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DaftCold
20 abonnés
213 critiques
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0,5
Publiée le 7 novembre 2018
J'ai horreur de mettre une note aussi basse, c'est même la première fois. Mais c'est la première fois qu'un film arrive à m'énerver. J'ai peut être manqué le second sens qu'il présente, mais moi ce que j'ai vu, c'est un film qui a deux pauvres musiques du domaine public qu'on te mets en boucle, des choix et mises en scène cinématographiques inintéressants et un gosse de 12 ans frustré de pas pouvoir "posséder" une femme... T'as 12 ans et c'est ta mère, sérieusement, c'est débile. Je veux bien comprendre le message, un enfant de 12 ans qui veut être traité comme adulte, C'est assez classique et important comme sujet. Mais là c'est absurde. Le long métrage manque toutes les occasions de faire quelque chose de bien, il reste constamment dans sa flaque de boue et patauge dedans en croyant que c'est de l'eau. Bref, c'est ridicule et malaisant comme film.
En adaptant le roman d’Alberto Moravia, Mauro Bolognini s’intéresse davantage à la confrontation cruelle d’Agostino à une bande dont le chef, un pédophile, est attiré par ce garçon de 12 ans. Le mélange d’attirance et de répulsion à la suite d’expériences plus ou moins douloureuses, est sans doute du à l’influence de Pasolini dont Bolognini était proche. En revanche, le détachement de la relation oedipienne est peu traité, si ne ce n’est dans quelques rares scènes de promenade en bateau dont la symbolique et picturale scène de la promenade en gondole près du cimetière de Venise. Par moment un peu tiède (surtout en comparaison des précédents films du cinéaste), sans critique sociale, la fin des illusions de l’enfance, malgré toutes ses qualités, laisse l’impression que le cinéaste s’est trop retenu, sans doute par soucis d’élégance. Dommage car Paolo Colombo et Ingrid Thulin sont parfaits.
Agostino (ou la fin de l'innocence) nous plonge dans un rapport amoureux oedipien entre une mère et son fils, les rapports sont tellement troubles que l'on a une impression familière d'avoir déjà vu ce rapport fusionnel dans un autre film (une autre série) : Psychose (Bates Motel), qui est sorti approximativement la même année qu'Agostino. A la différence, Agostino ne veut pas devenir sa mère, et se projette donc vers un groupe de jeunes garçons dépendant d'un homme au pouvoir de persuasion effrayant. Auprès d'eux, il cherche à s'affirmer et à se trouver. Pour ma part, je trouve Agostino beaucoup plus proche sentimentalement de Sandro que de l'homme, mais ce n'est que mon avis. Je regrette que le film ne soit pas égal, on voit plus le rapprochement avec le groupe de jeune que de l'éloignement avec sa mère. Le roman n'était pourtant pas écrit ainsi.
j'ai lu le livre et j'aimerai bien voir le film sortira t'il un jour en dvd ce serai bien d'en toucher un mot aux éditeurs comme rené chateau par exemple ?..... je pense qu il ne faut pas compter sur la télé ( car eu mis a part de nous les briser avec leurs redif d'angelique les de funes et autres... ils ont completement oubliée le cinéma de qualité.
Adaptation d'un roman de Moravia, on a plutot l'impression d'etre devant la transposition à l'écran du premier livre de Pasolini (Les Ragazzi). Oeuvre melant la fin de l'innocence d'un enfant, la découverte du monde et sa trivialité. L'influence de Pasolini se retrouve lors de la rencontre du garçon avec un groupes de jeunes voyous qui excerce un mélance d'attirance et de répulsion sur lui. Bolognini dans ses films les plus personnels a toujours traité le thème de la sexualité trouble, on y retrouve ici l'attirance de l'enfant pour sa mère, son malaise et sa dépendance vis à vis d'elle, dont il essayera d'y mettre un terme par les rencontres avec les "ragazzi". Il en ressort une trivialité sexuel, un mélange de provocation et d'homosexualité.