Nous voici avec un énième et sans surprise thriller pour la ménagère de moins de 50 ans.
Jamais prenant, jamais bouleversant, reprenant toutes les ficelles classique de l'arnaque montée en épingle.
On a donc droit à la situation de famille pas heureuse, de la minette pas farouche qui montre ses gambettes pour attirer le pauvre type.
Imaginez donc la scène : une belle nana genre Jessica Alba qui s'assiérais en face de moi me fixant de son regard de braise (je fantasme, je sais) puis me murmurerais à l'oreille : "ça te dis qu'on sorte ensemble, tu m'attires vachement".
Et là, moi le mec normal, qui se fond dans la masse, je me dis "quelle chance!". À aucun moment, je ne remettrais en doute mon incroyable charisme ou sentirais quelque chose de louche se préparer. Je me dirais : "Allez, vas-y Jeannot, elle est pour toi, celle-là! "
[revenons à l'histoire après cette digression source de nombreux fou-rires]
Bon, après ça arrive le bad guy, alias Vincent Cassel, méchant de service dans tous les derniers films américains, démontrant là toute l'étendue de son talent...
Puis, il menace et obtient l'argent du type un peu bébête.
Mais voilà, le couillon découvre le pot-aux-roses, puis le gentil schtroumfs se transforme en sombre (et plate) copie de Charles Bronson, et va faire justice lui-même (selon l'adage suivant : "si tu veux que le travail soit bien fait, fait le fais toi-même").
Et retour à la case départ, mais maintenant que l'abcès est crevé, il retrouve sa chère famille et peut vivre enfin en paix.
Comme quoi, pour que les Américains soient heureux, il leur suffit juste d'être victime de criminels et de les buter. Sacré leçon de vie, les gars!
Allez, je vais me remater Usual Suspects, parce que ça, c'est du Cinéma.