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Fred E
10 abonnés
310 critiques
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2,5
Publiée le 28 octobre 2024
Un film inégal je dirai. Un scénario très simpliste, des dialogues très pauvres mais une réalisation qui interpelle par moments, notamment au début du film. Le rythme est très lent.
Mouef mouef mouef, film inégal qui dégage une ambiance un peu trop glauque, propice à la violence : je n'aime pas les scènes avec le personnage principal qui est un bel enfoiré qui ne dégage aucune sympathie et hélas le film est centré sur le lui et c'est la partie la moins intéressante (mais rien d'étonnant à ce que NWR favorise cette partie du film). Mais par contre je trouve les scènes entre Lenny le timide cinéphile et Léa plutôt intéressante (en opposition à toutes violences), jolie et poétique à leur façon. De même que les dialogues de sourds par moment et qui font preuve de minimalisme. Niveau casting, je ne retient que la performance de Mads Mikkelsen qui est encore une fois très bon. Donc globalement, ce film ne m'a vraiment pas emballé.
Tournée en 1999 au Danemark, 3 ans après « Pusher » (1996), Bleeder resort en 2016 dans les salles françaises. Un film incontournable, si l’on aime la carrière de Nicolas Winding Refn : ambiance suffocante, personnages peu bavards, violence sous-jacente. Encore un conte moderne, avant la suite de Pusher II et III, Bronson, Drive, Only God Forgives...
Tout comme Pusher, ce deuxième film de Nicolas Winding Refn est plutôt lent, encombré de dialogues ultra-réalistes à la façon Nouvelle Vague et ponctué de scènes de violence crue, dans un quotidien assez minable où évoluent des personnages à la fois ratés et attachants. C’est d’ailleurs un des talents principaux du réalisateur danois que de sublimer ainsi la médiocrité sociale en insérant quelques touches d’humour (« je ne suis pas raciste, je mange aussi des falafels ») et de tendresse (la scène où Lenny tente de séduire maladroitement Léa).
C’est aussi avec plaisir qu’on retrouve plusieurs acteurs déjà présents dans Pusher et qu’on retrouvera dans d’autres films ou séries : Kim Bodnia (Bron et The witcher), Zlatko Burić (Triangle of sadness/Sans filtre) et Mads Mikkelsen, qu’on ne présente plus et qui tiendra sur ses solides épaules le Valhalla Rising du même Winding Refn.
Sur le plan de la réalisation, on reste dans le même ton que Pusher : réaliste, caméra à l’épaule, en plans lents ou saccadés lorsque l’action s’intensifie. Un style encore en construction mais qui déjà gère la tension de manière irréprochable. On notera le clin d’oeil à Hubert Selby, Jr. (Léa qui cherche un livre de l’auteur), qui scénarisera Fear X, le troisième film de Winding Refn.
Une très grosse déception... J'attendais vraiment de voir ce film après avoir adoré la trilogie Pusher. Je m'attendais à voir un film surprenant, et c'est le cas c'est vrai, mais le scénario est assez baclé, les personnages secondaires sont franchement inutiles. L'histoire de Lenny m'est apparue complètement hors sujet car elle ne relève d'aucune utilité pour l'intrigue principale. Et puis les scènes manquent de liant, le cheminement qui mène Léo vers la folie n'est pas bien mené du tout. Bref, déception.
Un film qui dit enfin ma violence faite aux femmes surtout quand elle sont enceintes et que leur compagnons sont restés des petits garçons jaloux. En parallèle se forme un autre couple timide certes mais peut-être plus tolérant, le seul espoir de ce film très noir.
La passion de Nicolas Winding Refn, le cinéma, est au centre du film : Plus d'une vingtaine de réalisateurs sont cités, sans parler des quelques scènes visionnées par le personnage de Mads Mikkelsen... Du propre aveu de Refn, ce serait son film le plus personnel, ce qui crève les yeux à chaque fois que le cinéma est évoqué, et à chaque apparition du gérant du vidéo-club interprêté par l'excellent Mikkelsen. Du côté des acteurs, on retrouve le trio Kim Bodnia/Mads Mikkelsen/Zlatko Buric (Qui, dans cet ordre, ont eu les rôles principaux d'un film de la trilogie Pusher), en plus de l'actrice Liv Corfixen, la femme de Nicolas Winding Refn. Bref, vous l'aurez compris, c'est quasiment une autobiographie du réalisateur. Pour parler du film en lui-même : Plusieurs intrigues assez inégales sont mêlées, c'est malsain et filmé de manière très crue et réaliste... Mais à part ça, Bleeder ne présente aucun réel intérêt. A éviter donc, sauf pour les fans du réalisteur.
Un bon petit film indépendant danois qui traite du mal être humain de plusieurs protagonistes vivant dans un quartier populaire. Ces personnages gravitant chacun dans la vie des uns et des autres sont néanmoins bien différents avec leur propres problèmes. Un gérant de vidéoclub qui a des troubles de sociabilisationt et qui se réfugient dans les films. Un pauvre type, futur père de famille insatisfait de sa vie très modeste. Une femme amoureuse mais subissant des violence conjugale. Un voyou de bas étage qui aurait probablement voulu exercer un autre métier. Le destin de chacun se terminant plus sombrement que d'autres. Certains personnages aurait mérité une approche psychologique un peu plus travaillé mais en essayant d'en profiter pour accélérere rythme qui se plus ressentir plus lent par moment. Mais globalement, c'est un film dramatique humain, sans prétention, de courte durée qui permet de voir autre chose de temps en temps que de gros blockbusters.
Bleeder est un peu une surprise pour moi,bien que j'ai aimé la trilogie Pusher et globalement la filmographie de Nicolas Winding Refn,je n'attendais pas grand chose de ce film.Et au final bon petit film qui s'inscrit parfaitement dans la lignée des Pusher (ambiance froide voir glauque,rythme lent,plans très colorés si cher à ce bon vieux Refn,réalisation caméra à l'épaule...).Avec un Kim Bodnia aussi bon que dans Pusher et un Mads Mikkelsen qui n'a rien à prouvé,on vit avec eux la descente aux enfers du personnage principal.Seul petit reproche un début un peu long dans lequel il ne se passe pas grand chose.
Le film m'a scotché par sa sensibilité , et son rapport direct avec le spectateur . Le ton réaliste permet de donner un élan poétique à travers la violence sourde qui est parfaitement retranscrite à l'ecran par une camera et une direction tout en finesse des mouvements. Un 5/5 à noter que les musiques sont aussi sublimes . Je conseille d'y jeter un oeil .
Bleeder est le seul film de Nicolas Winding Refn que je n'avais pas vu...et c'est un monument ! Un vrai bonheur de retrouver le style "Pusher" qui a fait la renommée de NWR dans ses jeunes années. Ce "retour aux sources" contient néanmoins une mise en scène plus sensible que son grand frère, ce qui rend l'attachement à ses personnages d'autant plus grand. Cerise sur le gâteau : Mads Mikkelsen est (toujours aussi) génial et très touchant dans ce rôle du cinéphile timide (qui rappelle beaucoup le réalisateur...). À voir absolument au cinéma pour profiter au maximum de sa magnifique restauration 4K !
un 1er jet avant les chefs d'oeuvres que sont pusher one two three... l'atmosphère, la tension, les dialogues... du pusher light ! désolé de me contenter de comparer à la trilogie, mais vraiment tous les élements sont semblables. Un film à voir, Milo en forme ça fait plaisir :=)
Dans le registre très réussi du 1er Pusher du même N.W. Refn, Bleeder est une série noire ultra-réaliste. Le film est nerveux, proche des personnages, sans artifices. L'histoire prend en compte tous les petits ratés, les aléas qui parsèment la vie quotidienne de petits truands ratés. Refn nourrit une sorte de tendresse pour ses personnages, même s'il ne leur lance aucune bouée de sauvetage. Un film beau et rêche.
Un film choc avec de la violence et des dialogues qui viennent un peu noyer l'ennui dans l'ensemble général, après l'histoire est pas mal, le réalisateur s'est attardé sur les tensions sociales de quatre banlieusards danois et de deux histoires d'amour opposées , ou l'un des protagonistes "Léo" a du mal à gérer la future naissance de son fils et sombre petit à petit dans la violence et de l'autre "Lenny" qui tombe amoureux d'une serveuse dans un snack et ne sait pas comment lui dire, le sujet a bien être traité dans l'ensemble est et intéressant, malheureusement je n'ai pas accroché à tout le film car il y avait des moments où l'on s'ennuyer, mais ça reste correct tout de même, la réalisation quant à elle est bien gérée par le réalisateur avec des plans bien choisis pour la thématique abordée. Enfin quant aux acteurs, ils tiennent assez bien leurs rôles.