer à dire ses 4 vérités à propos de leur futur bébé. Comme dans pas mal de ses films, la relation père de famille- fils constitue un des sujets principaux du film, et on sent que Refn a envie de nous montrer ce qu'il a pu ressentir lorsqu'il a appris pour la première fois qu'il était Papa. En regardant un de ses interviews j'ai appris qu'avant Refn était quelqu'un de très nihiliste et narcissique, et que son premier gosse a vraiment bouleversé sa vie et lui a appris le sens des responsabilités. C'est ce qu'on ressent pleinement lors des relations entre Leo et sa femme Louise. Renf disait également qu'il ne jurait que par l'art, d'où le personnage de Lenny, gérant d'un vidéo-club. Il est incapable de parler d'autre chose que de cinéma et se comporte de manière très immature avec les filles, dont LA fille, qu'il n'ose même pas aborder. Encore une fois Refn signe un film très réaliste. Il sait comment mettre en scène le quotidien des gens, et leurs réactions face à la violence. Les scènes d'amour entre Lenny et Louise sont vraiment très bien représentées, ce sera un aperçu de ce qu'il sera capable de faire dans Drive. Il est capable d'apporter sa touche personnelle à une histoire qui parait simple sur le papier.
Avant de m'attaquer à la trilogie Pusher de Refn, je me suis décidé à regarder ce Bleeder qui semble pas mal y ressembler. Les mêmes acteurs, dans la froideur du Danemark. Alors en gros c’est pas trop mal, sans non plus bousculer des montagnes. Disons que dans le genre c’est bien fait. On a à faire à un groupe de mecs d’une trentaine d’années qui se retrouve chaque semaine pour regarder des films ensemble. Parmi eux un autiste-cinéphile (belle interprétation de Mads Mikkelsen) qui bosse dans un vidéoclub, le patron du vidéoclub, un futur père de famille qui y loue des films, ainsi que le beau-frère de ce dernier. L’histoire se centre principalement sur les histoires d’amour du premier et du troisième, aussi différentes soient-elles. Le film montre comment des hommes sans histoires peuvent déraper sans trop prendre conscience des conséquences. C’est plus un drame qu’un thriller, c’est sans prétention, il y a quelques scènes qui valent le détour comme la présentation des personnages au début qui m’a beaucoup plu, ainsi que certains plans-séquences caméras à l’épaule. Le seul défaut qui me vient à l’esprit c’est sans doute le manque de rythme, il y a des moments un peu creux et lents où on divague un peu. Mais un bon film dans l’ensemble.
Maintenant que j'ai vu tout les films de Nicolas Winding Refn, je peux le dire : "Ce type est un génie !". Bleeder est le premier film du "jeune" réalisateur danois, et pourtant on retrouve déjà cette fulgurance, cette habilité pour la mise en scène. Ce premier long-métrage s'inscrit un peu dans la même lignée que la trilogie "Pusher", d'un point de vue esthétique et spatio-temporelle. On y retrouve les trois acteurs qui interprétaient un des personnages principaux de chaque film (Kim Bodnia, Zlatko Buric et l'exquis Mads Mikkelsen). Les deux films sont tournés en langue danoise et l'intrigue de Bleeder et de "Pusher" se passent tout deux à Copenhague. Et pour finir les quelques ressemblances, la réalisation allouée aux deux long-métrages est quasi identique, un stylé posé mais énergique, lent et brutal, avec quelques longueurs mais pourtant ultra bien rythmé. Je dis toujours ça sur ses films, mais probablement un de ses meilleurs, tout les fanboys de NWR se doivent impérativement de le voir. Un pur kiff !
Deuxième film de Refn après le premier "Pusher", on y voit grosso modo les mêmes protagonistes: Mikkelsen en cinéphile autiste (ces deux termes sont ils dissociables finalement???), Buric en mec cool (ça change de Milo) et Bodnia qui a le don de se mettre dans la crotte (Léo ici, Franck dans Pusher). Ainsi, Léo, pauvre gars qui n'inspire pas vraiment la sympathie, apprend qu'il va être père... ce qui aura pour conséquence de le faire sombrer dans la folie, assez rapidement ma foi... Refn filme des scènes de violence incroyable, qu'il laisse échapper sans qu'on s'y attende. Moins abouti que ses autres films, mais mission accomplie avant la sortie de "Drive": j'ai vu tous ses films, et c'était un plaisir!
Refn a un talent fou pour ce qui est de filmer dans le registre de la violence et du malsain au travers de personnages et d'histoires on ne peut plus banales. Typique du réalisateur, dans la veine de Pusher, avec cependant un concept encore plus malsain et délirant, ce à quoi je ne m'attendais pas du tout.