Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 28 novembre 2009
Romain duris porte haut le chef d'oevre sentimentale de jacques audiard. De l'amour, de la haine et de la musique.. Une histoire pleine de poésie. Très bien réalisé et l'une des meilleures interprétations de romain duris
"De battre mon coeur s'est arreté" ou comme le réalisateur aurait pu l'appeler : "interprété, avec et essentielement pour Romain Duris". Meme si celui-ci réalise une performance rare le personnage incarné est detestable et sa quete de rédemption tres américaine ne suffit pas pour nous attacher a lui. Mis a part son pere le jeu des autres acteurs se résume a un trait de caractere unique et les roles féminins notamment sont particulierement creux et passifs. Ajoutez a cela l'admiration dérangeante du cinéaste pour les vrais mecs : ceux qui en mettent dans la gueule et baisent dans les cabines de douche et l'on ne peut s'empecher de ressentir un malaise tenace devant cette oeuvre misogyne. Reste l'impressionnant écrasement physique et psychologique de Duris face aux événements qu'il subit tout au long du film. Un véritable roman d'apprentissage meme si il n'est souvent qu'un jouet des événements qui s'entrecroisent. La musique dont la gaieté et le rythme sont parfois opposés a la violence du film confere au film une vraie beautée mais l'ensemble reste lourd et conclu par une scene d'action au déroulement tout a fait invraisemblable.
Décidément le fils Audiard ne déçoit pas. Son quatrième film est encore une réussite. L’itinéraire de ce jeune homme à la croisée des chemins quoique invraisemblable est pertinent et très porté par Romain Duris qui aura malgré tout besoin de domestiquer son talent pour ne pas tomber dans la caricature de lui-même. L’univers de ces semi-maffieux de l’immobilier est pour le moins sordide. Les rapports avec le père incarné par le toujours génial Niels Arestrup sont très bien vus et empreints d’une tendresse refoulée de part et d’autre. Tous les seconds rôles sont à la mesure de l’ouvrage que ce soit Emmanuel Devos ou Aure Attika. Vraiment ce fils de… a vraiment une patte qui lui est propre. Cela se confirme dans les bonus où l’on voit qu’il maîtrise vraiment son art au-delà d’une timidité maladive.
On découvre dans ce film un impressionnant et un bouleversant Romain Duris, qui interprète son rôle d'homme totalement perdu dans les sentiments qu'il ressent, la passion du piano et son dur travail qui colle d'ailleurs très bien avec son personnage. Il est à la fois abattu et plein de détermination, malgré quelques scènes un peu floue, répétitives et parfois difficile à cerner mais ce film est à voir, pour l'exceptionnel intensité que dégage le personnage principal, appuyé par des personnages secondaires eux aussi très justes et sincères.
Voilà un film trépidant de la première à la dernière minute, filmé par un vrai auteur au style aussi efficace que celui d'un batteur de jazz. Le scénario est subtil et on se laisse entraîner sans problème dans l'intrigue. Quant à Romain Duris, il se révèle comme un authentique comédien, contrairement à ses précédents rôles où il ne m'avait pas convaincu.
Le film avait sûrement tout pour me plaire, de bons acteurs et un réalisateur correct. Malheureusement je trouve qu'il lui manque quelque chose: Ce film n'a aucun but, on se demande vers quel objectif le personnage de Romain Duris tend mais on ne parviendra à aucune réponse puisque finalement il n'accomplit rien. Cela m'a laissé sur ma faim et je déteste ça:)
En l'espace de quatre longs métrages ( bientôt cinq avec la future apparition d'Un Prophète...), Jacques Audiard s'est définitivement imposé comme l'un des metteurs en scène les plus impressionnants du cinéma français actuel. Avec De battre, mon coeur s'est arrêté, le cinéaste nous livre un film à la fois sombre, pathétique et plein d'énergie. Romain Duris, à fleur de peau dans cette atmosphère pour le moins corrompue, trouve là son plus beau rôle : la manière dont l'acteur se meut, avec ce mélange de fragilité, de fébrilité et d'arrogance est assez extraordinaire. Il est d'ailleurs remarquablement entouré par ses camarades de jeu ( on retiendra la séquence jubilatoire d'Emmanuelle Devos ). On pourrait voir dans ce bijou de noirceur - sans n'y voir que cela pourtant - une sorte d'hommage à peine déguisé d'un fils à son père : car le film parle de filiation mais aussi de vocation artistique, de manière très personnelle, singulière, authentique. Le tout accompagné de la musique d'Alexandre Desplat et des classiques de Bach et de Chopin... Bref : De battre, mon coeur s'est arrêté est le film le plus abouti, le plus noir, le plus beau et le plus émouvant de son auteur. Son meilleur film, en somme...
Un titre très accrocheur pour un film qui n'est pas vraiment à la hauteur des attentes qu'il laisse imaginer. On suit un personnage qui semble tous le temps indécis et n'arrive pas à se départir du masque qu'il porte pour plaire à son père. Il donne l'impression que l'immédiat sera toujours plus fort que la vocation. Intéressant à voir mais trop flou.
En fait j'ai rien de personnel contre ce film, j'ai en horreur toute la nouvelle vague parisienne, tout ce cinéma sur-joué et prétentieux. Je me souviens très bien de celui-ci, du succès qu'il a eu, des chroniques flatteuses qui voyaient en ce film l'incarnation d'un nouveau cinéma tellement élevé intellectuellement que tous ses détracteurs ne pourraient ne serait-ce qu'atteindre le sommet de la compréhension de l'oeuvre. C'est mou, malgré cette mauvaise et désagréable manière de filmer qui se veut tonique, sans saveur ("mais naan, c'est l'art de la contemplation des mouvements qui est le reflet de...") et surtout, avant toute chose, prétentieux au plus haut point. Romain Duris n'est pas mauvais, c'est juste qu'il n'arrive pas à rendre vivant les personnages qu'il interprète, ce qui est fort ennuyeux étant donné que le film s'accorde autour de lui, donc il sur-joue et tente pitoyablement de se donner des airs d'acteur classique ce qui me conduit à conclure qu'à l'instar de tout ce cinéma parisien carte-postal niais et nonchalant, ce genre d'acteur pète vraiment plus haut que son cul.
Belle surprise, Romains Duris perce l'ecran par ce personnage assez complexe, pris par sa nervosite, son stress, sa violence et l'amour de la Musique. C'est peut etre ce point la que je trouve le moins exploite, car on le voit tellement de fois argneux ou violent que le monde musical parait cacher. Le film nous fait rire, il impose des tensions, de la peine pour ce caractère paume en fait. Une histoire qui nous depeint assez bien un univers bien reel et peu reluisant de la vie parisienne. Une fin un peu decevante mais j'ai été charme par ce film et surtout l'evolution du personnage principal.
Romain Duris est sans conteste un des meilleurs comédiens de sa génération : un talent incroyable, un visage de jeune premier très expressif, des rôles toujours différents, mais passionnants, qu'il interprète de façon très juste. C'est simple, il est pour moi le seule atout de ce film. J'ai trouvé l'histoire longuette, une fin qui part dans tous les sens, une quête, oui, mais laquelle? Posons-nous la question, dans le fond : mis à part le piano et la fin sur ce sujet totalement surréaliste, l'histoire est lourde, longue et franchement son intérêt est minime... Dommage car j'attendais beaucoup plus de tant de talents mis ensemble..
Le casting et la propreté de la mise en scène rendent le film plaisant à regarder ; cependant, il lui manque ce petit plus qui aurait permis au spectateur de partager l'exaltation d'un Romain Duris transcendé.
Il ne m'a rarement été donné de voir un film aussi vide. Le début est très prometteur, mais plus ça avance, et plus je me suis demandé ce qu'il s'était passé lors des dix dernières minutes. On lance plein de pistes, mais on en suit aucune. Une fin qui achève l'horreur. Un Romain Duris absolument pas crédible, que ce soit en tant que gérant de biens ou en tant que pianiste pseudo-nerveux. Des méchants qui ne font même pas peur. Un titre qui n'a aucun rapport avec le film. Bref, de trop nombreux arguments pour le navet, et malheureusement aucun pour le chef d'oeuvre.
Je ne suis pas habitué aux zéros (ça doit être mon second), mais là, j'étais presque près à le regarder de nouveau pour chercher ce qui lui vaudrait UNE étoile, mais finalement non, je n'ai vraiment pas le temps pour.