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🎬 RENGER 📼
7 201 abonnés
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1,0
Publiée le 7 septembre 2024
7 ans après la 4ème guerre mondiale, la Terre est ravagée et n’est rien d’autre qu’un désert lunaire où errent quelques âmes en peine. Vic est l’un d’eux et tente de survivre accompagné de Prof, un chien pas comme les autres, puisque ce dernier a le don de télépathie.
Adapté de la nouvelle éponyme d'Harlan Hellison (édité en France sous le titre de "Vic et Blood : Les chroniques d'un gars et son chien"), il est le second et dernier long-métrage en tant que réalisateur de l'acteur L.Q. Jones. Méconnu du grand public et pourtant précurseur dans son genre, ce film post-apo n’est pas sans rappeler Mad Max 2 (1981) alors qu’il est pourtant sorti 4 ans avant Mad Max (1979) et nous entraîne dans un road movie mêlant le western et la Série B.
Apocalypse 2024 (1975) reflète parfaitement l’époque dans laquelle il a été réalisé, avec toutes les craintes liées au contexte de la guerre froide. Les protagonistes évoluent dans un monde déshumanisé, ce qui explique pour quelle raison l’humanité n’est plus que l'ombre d’elle-même et que la seule personne à faire preuve d’une once d’intelligence n’est autre que le chien spoiler: (Vic se comporte comme un parfait saIaud, c’est un queutard qui ne pense qu’à une chose, baisǝr la première fille venue, quitte à devoir la violer s’il n’a d’autre choix).
Le film peut être vu comme un conte philosophique, avec ces deux civilisations opposées, avec d’un côté le monde extérieur où règne la violence et de l’autre, le monde souterrain faussement idyllique. Pour ma part, je suis resté totalement en dehors du film, je n’ai pas réussi à y adhérer, sans doute est-il trop perché pour moi. Le personnage campé par Don Johnson est parfaitement détestable mais ce qui m’a réfréné le plus ici, c’est le chien télépathe qui détecte aussi bien les Hurleurs que les femmes (idéal pour Vic qui a les roupettes qui le démangent). Sans oublier les nombreuses ruptures de ton et son “humour” caustique à travers un climax dont personne n’aurait osé imaginer spoiler: (Prof est sur le point de clamser, délaissé par son maître. En quittant le monde souterrain avec Quilla, Vic le retrouve et décide de se faire un bon gueuleton des familles. On comprend alors que Quilla a fini dans l’assiette des deux compères).
Un film post-apo précurseur , qui a sans doute inspiré en partie "Fallout" . Il s'agit d'une farce grotesque , au cynisme absolu , qui renvoie avec bonne humeur l'homme à sa barbarie inaltérable : la violence, la mort, la civilisation, l'amour ; tout ici ne suscite que dérision et indifférence. Les civilisés sont grimés et stériles . Les vagabonds de la surface se perpétuent dans l'absurde . Le chien nous ramène à l'essentiel : bouffer ; et à la seule relation d'amitié qui ne triche pas. Une oeuvre étrange et injustement méconnue.
De ce film, je ne savais qu'une chose : dans un monde post apocalyptique, un gosse capable de parler avec son chien tente de survivre. Un sujet qui m'a très vite intéressé. Mais c'est seulement aujourd'hui que je le regarde.
L'histoire est plus riche que prévue, tout un pan de l'intrigue ne m'avait pas été dit. C'est tant mieux, ce fut une belle surprise. malheureusement, le film accuse quelques fautes de rythme, la faute à un déroulement d'action parfois trop lent mais aussi, et surtout, à un manque d'objectif clair. L'univers est tout de même bien écrit et la fin assez étonnante. Le plus intéressant du film, au final, reste la relation entre ce garçon et le chien. Il est d'ailleurs dommage que Bleed soit absent pendant toute une partie.
L.Q. Jones n'est clairement pas un grand metteur en scène mais son talent suffit à rendre les scènes lisibles, l'action compréhensible. On aurait certainement préféré un artisan capable d'en foutre plein les yeux avec un budget riquiqui, ou bien un perfectionniste qui aurait peut-être éclaté le budget mais aurait rendu un film à l'esthétique léchée. Au lieu de ça, on a affaire à un visuel typique des années 70 : décors épurés, pelloche crade, costumes un peu cheap mais poussiéreux. Ça suffit en soi pour raconter cette histoire sordide, car non, ce n'est vraiment rose ce film malgré l'aspect comique des premières minutes. Enfin, les acteurs sont bons : d'un côté on a la plantureuse Susanne Benton dont la poitrine avait déjà attiré mon attention dans le "Catch-22" et de l'autre on a Don Johnson qui nous montre qu'avant d'être un sex symbol, il a été ... un sex symbol de 17ans ! Je ne comprends pas qu'il n'ait jamais eu l'occasion de percer plus que ça, se contentant d'être une star du petit écran. Il est pas mauvais, il est même bon, il est beau gosse... Peut-être que si Tom Cruise n'avait pas existé, Don Johnson aurait eu une chance de briller davantage. Mais si Tom Cruise n'avait pas été de ce monde, je ne serais ptet pas cinéphile non plus.
Bref, "A boy and his dog" est un film un peu long, un peu lent à cause d'un objectif un peu trop vague, mais qui reste passionnant pas son univers délirant.
Une ambiance originale avec des dialogues assez "crus" surtout pour l'époque. Une intrigue qui part un peu dans tous les sens, mais toutefois servie par de bons acteurs. Et surtout cette fin incroyable et totalement inattendue qui fait rire jaune et vous laisse sur le c**. Une véritable curiosité du genre.
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3,0
Publiée le 21 octobre 2010
A la limite de la fantaisie, avec un ton qui semble parfois à la limite de la parodie, et qui est en tout cas très marquè par la bande dessinèe, une sèrie d'oeuvres mineures illustrent cependant assez bien le courant d'un cinèma de science-fiction qui oscille entre la parabole contemporaine et l'anticipation devant davantage à l'imagination des auteurs qu'à une rèalitè prècise! Le trop mèconnu "Apocalypse 2024" de L.Q. Jones met en scène un monde futur revenu à l'ètat sauvage tout en assortissant ce contexte d'une situation humoristique: un chien parlant et pensant! On y propose une parabole sur la civilasation amèricaine à travers l'amitiè d'un survivant et de son toutou face aux entitès mystèrieuses des "Hurleurs". Malgrè des moyens rèduits, un beau film de S.F èvoquant la Terre au sortir d'une troisième guerre mondiale...
Estampillé S.F. et comédie ce film post-cataclysmique qui est bien de son époque 1975 est davantage de l'outrance et de l'horreur. On comprend l'idée de comédie juste sur le fait du chien dont le personnage principal est le compagnon avec lequel il parle presque en continu pendant une bonne partie du film. Outrancier, vulgaire et violent voici un bon gros spoil de la fin spoiler: la fille finit en nourriture . Cela donne une idée du ton général, un humour bien années 70 complètement cynique et vulgaire dénonçant des excès par d'autres excès pratiquement pire sans rien montrer au dela.
Un peu n importe quoi ... après une apocalypse nucléaire un individu et son chien qui parle peregrinne dans un désert occupé par une population qui survit sur les décombres de son ancien monde. C est sympathique de retrouver Don Johnson en amont de Miami Vice dans ce rôle étrange. Tant qu il reste dans ce monde d en haut cela tient presque la route malgré le manque de moyens de ce film. Un pre-Mad Max de ce côté ... puis ça vire en passant dans le monde sous-terrain au grand délire ... manque d inspiration ? Bon enfin, c est vraiment trop vintage ... on se croirait dans un mauvais épisode des mystères de l Ouest avec ses décors en carton pâte et son scénario ´timbre poste ´ dommage...
Un chef d'oeuvre de cynisme, tout simplement épatant par son réalisme et son ambiance surprenamment assez légère.Rares sont les films qui arrivent à nous faire ressentir de l'empathie pour un personnage qui serait de nos jours perçu comme la pire des ordures.
Ce film est génial, les acteurs sont bons, les décors épurés sont authentiques, seul hic, les maquillages un peu ratés des "gens d'en bas", sinon, ce film est une référence du genre post-apocalyptique ! Si vous avez aimé, vous aimerez Malevil (1981) qui est tout aussi bon, voire meilleur !
Si vous aimez le post apocalyptique, vous pouvez être intéressés par le film "Apocalypse 2024". Un jeune homme et son chien télépathe se promènent dans un monde ravagé. Au début, on a du mal à s'attacher à un personnage qui ne pense qu'à "tringler", mais au fur et à mesure que l'histoire se déroule, on finit par apprécier cet ovni sans morale, trash et vulgaire, qui date quand même de 1975. Malheureusement, avec nos films lisses et propres actuellement, peu de chance de revoir une aussi belle invention...
Un film post-apocalyptique atypique assez éloigné de la foule des sous-Mad Max en carton, puisqu'il a l'audace de traiter de sujets plus intelligents que la baston entre punks, en n'employant son genre que comme décor au lieu de faire reposer tout le scénario et la réflexion dessus. Je vous conseille quand-même la lecture de la nouvelle du même nom par Harlan Ellison, étant donné que certains détails de l'histoire ont été modifiés pour le film.
"Apocalypse 2024", "A boy and his dog" dans sa version anglaise, est un film comme on en voit rarement, empli d'une certaine poésie désertique, étrange, très Fallout avant l'heure, et repose sur un duo encore plus étrange. Si le concept du chien télépathe a de quoi faire rire à première vue, il n'en reste pas moins le charme de ce film déroutant, qui représente un monument, peu connu de tous, du genre post-apo. L'histoire, avec tout le cynisme qu'elle sous tend, (un homme solitaire en quête de femmes, un chien blasé et obsédé par la nourriture, le tout dans un monde dual, désertique et dangereux en haut, prospère mais non moins violent en bas) , captive le spectateur, et ce du début à la fin, et quelle fin! Mais n'en révélons pas trop... Bref, un film a voir (et a revoir!) impérativement.