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Kev T
39 abonnés
658 critiques
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3,5
Publiée le 22 août 2018
Super réalisation de Audiard. Le personnage principal est bien travaillé, on voit toute les nuances de sa personnalité. Duris interprète a merveille ce rôle. Ce film est pour moi un réflexion sur l’habitus et les répercutions que celui-ci à sur nous. Le personnage principal oscille entre ses racines et ses aspirations tout autre, peut-on changer et être quelqu’un d’autre que ce que notre histoire nous assigne à être ? C’est la toute la question de ce bon film.
Lasse d'entendre des critiques dithyrambique faussé par le nom de son réalisateur. Certes, Romain Duris est (pour une fois) très bon dans ce role d'une grande intensité et la mise en scene est dynamique mais certaines séquences coupées, les raccourcis facile et la répétitivité des cours de piano mon littéralement fait sortir du film. Finalement, je crois n'avoir pas bien compris le veritable sens de ce film.
Un peu déçu du scénario et notamment de la fin qui me laisse un peu sur ma faim. Heureusement que l’excellente prestation de Romain Duris sauve ce film.
Romain Duris au top, même brillant dans ce rôle qu'il joue à la perfection. Un homme entre les magouilles et la musique, trouver sa place entre la fierté d'une mère ou les travers d'un père. Ce film est touchant et optimiste.
Un petit Audiard. En dépit des efforts de Duris, on ne croit pas réellement a ce magouilleur violent, ayant enfoui sa passion pour la musique classique et son envie inassouvie de devenir un pianiste reconnu, tant le contraste entre les deux faces est important. Niels Arestrup est génial comme d’habitude. 03/2018
La patte Jacques Audiard est bien présente, sa mise en scène est remarquable, le jeu de Romain Duris est impeccable, le scénario est entraînant, "De battre mon cœur s'est arrêté" est un drame de grande qualité comme le cinéaste aime à nous les concocter. Encore une belle réussite signée Audiard !
Un Audiard sensible et sobre, même s'il n'oublie pas la dimension sociale chère à son cinéma. Remake peut-être, mais qui se suffit à lui-même, essentiellement grâce à Romain Duris qui s'avère magistral d'un bout à l'autre. La progression de l'histoire se fait avec une certaine fluidité, même si l'on peut déplorer par moments le choix d'une facilité et d'une exhaustivité qui ne rendent pas assez compte de la difficulté pour le personnage de basculer d'un état à un autre, d'une aspiration à une autre. Le film recèle quelques belles scènes et se fait touchant , sans effets ampoulés et grandes démonstrations.
C'est filmé avec habileté, ça se regarde (et ça s'écoute) bien et généralement ça se tient, mais passé le motif oedipien, ça ne dit pas grand chose. 'De battre...' est un bon film, mais pas le chef d'oeuvre noir pour lequel il voudrait passer.
A force d'en entendre parler, sans en connaître le sujet par ailleurs, je m'imaginais prendre une véritable claque de cinéma. Au final, un film qui a beaucoup de qualités mais pas vraiment passionnant et suivre le parcours de ce jeune homme névrosé partagé entre son métier de voyou immobilier en col blanc et sa passion de pianiste, entre son passage à l'âge adulte et son détachement du père omniprésent et figure emblématique affective phagocatrice, est un rien ennuyeux par moments avec un personnage dont on se sent peu en empathie d'autant que l'on passe tout le film avec lui. Le plus, la performance de Romain Duris, le style et la façon de filmer de Audiard, réalisateur qui a la carte, apprécié des milieux branchés et intello et qui raconte très bien les histoires, en immersion dans la vraie vie, un peu à la Pialat mais avec plus de style et de soin. Son cinéma n'en est pas pour autant genialissime et on a le droit de ne pas crier au génie, à s'ennuyer un peu dans ce style film français avec beaucoup de verbiage, introspection et misère de vie. Ce film aura valu à la charmante Linh Dan Pham un césar du second rôle pour une prestation et un rôle assez secondaire somme toute limités, mais bon elle a bénéficié de la marque Audiard à la mode. Je me montre sans doute un peu sévère dans ma critique mais c'est le reflet de l'émotion et du plaisir ressenti au regard des critiques dithyrambiques de ce film.
"De battre mon cœur s'est arrêté" est un superbe film, le premier véritable grand film de Jacques Audiard qui s'imposera ensuite comme l'un des cinéastes français majeurs de sa génération. La mise en scène est très réussie et les plans très rapprochées de Jacques Audiard créent une véritable ambiance de tension . Le film développe avec beaucoup de maîtrise plusieurs intrigues toutes riches, équilibrées et intéressantes. Jacques Audiard parvient à proposer un récit dense mais cohérent où chaque intrigue secondaire permet de faire avancer l'intrigue principale. Jacques Audiard aborde tout un tas de thématiques et mélange les genres en conservant le bon dosage pour maintenir l'équilibre de son film. Romain Duris obtient l'un de ses plus beaux rôle et crève l'écran par son charisme et sa subtilité de jeu. "De battre mon chœur s'est arrêté" est un film riche mais totalement maîtrisé qui offre de très belles scènes et un récit aussi captivant qu'émouvant qui saura emballer le spectateur.
Moi qui n'était pas du tout mais alors pas du tout fan de Romain Duris, je me suis surpris à apprécier sa prestation de jeune homme pris entre deux feux, sa passion inexploitée du piano et les exigences de son père. Entre finesse (le piano) et brutalité (recouvreur de dettes violent). La nervosité qui prend le personnage est palpable dans le jeu de Romain Duris. Un film sobre (sans doute trop pour certains) et efficace.
Même si je ne crois pas à la transmission génétique du talent, Jacques Audiard a le talent de son père (le meilleur dialoguiste de tous les temps, Michel Audiard). Son dernier film est légèrement en dessous de son précédent film, « Sur Mes Lèvres », le meilleur film français que j'ai vu au Cinéma au cours de l'année 2001, mais est déjà extraordinaire. C'est dire ! Romain Duris joue à la perfection son rôle, un rôle d'ailleurs peu évident, et il sera sûrement dans la compétition des César pour sa prestation. « De Battre Mon Coeur s'est Arrêté » nous permet de suivre la vie d'un looser qui se reprend en main, dans une ambiance proche des meilleurs films américains (je pense entre autres à « Taxi Driver ») des années 70. Le héros du film est un personnage complexe, qui n'a pas que des qualités, loin s'en faut, et dont toutes les facettes nous sont données à observer. On s'attache facilement à lui et à son changement de trajectoire. Les scènes muettes des cours de piano entre une chinoise et un français qui se comprennent sans se parler sont d'une intensité rare. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi sombre, aussi noir ! Cependant, même dans un film de cette noirceur, il y a encore de l'espoir ... pour le héros ! Simple coïncidence ou manque d'inspiration des scénaristes actuels, mes deux films préférés de l'année 2005 (« Le Couperet » et « De Battre Mon Coeur s'est Arrêté ») sont tous les deux des adaptations : de roman pour le premier, de film pour le second (ici « Mélodie pour un Tueur » (Fingers , 1978) de James Toback).
2 etoiles et demie pour l'ambiance sombre du film. A vrai dire j'ai eu du mal les 15 premières minutes pour rentrer dans ce film et comprendre le personnage. Je reconnais un rôle de composition pour romain DURIS qui est habité par son personnage. Sinon le reste m'a un peu dérouté et ne m'a pas convaincu. J'ai préféré d'autres films de Jacques AUDIARD tels que De rouille et d'os et Un prophète. Mais on reconnait la touche AUDIARD à chaque film