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    La Servante écarlate
    Note moyenne
    3,0
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    21 critiques spectateurs

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 397 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2016
    Excellent film que La Servante écarlate, que je n’attendais pas franchement car en général la SF pas futuriste m’indispose, on sent la faiblesse des moyens et il est très difficile de réussir à rendre futuriste un film très proche de nous. Mais ici ça fonctionne sans difficulté !
    L’interprétation est d’abord excellente, rien à redire là-dessus, Natasha Richardson trouvant sans doute l’un de ses meilleurs rôles, et montrant un très beau jeu d’actrice. D’une grande subtilité, elle porte le film sur ses épaules et est véritablement mémorable au milieu d’un univers froid et qui ne la gâte pas ! Face à elle, un couple d’acteurs talentueux et très bien choisis pour leurs rôles respectifs, Robert Duvall et Faye Dunaway, eux aussi très fins dans leurs prestations, surtout Duvall, bijou d’ambiguïté ici ! Le film s’appuie surtout sur ce trio, mais il y a quelques seconds rôles à la hauteur, avec des personnages souvent détestables, mais ce n’est pas si facile de rendre détestable un personnage !
    Le scénario brille par sa narration. Le film est un véritable bijou en la matière. C’est rare de voir un film plus fluide, limpide, et qui ne souffre, sans pratiquement d’action, d’aucune baisse de rythme ! C’est très accrocheur, ça se boit comme du petit lait, jusqu’à un final que certains trouveront un peu abrupt, mais qui se justifiait à mon sens pour donner cette impression de gradation, et pour rester dans l’âme sombre du film. Avec très peu de choses finalement le réalisateur s’empare d’une histoire grave, et le fait avec finesse, réalisme conduisant son récit d’une main de maître. Enormément de simplicité, pas de surenchère, mais un résultat brillant et souvent passionnant.
    La réalisation est parfaite. Là encore pleine de sobriété, mais toujours intelligente, rigoureuse, claire, le réalisateur offre un travail précis et redoutablement soigné, mais qui ne cède pas non plus au caractère polissé des films trop appliqués. L’ambiance est très bonne, à la fois séduisante et inquiétante, on évolue dans un futur d’autant plus inquiétant qu’il n’est pas, comme cela est parfois le cas, post-apocalyptique, et derrière les façades proprettes de la haute bourgeoisie on découvre des choses pour le moins peu ragoutantes. Beau travail à tout point de vue, le tout emmené par une musique esthétiquement très eighties, planante, qui accompagne si bien les films sombres et mélancoliques.
    Pour moi La Servante écarlate est un film sombre et austère qu’il ne faut pas voir en période de morosité, c’est sûr, mais c’est un film fort bien réalisé, et qui reste un must sur le fond comme sur la forme. Un exemple d’excellence fait avec très peu de choses. 5.
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 mai 2016
    Le réalisateur du Tambour et de Mort d'un commis voyageur nous offre ici un film tiré du roman d'anticipation écologico-catastrophique de Margaret Atwood que je n'ai pas lu donc je ne sais pas vraiment s'il respecte l'histoire... mais par contre le scénario multiplie les invraisemblances et c'est dommage parce qu'entre le sens esthétique des années 80 et la psychologie de bas étages qui est mis durant tout le film cela devient proprement indigeste et on se retrouve à des années lumière d'un 1984 ou d'un Soleil vert..... on sent bien qu'il veut pousser un cri d’alarme, nous avertir d'un danger, bref il est anxieux et veut nous faire partager son anxiété mais franchement ?! c'est plus une farce qu'un récit d'anticipation et encore une fois on nous montre ce que pourrait être le visage de l'amérique (et qu'elle n'est pas) pour faire se pâmer les bobos alors que les vrais dictatures sont ailleurs.......
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 avril 2020
    "La servante écarlate" met en scène une société dystopique dans laquelle 90% des femmes sont devenues stériles. Les 10% restantes sont réduits en esclavage auprès de riches familles qui s'en servent, entre autres, comme d'une mère porteuse. Le concept est intéressant mais l'intrigue qui en découle est plutôt convenue. La critique de ce totalitarisme militaire emprunte également des chemins attendus. Cela dit, il émerge parfois des scènes véritablement marquantes voire effrayantes. Le film manque néanmoins de cette force et de cet impact psychologique que l'on retrouve dans le "1984" de Michael Radford par exemple.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    74 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Bon film d'anticipation de Schlöndorff. Dans un monde presque réel, les femmes sont protégées uniquement pour la reproduction et sont placées dans des familles, obligatoirement. Une d'entre elles, voudra s'échapper de cet univers gentil et terrifiant. C'est très bien réalisé, l'intrigue est bien menée pour qu'on ne s'ennuie pas trop, et c'est réussi. Un vrai cauchemar. A voir.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 octobre 2008
    Dans la ligné de «1984», «The Handmaid's Tale» (USA, 1984) de Volker Schlöndorff illustre le monde de demain, aux airs post-apocalyptiques, gouverné par les extrémistes, où les moeurs sont pervertis pour le bien de l'humanité. Le film est visible dans l'idée que ce monde là est possible voire peut-être inévitable. Croire une telle chose, résumerai à voir en ce film une horrible prémonition. Or l'imagination humaine à toujours fécondé l'image d'un demain horrible, à l'encontre des moeurs établis. «The Handmaid's Tale» ne fait que donner l'image d'un nouveau demain apocalyptique. Le point mis en valeur par Schlöndorff c'est l'institution d'un nouveau modèle de reproduction. La société est régi par une sorte de religion où les pulsion sexuelles sont bannis, le désir aussi, où le viol est un crime suprême de lèse-majesté dont le condamné est déchiqueté vivant et publiquement par les fécondatrices. La nouvelle religion, plus près d'une secte que d'une véritable idéologie divine, prend sa fonction dans la hiérarchie sociale et dans la reproduction. Il existe des familles de Commandants, dont les femmes sont stériles et qui ont chez eux une servante vêtue de rouge là où le femme de maison est vêtue de bleu. L'homme s'accouple avec la servante écarlate tandis qu'elle est allongée sur la femme de maison. Etrangeté d'une cérémonie inventée. «The Handmaid's Tale» illustre donc l'éradication de l'humanité des servantes, mais aussi la part d'humanité naturelle du Commandant. A travers l'acte sexuelle naît entre eux une relation. C'est là le problème du film quand va se poser la question de la résistance et du meurtre du Commandant. Parlant plus des moeurs nouvelles que de la résistance (contrairement à «1984» ou «V for Vendetta»), «The Handmaid's Tale» n'apporte malheureusement pas la force attendu à une telle oeuvre, d'autant plus qu'elle est réalisé par le diplômé de philosophie Schlöndorff. Aurait-ce était autrement si le film n'avait pas été produit aux Etats-Unis ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Magnifique contre-utopie adaptée d'un roman qui donne une image terrifiante de l'avenir de l'avenir de l'Amérique puritaine. L'histoire est incroyable et glaçante ; tout est filmé de façon simple et proche, sans artifices, comme si on assisstait à la scène en temps réel.
    Que dire devant ce chef d'oeuvre ? On en reste pantois.
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