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Un visiteur
4,0
Publiée le 20 novembre 2012
De battre mon coeur s'est arrété au rythme de cette fable hurlante de maitrise de bien penser ! puis mon coeur s'est mis a battre au son de la tocata en si mineur qui se dessine au fur et a mesure sur son beau piano. Un film de Jacques audiard qui serais plus proche d'un majeur que d'un bémol . je le recommande vivement même s'il manque cette "folie" qui s'exprime dans des chef d'oeuvre comme de rouille et d'os celui-ci reste une maestria pour les amateurs du genre !
Un beau film, à qui il manque un petit quelque chose pour arriver à égaler le long métrage suivant. Tout de même un film fort, noir sur un jeune homme qui va retrouver le goût de la musique et tenter sa chance dans la musique. C'est brillant, et Romain Duris y est formidable.
Magnifique , intriguant , surprenant... Comme a chaque fois , le visionnage d'un film de Jacques Audiard me laisse sur le *** mais celui la tout particulierement , j'ai vraiment beaucoup aimé , tout , la musique , les acteurs , le realisme , les dialogues... vraiment tout , superbe
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4,0
Publiée le 19 novembre 2013
Chaque homme porte en lui une promesse de changement mais pour certains elle est si bien enfouie qu'il faut un petit coup du destin pour s'en rendre compte! Tom suit les traces de son père, un marchand de biens vèreux dont il exècute le sale boulot! Une petite frappe qui traîne ses trente piges de bar en boîte de nuit jusqu'au jour où il rencontre l'ancien imprèsario de sa mère, une pianiste concertiste! Tom dècide alors de reprendre la musique pour prèparer une audition, comme une trouèe de lumière dans une existence obscure, comme un nouveau dèpart possible! Tom devra rompre avec son milieu, il devra surtout combattre la violence qui lui servait jusque là à s'exprimer! C'est quelqu'un qui, en très peu de temps, passe à l'âge d'homme on va dire, et qui va certainement se rèconcilier avec lui-même et avec les autres! Donc, c'est tout un parcours initiatique qu’il fait en très très peu de temps! Cinèaste rèputè pour la qualitè de sa direction d'acteurs, Jacques Audiard offre une fois n'est pas coutume de grands rôles à des grands comèdiens: Romain Duris, agent immobilier cynique, retrouve le goût de la musique, un personnage complexe avec une part d'ombre et de lumière, une grande performance d'acteur, de regard, donc de vie! Ce hèros sera t-il pianiste ou agent immobilier vèreux ? Tout le talent d'Audiard est là! De Duris aussi, son meilleur rôle, un prince de la combine immobilière qui trouvera son salut dans l'art! Dans les seconds rôles, Niels Arestrup et Linh-Dan Pham se montrent ègalement remarquables et seront rècompensès à juste titre par un Cèsar d’interprètation! Une partition subtile, une interprètation virtuose, "De battre mon coeur s'est arrêtè" (quel joli titre) est un film noir mais qui finira dans la lumière en recevant une pluie de Cèsars en 2006 (8 au total dont le meilleur film et le meilleur rèalisateur). Et même si Romain Duris n'a pas eu le Cèsar du meilleur acteur (une honte, c’est limite si le public lors de la remise du Cèsar n’a pas sifflè. Je me rappelle que certains ont quand même scandè son prènom face à cette injustice), personne n'oubliera ce qu'il a fait, de ces morceaux de piano qu'il joue de toutes ses tripes à se faire exploser les doigts à son cortège tragique de souffrances telle la mort brutale de son père qui reste la scène la plus douloureuse du film! Remake plus que rèussi en tout cas du "Fingers" de James Toback avec Harvey Keitel dans le rôle principal...
Un très beau film, très puissant où Audiard pose et confirme son cinéma. Comme dans ces deux films suivants, il suit la progression d'un personnage à travers une série d'épreuve, mélangeant les styles et n'hésitant pas à montrer des images dures et sombres qui ajoute au réalisme du film et à l'ambiance générale. Jacques Audiard s'impose comme un grand cinéaste qui parvient à porter ces acteurs au plus haut niveau, ici Romain Duris, remarquable.
Quel film ! Magnifique ... Romain Duris à l'apogée de son talent d'acteur, un scénario remarquable, et un réalisateur qui gère parfaitement la cadence de l'histoire, entre douceur suave et douleur corrompue, Audiard nous sert ici le caviar d'un labeur maitrisé. Je pense qu'il s'agit du meilleur réalisateur européen actuellement, et de très loin. Du très grand cinéma français, comme on aimerait en voir plus souvent.
Cela a beau être le César du meilleur film 2006, "De battre mon cœur s'est arrêté" de Jacques Audiard ne m'a pas forcément enthousiasmé. Certes, Romain Duris est excellent et on le voit se métamorphoser au fil des minutes mais l'ensemble ne m'a pas convaincu. Je m'attendais à beaucoup mieux au vu des critiques et des nombreux prix ou nominations. Le scénario est convenu, c'est assez lent et il n'y a pas de réelle originalité ou brin de surprise. On s'ennuie même un peu. En plus, on voit très bien qu'il ne joue pas lui-même du piano, ce qui pénalise beaucoup le film je trouve. Déception.
Un film puissant, dans la lignée de ce qu'Audiard sait faire. Bizarrement, on je suis toujours captivé par ses films, que je trouve royalement mis en scène et racontés, mais les fins me déçoivent toujours un peu. Avec son talent, il pourrait faire des films encore plus monumentaux. Cependant, c'est toujours très bon. Un exceptionnel Romain Duris, une force incroyable des personnages dans des scènes fortes et magistralement tourné. Après oui, une certaine fragilité des enjeux que porte le film ne le rende pas parfait. Dommage, mais il est impossible de ne pas trouver ce film bon.
Quand les Français se lancent dans des remakes de film américain, c’est le monde à l’envers. Quand en plus l’original était déjà un grand film (Fingers de James Toback), on peut avoir très peur. Le crédit porté à Jacques Audiard pour Regarde les hommes tomber et Sur mes lèvres était pourtant une assurance presque tout risque. Cette histoire sombre d’un homme cherchant dans la musique une échappatoire à son destin va comme un gant à ce réalisateur sombre comme une nuit sans fin. Autant dire que le prime time de TF1 ne lui est pas destiné, pas plus que celui de M6. L’image est nocturne, les dialogues crus et il n’y a ni Tom Cruise ni Julia Roberts. Juste un homme en prise avec lui-même, face au monde cruel, et à sa propre barbarie. Un film chiant pour le public de la Nouvelle star mais passionnant pour qui aime se plonger dans les tréfonds de l’âme humaine. Le précédent Audiard reposait surtout sur le passionnant duo Cassel-Devos. Mais le scénario plus que bancal dans sa conclusion le faisait trop vite retomber. Ici, pendant toute sa durée, le film marche sur cette lame de rasoir aiguisée qui coupe et transperce un à un les personnages. Enfin, Romain Duris trouve sa place d’adulte, après des années à trimbaler sa gueule d’adolescent dans des rôles peu surprenants. Tout en violence rentrée, en ressentiment et en fragilité, il touche, apitoie et souffre. Comme ce film, perle rare du cinéma français à gros budget qui, entre un Iznogoud portant si bien son nom et tant de comédies sans intérêt déjà oubliées, prouve que le noir imprime si bien la pellicule. Tant mieux si ni TF1 ni M6 n’y trouveront d’espace pour vendre leurs lessives.
Ce quatrième film de Jacques Audiard marque définitivement son talent pour filmer avec une certaine poésie la noirceur humaine. Son remake de "Requiem pour un tueur" transforme le petit voyou en agent immobilier corrompu, donnant ainsi un aspect moins violent mais bien plus social à son récit, supprime la relation avec une prostituée, préférant une histoire d’adultère plus subtile et met l’accent sur la relation du héros avec son père. Il garde cependant la place importante de la musique comme source de rédemption. Les thèmes de la filiation et de la créativité artistique donnant ainsi une sous lecture autobiographique, le long-métrage est véritablement grâce, notamment, à la prestation très intense de Romain Duris qui tient là le meilleur rôle de sa carrière.
Hormis un Duris convaincant comme toujours, j'ai vraiment rien trouvé à ce film. C'est creux et prétencieux. Que veut nous dire ce cher Jacques Audiard ? Que la musique adoucit les moeurs ? Je ne dois pas avoir le bon raisonnement, ou la bonne approche peut-être, mais je me suis fait chier complet. Je n'ai pas compris le message, et j'ai attendu tout le film une évolution spontanée et significative qui n'est jamais arrivé. J'ai eu l'impression qu'on me narrait (et très mal) une simple histoire sans saveur.
Soit on est passé à côté d’une œuvre remarquable, soit l’Académie des Césars et les jurés de la 55ème Berlinale avaient de la merde dans les yeux, mais on ne parvient pas à comprendre comment De battre, mon coeur s'est arrêté (2005) a pu récolter 8 Césars (pour 11 nominations !) et être nominé à 5 reprises à la Berlinale. Alors que Jacques Audiard nous avait bluffé avec Sur mes lèvres (2001), Un prophète (2009) & De rouille et d'os (2012), il faut bien admettre que ce remake du film de James Toback (Melodie pour un tueur - 1978) nous déçois. En attendions-nous trop de la part de ce talentueux cinéaste ? Sans doute car ici, le scénario s’avère tout bonnement simpliste, tout comme la mise en scène, alors que Jacques Audiard est réputé pour rendre des personnages très torturés à l’écran, Romain Duris, bien qu’il soit correcte dans ce premier rôle, peine tout de même à rendre crédible son personnage d’agent immobilier véreux et de pianiste frustré. Quant à Niels Arestrup, on en attendait d’avantage venant de sa part, même chose pour Emmanuelle Devos, seule rescapée du précédent film de Jacques Audiard, cette dernière apparaissant que deux ou trois fois n’apportera finalement pas grand-chose d’utile à l’intrigue. Reste au final un drame social et psychologique de bonne facture mais visiblement trop surestimé.