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JimBo Lebowski
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2,5
Publiée le 21 mai 2016
Un peu un parent pauvre de "Pusher", second film de Refn alors qu’on dirait vraiment son tout premier, et ses défauts généralement inhérents, si en terme de subtilité et de justesse Mikkelsen écrase tout le reste alors qu’il n’est pas réellement au centre de l’histoire c’est qu’il y a un problème, le personnage de Leo on le voit trop venir et les scènes violentes manquent d’impact (sauf une ou deux), la mise en scène est d'ailleurs assez faiblarde, après heureusement il y a une ambiance mais ça ne rattrape pas vraiment l’affaire. Pas foncièrement mauvais mais décevant, enfin pour ma part.
Le film m'a scotché par sa sensibilité , et son rapport direct avec le spectateur . Le ton réaliste permet de donner un élan poétique à travers la violence sourde qui est parfaitement retranscrite à l'ecran par une camera et une direction tout en finesse des mouvements. Un 5/5 à noter que les musiques sont aussi sublimes . Je conseille d'y jeter un oeil .
Dans le registre très réussi du 1er Pusher du même N.W. Refn, Bleeder est une série noire ultra-réaliste. Le film est nerveux, proche des personnages, sans artifices. L'histoire prend en compte tous les petits ratés, les aléas qui parsèment la vie quotidienne de petits truands ratés. Refn nourrit une sorte de tendresse pour ses personnages, même s'il ne leur lance aucune bouée de sauvetage. Un film beau et rêche.
Première déception dans la filmographie de Refn pour ma part... Le film a beau être court, je me suis pas mal fait chier. Enfin, j'exagère un peu, mais disons que je suis très loin d'avoir trouvé ça palpitant. Je suis surpris qu'il date d'après Pusher premier du nom puisque ce Bleeder semble avoir des défauts d'un premier film que n'a pas forcément Pusher, et surtout de gros problèmes de rythme, d'écriture.
En fait le seul personnage auquel je crois un peu c'est celui de Mikkelsen, le type qui a sans doute un syndrome d'asperger et qui ne sait et ne peut que parler de cinéma. J'aime bien, j'aime également sa relation toute timide qu'il peut avoir avec la fille, même si ce n'est pas non plus foufou.
Par contre les autres, moarf, ils ne m'intéressent pas trop, non seulement c'est un peu trop écrit, mais en plus je n'y crois pas. Le film ne fait rien pour rendre le personnage de Leo intéressant ou attachant non plus... Du coup on se retrouve avec ce type qui est au centre du film et qui est très unilatéral, si on excepte une scène vers la fin et donc son sort m'importe peu, voire pas du tout. Surtout que son destin est on ne peut plus prévisible.
Le personnage de Louis fait des trucs qui n'ont aucun sens et qui mettent plus en danger sa soeur qu'autre chose...
Alors je veux bien qu'ils soient tous un peu tarés, mais quand même... il y a un moment il y a un peu de bon sens à avoir, surtout lorsque les personnages sont motivés par le fait de protéger leur famille.
Il reste donc que Mikkelsen, mais ça ne suffit pas pour sauver le film. Bon ça se regarde, mais bon... j'ai connu Refn plus violent, plus viscéral, plus inspiré. J'ai trouvé la mise en scène pas forcément mauvaise, mais loin des coups d'éclats qu'il a pu avoir dans sa carrière et ce n'est pas les quelques trop rares idées bien senties noyées au milieu d'autres plus discutables (le fondu sur fond rouge) qui vont me faire changer d'avis.
Bleeder est un peu une surprise pour moi,bien que j'ai aimé la trilogie Pusher et globalement la filmographie de Nicolas Winding Refn,je n'attendais pas grand chose de ce film.Et au final bon petit film qui s'inscrit parfaitement dans la lignée des Pusher (ambiance froide voir glauque,rythme lent,plans très colorés si cher à ce bon vieux Refn,réalisation caméra à l'épaule...).Avec un Kim Bodnia aussi bon que dans Pusher et un Mads Mikkelsen qui n'a rien à prouvé,on vit avec eux la descente aux enfers du personnage principal.Seul petit reproche un début un peu long dans lequel il ne se passe pas grand chose.
Un film qui dit enfin ma violence faite aux femmes surtout quand elle sont enceintes et que leur compagnons sont restés des petits garçons jaloux. En parallèle se forme un autre couple timide certes mais peut-être plus tolérant, le seul espoir de ce film très noir.
Film tres difficile a trouver. Un scenario simple mais qui est realisé d'une maniere tellement maitrisée que nous sommes pris dans cette tension qui monte crescendo et toujours la bande son qui est pile au bon moment. Mon acteur fetiche (mickelsen) est toujours aussi bon et dans un autre registre que ses precedents et roles suivants.
Un bon film Nicolas Winding Refn qui m'a un peu fait penser a la trilogie "Pusher" pour son réalisme, sa violence mais aussi les acteurs "Kim Bodnia" et "Zlatko Buric". On retrouve aussi le talentueux "Mads Mikkelsen" ! J'ai bien accroché quoi que c'est un peu lent au début!
Bleeder est semble t-il le film le plus personnel de NWR, cela se ressent nettement ici avec des personnages banales et un scénario assez simpliste juxtaposés à la puissance de la réalisation, ce qui donne un film très humain et réussi!!
L'épaisseur scénaristique n'a jamais été la grande spécialité de Nicolas Winding Refn mais par une habile combinaison de personnages attachants malgré leur côté crade et une atmosphère poisseuse on peut parvenir des fois à l'oublier (pour le premier et le troisième "Pusher" et surtout pour "Drive" !!!) ; mais pas là... Déjà le personnage principal, même si on peut saisir ses motivations (société pourrie gangrenée par la violence et le racisme, boulot de merde, appart de merde, etc...!!!) , n'est guère attachant passant trop vite par la case "violence barrée" pour cela et aussi parce qu'il n'est pas psychologiquement convaincant. Ensuite l'histoire hésite constamment entre étalage d'une passion cinéphile (l'interminable liste de réalisateurs, énorme...!!!) et portrait peu reluisant d'une société et des losers qui vont avec sans qu'on trouve véritablement au moins un certain équilibre. Reste qu'il y a des scènes sympas en particulier celles où le personnage joué par Mads Mikkelsen drague une serveuse, qui sont remarquables par leur justesse. Enfin le futur réalisateur de "Drive" est dans l'ensemble capable de beaucoup mieux faire...
Le deuxième film de NWR reste relativement méconnu. Entre la "trilogie" Pusher (mythique pour les férus de cinema underground) et ses succès récents (Bronson, Drive), il n'y a pas de quoi rougir pour ce film qui reprend avec succès les ficelles et le casting du premier Pusher. Les fans de Refn ne seront pas déçus. Les autres découvriront peut-être le style et la narration (si personnelle) du réalisateur danois. Sans dévoiler la fin, je trouve que le film est construit comme une double boucle temporelle, avec les parcours à la fois parallèles et décalés des personnages de Bodnia et Mikkelsen. En ce sens, l'ultime plan (avec toute la symbolique qu'on lui associe) n'est pas une surprise pour qui a interprété le film comme moi. Et le titre du film prend alors tout son sens. On regrettera sans doute le manque d'approfondissement de certains thèmes (le racisme de Louis) et personnages. Sur ce dernier point, le rôle secondaire attribué à l'excellent Zlatko Buric est une injustice spectaculaire, qui ne sera réellement lavée qu'avec Pusher 3... des années plus tard !
Mouef mouef mouef, film inégal qui dégage une ambiance un peu trop glauque, propice à la violence : je n'aime pas les scènes avec le personnage principal qui est un bel enfoiré qui ne dégage aucune sympathie et hélas le film est centré sur le lui et c'est la partie la moins intéressante (mais rien d'étonnant à ce que NWR favorise cette partie du film). Mais par contre je trouve les scènes entre Lenny le timide cinéphile et Léa plutôt intéressante (en opposition à toutes violences), jolie et poétique à leur façon. De même que les dialogues de sourds par moment et qui font preuve de minimalisme. Niveau casting, je ne retient que la performance de Mads Mikkelsen qui est encore une fois très bon. Donc globalement, ce film ne m'a vraiment pas emballé.
Bleeder est le second long-métrage du talentueux Winding Refn et si ce film n'est pas toujours follement passionnant à suivre le réalisateur Danois maîtrise mieux ici la mise en scène que dans que sa précédente réalisation (le 1er Pusher) ; on trouve déjà plus ou moins son style avec une atmosphère très travaillée, un aspect malsain et de la violence. On remarque de suite qu'il veut nous impressionner avec des effets de caméra, plongée, contre-plongée, on sent qu'avec cette histoire finalement banal du mal-être humain il veut se distinguer dans la manière de l'aborder et ça marche. Les acteurs sont bons (plusieurs avaient déjà joué dans Pusher) en particuliers Mads Mikkelsen qui est sans doute le personnage le plus touchant avec son histoire d'amour de timide. Sinon au début est cité dans un vidéo-club une vingtaine de cinéastes et ça flatte car je connais la plupart (il y en a peut-être 2 ou 3 dont je n'avais jamais entendu parler) même Jean Rollin est cité, je présume que ce sont les réalisateurs qu'affectionnent Nicolas Winding Refn.
Plutôt que voir la série Pusher d'une seule traite, j'ai décidé d'aborder le ciné de Nicolas Winding Refn par ordre de sortie. On continue donc cette incursion en territoire danois par Bleeder. Rien de dépaysant finalement, que ce soit d'un point de vue spatio-temporel ou visuel. On retrouve en effet le très bon trio Mikkelsen-Bodnia-Buric de Pusher, et les procédés techniques déjà usités par le réal pour créer une ambiance glauque et confinée. Pas grand chose de nouveau sous le Soleil, tout juste change t-on en fait de milieu, et encore. Ici, pas de plongée dans la pègre danoise, mais simplement une escale aux côtés d'une bande de potes issus d'un milieu tout aussi modeste, qui vivent dans leurs rêves pour oublier une réalité morose. Bleeder tend donc davantage vers le drame que vers le thriller, mais se suit quoi qu'il en soit très bien, grâce à un découpage narratif en paliers très agréable. Le film a des hauts et des bas mais Refn sait assurer quelques petites décharges aux moments opportuns pour maintenir l'intérêt. Bon faut pas pousser hein, on est quand même loin des incroyables sursauts de Drive, avec qui Bleeder partage au passage une obsession du réalisateur : la mise en scène d'un homme qui se fait violent et sauvage lorsqu'il se sent acculé (thème également central dans Pusher - pauvre Kim Bodnia, il en prend décidément plein la gueule !). Bleeder est également, via le personnage d'un très bon Mikkelsen, l'occasion pour Winding Refn d'offir une jolie déclinaison du cinéphile, sans doute en grande partie calquée sur sa propre obsession pour le 7ème art. Bref, un petit film réaliste et simple, mais aussi une oeuvre très personnelle. Agréable en tout cas.
On retrouve dans Bleeder l'ambiance, l'esprit et une réalisation proche de la trilogie "Pusher", ce qui n'est pas pour me déplaire. L'histoire est simple mais fourmille de séquences intenses, entretenu par des dialogues minimalistes. A noter en plus, les grandes prestations des acteurs dont trois ne sont ni plus ni moins que les personnages principaux des "Pusher".