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    Bleeder
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    Vinz1
    Vinz1

    186 abonnés 2 449 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2017
    On retrouve dans « Bleeder » des qualités de Refn que l’on aura dans ses films suivants, à savoir : une mise en scène léchée, une gestion des silences sensible et une excellente direction d'acteurs. Toutefois, le choc annoncé sur l’affiche n'est pas au rendez-vous, probablement parce qu'après ce film datant de 1999, il a réalisé des métrages beaucoup plus viscéraux. Ici, certaines scènes traînent en longueur mais heureusement que les acteurs, avec en tête, Mads Mikkelsen, subtilement utilisé à contre-emploi, sont très bons et qu’ils rendent le long-métrage beaucoup plus appréciable, même si par moments, on a l’impression de voir du sous-Tarantino discutant avec son pote Roger Avary dans un vidéoclub !
    mx13
    mx13

    249 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2018
    Un bon film de Winding Refn qui a permis à Mikkelsen de percer. Un film avare en dialogue, mais puissant en matière de pur cinéma. Les images parlent, le corps parle. D’horribles personnages aussi charismatiques qu’ils soient constituent un très bon film. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    12 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    Tournée en 1999 au Danemark, 3 ans après « Pusher » (1996), Bleeder resort en 2016 dans les salles françaises. Un film incontournable, si l’on aime la carrière de Nicolas Winding Refn : ambiance suffocante, personnages peu bavards, violence sous-jacente. Encore un conte moderne, avant la suite de Pusher II et III, Bronson, Drive, Only God Forgives...
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Tourné en 1999, le deuxième film de Nicolas Winding Refn était jusqu’alors inédit en France.

    « Bleeder » reprend les mêmes décors (la banlieue grise de Copenhague), les mêmes acteurs (Kim Bodnia qui ne percera pas et Mads Mikkelsen qui deviendra une star mondiale) et la même histoire que « Pusher ». Comme dans son premier film, Winding Refn filme les bas-fonds de la capitale danoise, ses losers, ses petits trafics. Rien de romantique dans sa caméra mais au contraire un goût pour l’hyperviolence qui ira crescendo dans ses films suivants.

    Léo (Kim Bodnia), le héros de « Bleeder », vit avec Louise qui attend un enfant. Lenny (Mads Mikkelsen) est célibataire et travaille dans un vidéo-club. Le film raconte la lente dérive du premier dans la violence et la rédemption du second dans l’amour.

    « Bleeder » offre un portrait touchant de Winding Refn sous les traits de Lenny. Comme son personnage, sa cinéphilie – il voit dix à douze films par semaine – le coupe du monde. Comme son personnage, il est amoureux – c’est Liv Corfixen qui deviendra Mme Winding Refn à la ville qui interprète le rôle de la serveuse draguée par Lenny.

    « Bleeder » n’est pas un chef d’œuvre. Il n’a pas la prétention de l’être. C’est un petit film tourné avec quatre bouts de ficelles par un réalisateur qui n’a pas trente ans et sa bande de potes. C’est une curiosité cinéphilique pour les fans de « Drive », « Only God Forgives » et « The Neon Demon ».
    matt240490
    matt240490

    86 abonnés 1 063 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2016
    Comme d'autres avant lui, Bleeder témoigne parfaitement d'un paradoxe des plus déconcertants : par l'absence de soutien voire par le manque de budget, le métrage, ici du désormais célèbre Nicolas Winding Refn, auteur de Drive, voit sa sortie internationale retardée de quelques années. En effet, c'est en 1999 qu'il sort en salles obscures danoises, après avoir marqué par son approche relativement symbolique. Avec son casting désormais "endémique", puisque la plupart se retrouvera derrière Pusher, le réalisateur aborde avec tact les notions d'amour et de haine, distinctement matérialisées par une spirale de violence et une ode à la grâce. Casting à l'époque inconnu, mise en scène typique à la photographie froide, la production aux allures de Dogme 95 n'en finit pas d'étonner, en partie pour le talent qui préfigure déjà.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2016
    Un film choc.... franchement éprouvant. D'une dualité assez impressionnante. Un amour presque platonique et d'une grande humilité et de l'autre, l'amour bestial et violent face à la pauvreté sociale.
    Dur et difficile sur la fin mais stylistiquement d'une grande liberté.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    186 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2016
    Quelle claque ! Effectivement le film ne conviendra pas forcément à tout le monde, mais pour les amoureux de la trilogie Pusher dont je fais partie, ce film est un immense réservoir d'idées géniales. L'humour (quand ce n'est pas le rire aux éclats) et la violence se côtoient volontiers dans un style punk métal moderne qui pourrait faire pâlir Quentin Tarantino. Une belle brochette d'acteurs dont les 2 principaux ont depuis fait leur trou dans le cinéma. Vraiment le meilleur à l'affiche actuellement (même si c'est une reprise de 1999)
    Jeo Jo
    Jeo Jo

    14 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2016
    Libre et sans fioritures, avec une violence très graphique, le style est déjà perceptible pour le futur réalisaveur de Drive et Only God Forgives. C'est pourtant un essai, un brouillon sur le fond même si c'est très maîtrisé. On remarque ce sens du cadrage, l'importance de la couleur et ce montage façon clip, très en vogue dans les années 90. Proche du style de Scorsese, on pense souvent à Reservoir dogs dans ses accès de violence, mais aussi à Trainspotting qui narre également les journées d'un groupe de copains banlieusards, l'humour danois à la place ... Pour dire que le film est ultra référencé, l'action gravite qui plus est autour d'un vidéo club, tenu par le génial Mads Mikkelsen. Les cinéphiles seront comblés. A déconseiller en revanche aux âmes sensibles, la violence est frontale et profonde.
    cylon86
    cylon86

    2 548 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2016
    Enfin visible sur grand écran en France, "Bleeder", la deuxième réalisation de Nicolas Winding Refn permet d'éclairer le parcours du cinéaste de manière intéressante. Y retrouvant quasiment tout le casting de "Pusher", il brosse le portrait de personnages paumés dans un Danemark guère reluisant. Tout y semble insalubre, raciste, vide, déprimant et violent. Dans ce qu'il considère ce "monde de merde", Léo ne veut pas que sa femme Louise accouche. Confronté à une paternité qui s'annonce et à un beau-frère violent, il commence à sombrer tandis que Lenny, employé d'un vidéo-club qui ne parle que de cinéma tente timidement de séduire une jeune femme qui lui plaît. Lenny, enfermé dans sa bulle, sera d'ailleurs le seul à ne pas sombrer dans la violence. Au contraire avec ce personnage incarné par le toujours aussi excellent Mads Mikkelsen, Refn esquisse de la tendresse très touchante tandis que Léo se perd dans la violence. Pas toujours convaincant dans sa spirale de descente aux enfers, le film fonctionne plus du côté de Lenny et de l'attachement qu'on peut éprouver à son égard. Le reste des personnages est assez antipathique et le scénario (clairement pas le point fort du cinéaste) finit par montrer ses faiblesses. Cela dit, les thèmes abordés ne manquent pas de l'être avec une véritable envie de cinéma de tous les instants, ça suffit largement pour nous plonger dans le film et ce d'autant plus que chez Refn, il y a toujours quelque chose à décortiquer.
    dagrey1
    dagrey1

    100 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2016
    Léo et Louise qui vient de tomber enceinte vivent en couple dans un appartement insalubre. Apprenant la nouvelle de sa future paternité, Léo perd peu à peu le sens de la réalité et, effrayé par la responsabilité de sa nouvelle vie, sombre dans une spirale de violence. Son ami Lenny, cinéphile introverti travaillant dans un vidéo-club, tombe fou amoureux d'une jeune vendeuse de fast food et ne sait comment le lui dire…Tandis que Louis, le frère de Louise, videur dans une boite de nuit, s'enfonce dans le racisme et la violence.

    Deuxième film de NWR après "Pusher", "Bleeder" est bien dans le ton du premier long métrage de NWR: désenchanté, crade, glauque et réaliste. Bénéficiant d'une photographie bien saturée, le film montre à la manière d'un documentaire comment le Danemark n'a pas échappé au "déclinisme" contemporain, montrant des gens ordinaires se comportant de façon extrême face aux évènements.
    Le film ne raconte pas grand chose au final pour mieux laisser exploser la violence en fin de métrage.
    Le "pétage de plomb" n'est jamais loin et NWR, cinéaste de la radicalité qui aime filmer le coté sombre des choses laisse retomber sur ses protagonistes la violence de son courroux artistique devant un spectateur simultanément las et horrifié.

    Coté casting, le réalisateur fait de nouveau appel à Kim Bodnia (Leo) et Zlatko Buric (Kitjo) , déjà présents dans Pusher. Figure également au générique Madds Mikkelsen (Lenny) et Levino Jensen dans le rôle de Louis.

    J'ai trouvé le film inconfortable à défaut de l'avoir réellement apprécié. En cela, le réalisateur a certainement atteint son objectif.

    Depuis, NWR a parfaitement troublé son image, "soufflant le chaud et le froid" entre "Drive", film de commande qui a cartonné, "Only God forgives" qui a plu à ses fans de la première heure et "The Neon Demon" qui a divisé.
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    30 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 octobre 2016
    Ce film a été diffusé à la télévision française, sur Ciné Frisson, le jeudi 7 novembre 2013. Refn est devenu célèbre en France avec sa trilogie “Pusher”, sur le trafic de drogue au Danemark, dont je n’ai vu que le premier épisode, sorti en 1996 et qui m’avait suffi. Je n’avais pas voulu voir les deux autres, datant de 2004 et 2005. Ces trois films, et aussi “Bleeder”, ont pour acteur Mads Mikkelsen, acteur atypique et dont le dernier film, “Michael Kohlhaas”, est français. Et puis, Refn a connu le triomphe avec son “Drive”, tourné aux États-Unis, et réussi à duper tout le monde et passer pour un maître du cinéma. Or son film suivant,“ Only God forgives”, a permis de prendre conscience que Refn, n’ayant rien à dire, se contente de mettre sa technique et sa culture cinématographique au service d’histoires où éclate sa maladie mentale – ce qu’on aurait dû percevoir dès le début, puisque tout n’y est que violence gratuite et débile, poussée jusqu’au sadisme.

    Les beaux déplacements de caméra, les éclairages savants, les décors violemment colorés... et les abondantes citations de titres de films ne parviennent pas à dissimuler qu’il ne montre que des idiots ne connaissant rien en dehors de l’hystérie, et des actes aussi violents qu’absurdes. Un exemple tiré de “Bleeder” : le personnage central, spoiler: apprenant que sa petite amie est enceinte, et qui ne veut pas d’enfant, la frappe. Le frère de cette femme, pour le punir, paie un sidéen pour qu’il injecte au coupable un peu de son sang, afin de lui coller le sida. L’autre, dès lors, certain de mourir – c’est absurde, on ne perd pas forcément à cette loterie, dont le résultat peut en outre se faire attendre des années –, veut lui rendre la monnaie de sa pièce. Pour cela, il se tire une balle dans la main, et, avant de se suicider, l’arrose de son propre sang, croyant ainsi le contaminer à son tour.

    Ce tombereau de bêtise est en général pris très au sérieux par nos critiques, qui en bavent d’admiration.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 octobre 2016
    C’est en raison de la notoriété acquise par le réalisateur danois Nicolas Winding Refn avec ses films « Drive », « Only god forgives » et récemment « Neon demon » qu’on s’intéresse à une de ses premières réalisations qui n’a pas été distribué en France à l’époque. Ainsi Bleeder est sorti au Danemark en 1999 et ne sort en France qu’en octobre 2016. Il s’agit de son second film, Pusher étant le premier. Dans ce film, on se rend compte que Refn est un cinéphile car toute l’histoire tourne autour d’un vidéo club, qui offre au film ces scènes les plus intéressantes car le reste autour de cette histoire de famille m’a plutôt ennuyé. On retrouve dans Bleeder cette violence qui caractérise le cinéma de Refn, ainsi qu’un peu de sa patte graphique, mais comme la plupart de ses œuvres, le scénario n’est pas très abouti.
    Alexandre B.
    Alexandre B.

    6 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2016
    Bleeder est le seul film de Nicolas Winding Refn que je n'avais pas vu...et c'est un monument ! Un vrai bonheur de retrouver le style "Pusher" qui a fait la renommée de NWR dans ses jeunes années. Ce "retour aux sources" contient néanmoins une mise en scène plus sensible que son grand frère, ce qui rend l'attachement à ses personnages d'autant plus grand.
    Cerise sur le gâteau : Mads Mikkelsen est (toujours aussi) génial et très touchant dans ce rôle du cinéphile timide (qui rappelle beaucoup le réalisateur...). À voir absolument au cinéma pour profiter au maximum de sa magnifique restauration 4K !
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2016
    Fondu au rouge

    Même si Bleeder affiche une approche formelle et plastique qui s’apparente aux règles esthétiques du Dogme 95 avec sa caméra à l’épaule, son image un peu sale, ses acteurs très naturels et ses scènes qui donnent l’impression d’être improvisées, le film dénote et montre déjà l’émergence d’une volonté artistique atypique chez le danois. Bleeder s’impose comme la genèse d’un style, le témoignage de la naissance d’un auteur. D’une part, Nicolas Winding Refn tente des plans originaux : on y trouve des plongées vertigineuses, des travellings au ras du sol et des close-ups extrêmes qui donnent une impression de claustrophobie, d’enfermement. D’autre part, le réalisateur emploie aussi des couleurs très marquées, caractéristique qui se retrouve dans ses réalisations suivantes. Drive est dominé par le bleu et le vert, Only God Forgives par le rouge, et The Neon Demon nous offre une palette de couleurs très électriques. Ce travail est amorcé dans Bleeder avec l’utilisation fréquente de fondus au rouge, teinte vive qui évoque avant tout la violence, mais aussi l’amour.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    701 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2016
    Très proche du style et de l'ambiance de la saga Pusher, NWR nous replonge une fois de plus dans des travers familiaux et comportementaux des plus asphyxiants. Sombre et morose, d'un réalisme pessimiste, NWR parvient à créer une empathie des personnages, loosers détestables, a l'égard du spectateur. Entrecoupé de plans sublimes, cette histoire tragique passionne par sa beauté mortelle.

    https://m.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
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