Une description hilarante et acerbe du monde de la publicité. Christian Gion se hisse pour ce film à l'égal d'un Jean Yanne......... Les rapports sociaux et d'argent dans l'entreprise sont décris de manière incisive.......... Blier est comme d'habitude superbe et Perrin fait du Perrin, on aime ou pas...... ce film est truffé de petites phrases qui font mouche tel que le titre balancé par Blier à son chauffeur ou bien "s'il y a un cadavre dans le placard, trouve-le, s'il n'y en a pas, on en mettra un".......cynique et réaliste......
Trop long et pas assez d'humour ! J'ai aimé le spot publicitaire sur les stylos. Idem pour le stylo déshabillé qui est assez fun mais dans l'ensemble, trop peu de bonnes répliques et le personnage "gentil" n'attire pas la sympathie, par son manque de charisme et son je-m’en-foutisme continu. On s'attache davantage au grand patron et ses répliques assassines. Sans plus pour une guerre des publicitaires. On ne voit pas assez de produits ni de bonnes affiches et bien vite, l'histoire tourne en rond dans un gros bazar !
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2,5
Publiée le 11 août 2013
Plusieurs comèdies des annèes 70 posent des problèmes, du moins des questions qui sont dans l'air du temps et si des rèalisateurs consacrès dans le long-mètrage s'essaient, pour des raisons alimentaires, à la publicitè, rèciproquement des rèalisateurs consacrès dans la publicitè s'essaient, pour des raisons symètriquement opposès, au long-mètrage! il faut reconnaître que le passage de cinèastes de films publicitaires au long-mètrage n'a pas toujours donnè des rèsultats spectaculaires! Nous sommes avec "C'est dur pour tout le monde" en pleine satire des moeurs contemporaines où Christian Gion a l'ambition de donner un tèmoignage sur le mètier publicitaire! Pisser, c'est le secret de la santè (thalassothèrapie oblige) pour Bernard Blier (parfait) dit « le vieux » qui se trouve à la tête de la première agence sur le marchè! Mais l'audace de Francis Perrin va crèer un sèrieux bouleversement dans la boîte! Le film est servi par une bonne distribution (dans un rôle très secondaire, Caroline Cartier a beaucoup de charme en secrètaire) mais la rèalisation souligne les faiblesses d'une mise en images un peu vieillotte même si la confection des pubs de l'èpoque est sympa à voir...
En cette époque de giscardisme triomphant qui préfigure la fin des Trente Glorieuses, l'irrévérencieux Jean Yanne vient de faire un triomphe en passant derrière la caméra pour deux pamphlets raillant la société de consommation qui progressivement modifie les comportements ("Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" en 1972, "Moi y'en a vouloir des sous" en 1973). Christian Gion qui démarre une carrière de réalisateur de comédies légères qui le mènera jusqu'aux abords des années 2000 (16 films au total), s'engage dans la brèche ouverte par Jean Yanne, aidé pour l'écriture du scénario par le déjà très aguerri, Jean-Louis Richard, scénariste de quatre films de François Truffaut dont "La peau douce".(1963) et "La nuit américaine" (1973). "C'est dur pour tout le monde" se brocarde assez méchamment l'univers de la publicité qui est alors en pleine expansion pour le résultat que l'on connait aujourd'hui. Bernard Blier déjà présent dans les deux films de Jean Yanne précités, incarne une parodie du publiciste persuadé que son pouvoir à berner les consommateurs comme ses clients est sans limite et qui va apprendre à ses dépends qu'il y a toujours plus malin que soi. Le grand acteur est comme à chaque fois inénarrable, capable de nous faire passer d'une émotion à l'autre d'un simple battement de cil. A ses côtés Claude Piéplu en adjoint corvéable à merci est comme toujours impeccable. De son côté Francis Perrin qui commence alors à percer montre les limites de son jeu largement emprunté à Pierre Richard, le côté lunaire en moins. On s'amuse beaucoup à la vision de cette pochade qui nous permet de revoir Robert Castel dans son rôle habituel de pied noir jamais vraiment atterri sur le sol français, Hubert Deschamps toujours aussi grincheux et le tout jeune Bernard Le Coq dont on sent qu'il en a sous la pédale. A leurs côtés les charmantes Caroline Cartier, Muriel Huster (sœur de Francis) et Nicole Rouge agrémente une petite comédie sans prétention qui malgré tout délivre son message. On peut se demander si Christian Gion n'a pas rendu là son meilleur travail.
C'est vrai que déjà rien que regarder le début d'un film mollasson c'est dur, mais si en plus il y a Francis Perrin en train de faire le niais là ça devient beaucoup trop dur pour continuer!
Pourquoi certaines comédies marchent et d'autre pas? Tout le monde a oublié ce film qui sans être génial est loin de démériter. Par un effet boomerang, Bernard Blier en super forme pique la vedette à Francis Perrin, en tenant un rôle cynique et suffisant qui lui va comme un gant, c'est un vrai plaisir de le voir jouer. Le film a une qualité essentielle, il est superbement découpé ce qui fait qu'on ne s'ennuie jamais, En revanche on ne rit pas souvent mais on sourit volontiers aux bons mots et aux situations. On regrettera une fin un peu rapide, mais c'est un film plein de bonne humeur.
Petite comédie sociale comme il s'en faisait à l'époque, la présence de Blier irresistible en patron de pub cynique est essentielle. On voit donc que rien n'a changé, aujourd'hui il faut encore suppporter ces personnages dans toutes les émissions tv ou ils sont reçus comme des messies.
Un magnat de la publicité embauche un jeune plein de talent. Le film respire les années 70 avec ce côté contestataire sympathique, une sorte d'anticapitalisme jovial. Le film vaut pour Blier et Perrin, tous les 2 parfaits dans leurs rôles. La description de la publicité est savoureuse. Une comédie à découvrir.
Un gros navet. Pas drôle et assez chiant. Comme beaucoup, j'ai été attiré par la présence de Bernard Blier à l'affiche, mais son talent comique est exploité à 10 %. "C'est dur pour tout le monde", un film qui porte finalement bien son nom.
En ancien publicitaire qu'il est, le réalisateur Christian Gion règle leur compte à un milieu et à une profession dont le mercantilisme souvent cynique témoigne du mépris porté au consommateur. Pots de vin et trafics d'influence sont parmi les moyens courants qu'utilise le magnat de la pub Paul Tardel pour étendre son pouvoir. Au coeur de la satire, Gion oppose l'intouchable Tardel à l'entreprise d'un jeune homme ambitieux aux prétentions de chevalier blanc de la publicité, pour qui le respect du client et la qualité du produit vanté sont essentiels. On trouve dans le film quelques vérités sans doute bonnes à dire, et l'argumentation satirique, surtout au début, n'est pas sans une subtile insolence. La comédie est plaisante et, quoiqu'un peu terne sur le plan de la mise en scène, elle dest certainement la meilleure de Christian Gion. Celui-ci trouve en Bernard Blier un interprète de choix. Sa composition de l'autoritaire Tardel, avide de puissance puis agacé par les succès de son jeune concurrent, est mémorable. Face à lui, Francis Perrin et son personnage apparaissent un peu légers et, surtout, moins drôles.
Ce petit film est bien distrayant en nous montrant toutes les coulisses du monde de la publicité, leur façon (fictive ou réelle?) de considérer les clients que nous sommes. C'est bien interprété mais le scénario aurait mérité un peu plus de consistance pour nous amener au bas de l'échelle de l'infamie. Ici, c'est beaucoup trop rondement menée, et la "guerre" ne dure guère. A voir par les amateurs de comédie caustique, et les fans de ces deux grands que sont Francis Perrin et Bernard Blier.
Bernard Blier est excellent comme toujours. Perrin toujours aussi mauvais. Rien de tel qu'un réalisateur de pub pour faire une critique acerbe de la publicité dans un film.