Film d' animation plutôt fait pour les petits que les grands . Mais on passe un bon moment de détente avec une histoire plaisante à suivre et sans temps mort dès qu' elle est lancée . Les voies de Lambert WILSON, Jean RENO et Emma DE CAUNES font le reste.
Troisième (et dernière à ce jour) collaboration entre les studios Dreamworks et Aardman (après "Chickun run" et "Wallace et Gromit : le mystère du lapin-garou"), et premier film d’animation à être réalisé en images de synthèse et non façon "pâte à modeler". Du côté de l’esthétique, c’est plutôt réussi, même si on peut déplorer des restes d’apparence pâte à modeler, impliquant des choix qui ne font pas mouche, comme les cheveux qui ne flottent pas au vent. Cependant ce genre de détail est masqué par un scénario mené tambour battant, à un rythme si effréné que je ne peux m’empêcher de penser que trop de rythme tue le rythme. Je m’explique : l’action se déroule à une vitesse si folle qu’on n’a même plus le temps de rire de quoi que ce soit. Pourtant, des idées à la fois inventives et sophistiquées sont là pour meubler un scénario somme toute très simple et en partie prévisible, mais on passe à autre chose sitôt qu’elles ont été mises en place. Le résultat est sans appel : on ne s’ennuie pas, mais on ne s’amuse pas vraiment, ce qui constitue un comble quant à la proposition d’un divertissement familial, un divertissement imaginé dans un monde sous-terrain digne d’une publicité Coca-Cola (non diffusée en France) où on voyait la mise en bouteille du fameux soda dans un monde caché. L’animation est plus que correcte, la fluidité des mouvements étant bonne. Quant à la B.O., elle est omniprésente, avec beaucoup de chansons dont certains choix ne concordent pas vraiment au moment qu’ils accompagnent. Pour autant, certaines chansons sont très à propos, et sont même très amusantes quand on les voit orchestrées par des espèces de limaces mélomanes, et c’est justement là que l’inventivité des studios s’est avérée payante. Cela est malheureusement bien trop peu pour rattraper les défauts cités plus haut.
C'est imaginatif mais franchement pas bien intéressant toute cette pantomime anthropomorphiste. Quand on voit le nom des voix américaine on peut se dire que c'est juste alimentaire. Les animations sont nettes tout n'est pas bien joli, c'est une histoire rodée mais juste manichéenne avec un humour assez moyen.
Une association des studios Aardman et Dreamworks très réussie qui, si elle possède le charme original de l'histoire, l'humour so british et les jolies trouvailles visuelles du premier, perd un chouîa d'authenticité artisanale (donc de poésie aussi...) à cause du traitement en images de synthèse du second. Le film gagne cependant considérablement en épate visuelle avec notamment quelques scènes qui impressionnent par leur côté ultra spectaculaire. Le scénario est excellent, les personnages sont très sympas et l''univers fourmille de détails savoureux. Probablement la meilleure production Dreamworks, même si pour le coup, ils peuvent remercier le studio Aardman ! Il se peut en revanche que le film parle plus aux grands (voire aux adultes) qu'aux petits. Tant mieux pour nous...
Souris City est le deuxième film d'animation de la semaine que je vais voir après Happy Feet, et malheureusement la surprise ne fut pas aussi bonne que pour le premier... Le film commence déjà très mal lors de la scène de présentation du personnage, une souris du nom de Roy que l'on voit profiter de la liberté que lui offre une grande maison vide, et honnêtement, on voit des scènes passer, on le voit jouer au volley, aller à la plage, ... tout ça dans une succession sans beaucoup de cohérence et plutôt assez soporifique. Le reste du film n'apportera pas grand chose de plus : l'histoire est plate, les gags réchauffés, et, fidèle à la tradition Dreamworks, des bons sentiments pas forcément indispensables et qui plombent encore plus le rythme du film. Le film manque d'originalité, comme la quasi-totalité des films d'animations Dreamworks, mise à part Shrek bien sûr. Même les seuls passages comiques du films sont du 100% pur repiqué : une bande de limaces qui font des grimaces, et qui s'en prennent plein la tête, ça ne vous rappelerez pas un certain Scrat de l'Age de Glace?
Bon, alors bien sûr ma critique est faite en tant que personne adulte, et je pense que pour les petits (moins de dix ans) le film peut-être mignons et permet de passer un agréable moment en famille.
ne pas emballé. je me suis à peine amuser devant ce film. dommage. les allusions à Disney était inutile. pourtant il y avait un scénario de base intéressant.
Après Chicken Run et les court-métrages (et un long) de Wallace & Gromit, les studios Aardman nous livrent un nouveau film d’animation. Ce film nous raconte la vie d’une souris (Roddy) qui habite dans une grande maison, ou plutôt dans une cage qui se trouve dans une grande maison. Roddy est en fait l’animal de compagnie d’une petite fille. Heureusement pour lui, les humains qui habitent dans cette maison partent en voyage, et le laissent tout seul. Quel bonheur pour lui ! Il peut enfin faire ce qu’il veut, sortir de sa cage et profiter pleinement de sa vie. Jusqu’au jour où une autre souris, moins propre et moins élégante, se retrouve dans sa demeure. Roddy fera alors tout pour le déloger de chez lui. Lorsqu’il essaye de piéger la souris encombrante, il tombe lui-même dans son propre piège et se retrouve dans les égouts, où il découvre une ville remplie de souris. Le pitch paraissait assez banal, mais il n’en est rien. Souris City fourmille de bonnes idées et de scènes très réussies. Quatre étoiles, ça peut paraître beaucoup pour ce film d’animation, mais croyez-moi, il les vaut. C’est un coup de cœur. L’animation est très bien manipulée. Les studios Aardman n’utilisent plus de la pâte à modeler (en tout cas pas pour ce film), mais travaille avec les images de synthèses. Les mouvements et les animations des personnages donnent quand même l’impression que le film a été tourné avec de la pâte à modeler. Je ne m’attendais pas à un tel résultat. En voyant la bande-annonce de ce film, je pensais que j’allais me retrouver devant un simple film d’animation dont on en trouve maintenant chaque semaine dans les salles. Quelle surprise ce fut de découvrir un film d’une telle qualité, dont l’histoire est bien écrite et dont les personnages sont attachants. Je me suis rarement autant marré devant un film d’animation. On y rigole au moins toutes les 15 secondes, avec les situations, les dialogues, les gags et les références, qui sont extrêmement nombreuses. Que demander de plus ? Rien, à part le fait que cette petite perle aurait pu durer encore plus longtemps, histoire de prolonger le plaisir. Vous l’aurez compris, je recommande fortement ce film aux petits et aux grands, qui apprécieront ce film autant les uns que les autres. Un gros coup de cœur inattendu !
un bon film dans l'ensemble mais je reste assez déçu. Je mattendais à un peu plus de mouvement ,de rebondissements et de comédie. Il reste simple et court. La prestation des dessins et du doublage reste parfaitement correst.
Les premières images m’avaient laissé de glace mais Souris City est le fruit de grands studios d’animation responsables entre autre de Shrek & Wallace et Gromit. Un gage de qualité donc ne serait-ce qu’au niveau technique avec des images de synthèse de toute beauté et un effet pate à modeler qui le distingue des autres films d’animation. Bien entendu, cela reste réservé aux plus jeunes d’entre nous avec une histoire basique mais les plus grands et de surcroit amateurs de comics s’amuseront à rencontrer de nombreuses références à leurs héros !
Pour rivaliser avec Pixar, les studios DreamWorks et Aardman se sont associés pour créer Souris City. On retrouve dans ce nouveau dessin animé les marques de fabrique des deux studios : la 3D de DreamWorks à laquelle sintègre la pâte à modeler de chez Aardman. Bonne nouvelle : Souris city sort avant Ratatouille et ne souffrira pas ainsi de la comparaison avec son cousin de chez Pixar. Cependant, le film ne nous a pas convaincu au point de renoncer à aller voir le travail des créateurs de Toy Story. Souris city ne manque pourtant pas doriginalité : le film est construit comme un tableau dart contemporain. On y retrouve ainsi des règles qui servent de pont ou des sacs en plastique faisant office de montgolfière. Cependant, il ne parvient pas pour autant à se démarquer des nombreux films dans le même genre que lon a pu voir récemment. Tout dabord parce que lhistoire est trop simpliste. Il met en scène un rat des villes brusquement envoyé dans un monde où vit un peuple de rats des champs. On reconnaît néanmoins que les réalisateurs nous surprennent avec un final que lon attendait pas spécialement. Il y également une petite morale dans Souris city, et on ne peut pas dire quelle soit révolutionnaire. Les scénaristes se contentent de reprendre lhistoire du chien et du loup et de lappliquer à leur sujet. On attendait également des personnages principaux plus attachants et plus originaux. Ni Robby, ni Rita ne nous intéresse vraiment. Heureusement, on se console grâce à des seconds rôles plus travaillés et plus drôles. Ainsi, on se régale à chaque apparition des deux bras droit du crapaud : le tandem fonctionne et nous réserve quelques scènes bien trouvées. On regrettera néanmoins que le film comporte quelques longueurs. Souris city reste un divertissement agréable à regarder, mais rien de plus. Et nous amène à deux conclusions. La première, cest quil est grand temps de renouveler les scénarios des films danimation. La seconde, c'est que Pixar demeure inégalable
Film d'animation pour les fêtes, ce "Souris city" est une agréable surprise. Certes, il n'innove pas dans le thème et dans le message délivré (le récurent et engagé "la famille c'est important"). Néanmoins, les scénaristes ont mi la dose d'humour adéquate et la réalisation est efficace. L'animation façon pâte à modeler est aussi originale. Vraiment sympa!!!
Après nous avoir redonné goût à la bonne vieille pâte à modelée avec le duo déjanté Wallace et Gromit, les Studios Aardman abandonne cette fois-ci leur unique procédé (la plasticine) utilisé notamment sur Chicken Run (2000) ou encore Le Mystère du Lapin-Garou (2005) et bon nombre de courts-métrages mettant en scènes les deux protagonistes W & G, pour celui de lanimation 3D. Coproduit par Dreamworks Animation, après lunivers loufoque de Shrek (décliné en tétralogie depuis 2001, dont le troisième volet est attendu pour lété 2007 et quant au quatrième, prévu courant 2010), après le monde aquatique (Gang de requins - 2004), et la faune sauvage (Madagascar - 2005 & Nos voisins, les hommes - 2006), ils sattaquent désormais à lunivers des rats dégouts. Si lon retrouve toujours la même technique de Dreamworks avec son humour au second degré et ses nombreuses parodies, on retrouve également « la touche » Aardman, notamment dans la gestuelle et la morphologie des personnages. Une aventure menée tambour battant dans les égouts de Londres, aux milieux de rats et quelques batraciens. On appréciera dautant plus le doublage (en version française) orchestré par Lambert Wilson, Emma de Caunes ou encore Jean Reno dans le rôle de Ze Frog, un redoutable mercenaire français (vraiment adorable) sur un fond daccordéons (les clichés sont nombreux et pour une fois, ils sont justes, drôles et ne font pas dans la surenchère). Une drôle de comédie avec des personnages attachants comme lescouade de grenouilles françaises ou encore les limaces fredonnant tout au long du film. Si le résultat final est encore loin datteindre le niveau visuelle de son concurrent direct : Pixar, on se satisfera amplement de cette comédie très divertissante. Reste à savoir maintenant si son concurrent principal fera mieux (en matière de rats), pour cela ils nous faudra attendre lété 2007 pour pouvoir découvrir Ratatouille, avec les aventures dun jeune rat qui rêve de devenir un grand chef français !
Un excellent film d'animation plein de trouvailles et d'humour british. Une animation très fluide, des jeux de mots et des références culturelles bien pensées, un scénario très simple mais efficace, des personnages délirants et sympathiques : une excellente grenouille française doublée par Jean Reno, des limaces qui chantent... Un pur moment de bonheur.