Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
weihnachtsmann
1 141 abonnés
5 121 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 26 décembre 2018
La rencontre est franchement gnan-gnan. Stewart a son air ahuri pas très charmeur.... Il faut attendre qu’il rentre dans sa famille pour relever un peu le côté comique du film. « Essuyez votre bouche, nous n’avons pas le même rouge!! » Malgré tout le récit ne va pas loin et tourne même un peu en rond. Décevant au final
Une comédie romantique drole réalisé et produit en 1938 par George Stevens mais qui possède aussi quelques longueurs !! Ca me fait un peu mal au coeur de dire ça parce que j'aime bien ce cinéaste qui a fait des grands films dans sa carrière mais je me suis un peu ennuyé. L'histoire d'un professeur originaire de campagne qui tombe sous le charme d'une chanteuse comme un coup de foudre et décident de se marier mais la tache ne va pas ètre facile dans les familles pour les dissuader. La mise en scène se tournant les 3/4 du temps dans des décors intérieurs est soignée. Il y a très peu de musique et c'est dèja pas mal. James Stewart était jeune à l'époque de ce long métrage mais il était très bon, n'importe quelle genre lui allait très bien. A ses cotés, il y a la belle Ginger Rogers qui est charmante plus des comédiens dans les seconds roles qui sont excellents. Regardable mais qui ne marquera pas les esprits.
On ne le dira jamais assez, Ginger Rogers était vraiment une brillante actrice de comédie. Et ce n'est dans ce film où elle est encore plus ravissante que d'habitude qui pousse à dire le contraire. Son duo avec un James Stewart, qui aura ses galons de star l'année suivante "Mr. Smith au sénat", fonctionne admirablement bien. L'idée de départ est piquante, les personnages sont très bien croqués, quelques scènes sont franchement hilarantes. Il y a juste les dernières dix minutes qui déçoivent un peu car trop répétitives et n'évitant pas la lourdeur des poncifs raciaux avec le personnage d'un serveur noir. Autrement même si tout le potentiel comique et piquant de l'idée de départ n'est pas parfois suffisamment exploité, le reste constitue un très bon divertissement qui se place sans problème dans la moyenne des comédies de l'Âge d'or hollywoodien.
Une comédie typique des années 30. Sur une trame scénaristique certes très mince, un homme épouse une jeune femme et prend peur lorsqu'il doit la présenter à ses parents, "Mariage incognito" réjouit par sa gaieté et ses quelques scènes bien menées. En effet, le film possède quelques jolies moments, tels que les deux conjoints, obligés de passer la nuit dans des lieux différents, dormant chacun avec la figurine du gâteau de mariage représentant l'autre. Et puis quel plaisir de voir Ginger Rogers se battre avec Frances Mercer; d'assister à la danse endiablée, Ginger Rogers oblige, de celle-ci et de sa belle-mère; de voir les tentatives désespérées et peu discrètes de Stewart et Rogers pour faire tomber le lit escamotable et ainsi faire passer un message à l'autre (car le sort a visiblement décidé de les empêcher de consommer leur mariage). Dans un de ses premiers rôles importants, James Stewart impose déjà son personnage de jeune homme timide, maladroit et charmant mais également ici fils à papa car maintenu par celui-ci dans une position infantile et contre qui il devra s'élever pour pouvoir devenir adulte.
A voir une comédie aussi moyenne que Mariage incognito (1937), on mesure mieux le talent des Cukor, Lubitsch ou Capra, experts en la matière. Car il ne suffit pas davoir James Stewart, Ginger Rogers, ou Charles Coburn, pour compenser un scénario médiocre. Il eut aussi fallu une mise en scène beaucoup plus inventive. Seule l'ouverture du film, qui voit Stewart en fils de bonne famille succomber au charme des nights clubs, et la danse exécutée dans une chambre à coucher sont des scènes dignes des réussites du genre. Le reste est pure routine sentimentale.
Ça commencerait assez bien, par une belle scène de quiproquo : un James Steward en jeune frère à la pureté proche de la niaiserie face à une Ginger Rogers sortant de scène et encore toute essoufflée bref... parfait. Ensuite, tout va aller très vite, trop vite peu être, une histoire sans réel rebondissement et globalement bâclée. On aura plutôt du mal à finir le DVD même si nos efforts se verront récompensés par quelques scènes que les fans de Gingers pourront se repasser en boucle - comme cette bagarre avec Frances Mercer (cette seule scène sauve le film, magnifique) ou la chorégraphie avec James Stewart et la belle mère devant un patriarche incrédule. Bah finalement... ça vaut p't'être le coup!