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Rik13
22 abonnés
648 critiques
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3,5
Publiée le 27 novembre 2011
« De battre mon cœur s’est arrêté » n’est pas pour moi la meilleure œuvre de Jacques Audiard dont je préfère « Sur mes lèvres » et « Un Prophète ». Mais ce film, d’un accès moins facile que les deux pré-sités, possède une certaine force, une violence sourde à l’image de ses personnages et une puissance narrative indéniable. L’histoire est centrée sur le personnage de Tom, joué par un impeccable Romain Duris, jeune homme de 28 ans qui travaille dans l’immobilier et trempe dans des affaires plus ou moins louches. En ce sens, il est à l’image de son propre père, interprété par Niels Arestrup. Mais Tom aurait pu avoir une toute autre vie en devenant un virtuose du piano comme sa mère l’a été. Décidé à passer une audition, il va se rapprocher de sa mère disparue en prenant des cours de piano et se détacher petit à petit de l’image du père. Un film bien dialogué et bien interprété, fort mais peu démonstratif. Du cinéma cérébral et exigeant bien maitrisé, loin du formatage habituel d’un cinéma prémâché et superficiel, mais qui peut laisser insensible nos esprits habitués à plus de conformisme.
Il ne m'a rarement été donné de voir un film aussi vide. Le début est très prometteur, mais plus ça avance, et plus je me suis demandé ce qu'il s'était passé lors des dix dernières minutes. On lance plein de pistes, mais on en suit aucune. Une fin qui achève l'horreur. Un Romain Duris absolument pas crédible, que ce soit en tant que gérant de biens ou en tant que pianiste pseudo-nerveux. Des méchants qui ne font même pas peur. Un titre qui n'a aucun rapport avec le film. Bref, de trop nombreux arguments pour le navet, et malheureusement aucun pour le chef d'oeuvre.
Je ne suis pas habitué aux zéros (ça doit être mon second), mais là, j'étais presque près à le regarder de nouveau pour chercher ce qui lui vaudrait UNE étoile, mais finalement non, je n'ai vraiment pas le temps pour.
scenario peu credible, envie soudaine d'entreprendre une carriere de concertiste ne doit pas souvent se rencontrer dans la vie de tous les jours; l'acteur est ce qu'il est, peu attachant, et dans toutes ses compositions, l'auberge espagnoe par exemple. decu donc fin insipide qui n'amene rien a la construction du film, seulement une vengeance assouvie avec de surcroit une carriere projeté sur une autre, son professeur, une vie gachée pas tres enthousiasmant, pas du spectacle qui donne espoir, interpretation mauvaise de romain duris qui devrait changer de metier a mon avis, ne merite pas un cesar alors 10 !!!
Le film de Jacques Audiard est le remake du film de James Toback, Fingers (Mélodie Pour Un Tueur) en 1978. On ne peut pas tellement parler de remake qui plagie Fingers car Audiard fait crée et assume son film. Le réalisateur se permet de faire beaucoup de références à l'oeuvre originale avec quelques petits détails (la veste jaune de Niels Arestrup etc...). Tout en reconstituant l'époque Audiard reste fidèle à Toback, Audiard à fixé son œuvre dans le marché de l'immobilier alors que Toback c'était centré sur la mafia de New York. Le réalisateur justifie son choix de l'immobilier avec le fait que certaines personnes travaillant dans ce domaine font parfois des actes immoraux à la limite de la légalité. Sur Fingers c'est la première fois que Toback et Keitel jouent ensemble et cela a se poursuivre sur Surexposé et The Pick Up Artist. Audiard comme à son habitude et depuis son premier film en 1994 Regarde Les Hommes Tomber souhaite faire évoluer ses personnages dans un univers sombre et souhaite leurs faire exprimer de nombreuses émotions. Le titre du film fait référence à la chanson La Fille Du Père Noël de Jacques Dutronc. Audiard dirige Romain Duris, un personnage tourmenté entre la musique et la brutalité dans laquelle il évolue pour son « travail » dans l'immobilier et entre son père qui est un homme égoïste et égocentrique qui magouille lui aussi dans l'immobilier. Le film est en grande partie tournée en caméra à l'épaule, car le film est en vison subjective du personnage principal (Thomas). Le spectateur et le personnage ne font qu'une seule et même personne. Quelques plans fixe mais ceux ci sont très discret. Le film n'est pas noir même si une certaine violence est présente. Le film est un empreint à la série noire, il est musical, c'est dans quelques passages un buddy movie (« film de copain » qui consiste à créer une intrigue entre deux personnages très différents qui sont obligés de travailler ensemble) et ne s'inscrit donc dans aucun genre cinématographique. Un film intéressant sans véritable intrigue engagée mais qui finit par captiver activement le spectateur. Un rapport père fils peut commun qui force le spectateur à avoir une réflexion sur ses actes.
Belle surprise, Romains Duris perce l'ecran par ce personnage assez complexe, pris par sa nervosite, son stress, sa violence et l'amour de la Musique. C'est peut etre ce point la que je trouve le moins exploite, car on le voit tellement de fois argneux ou violent que le monde musical parait cacher. Le film nous fait rire, il impose des tensions, de la peine pour ce caractère paume en fait. Une histoire qui nous depeint assez bien un univers bien reel et peu reluisant de la vie parisienne. Une fin un peu decevante mais j'ai été charme par ce film et surtout l'evolution du personnage principal.
Film boulversant, reellement impressionant! Romain Duris est vraiment tres bon, tout y est, un scenario et une BO excellente ... J'ai tout aimé dans ce film, Superbe film de Jacques Audiard (le meilleur pour moi) .
Un film écrit et dirigé de mains de maître par le cinéaste français le plus talentueux; que dire ? la séquence finale est époustouflante et les acteurs sont à tomber!! encore pleaseeeee!!!!!
WAHOU!!!vraiment un film genial je trouve la performence de romain Duris geniale decidement un grand acteur.Le film est plein d'emotion sans trop en faire.Dans ma liste des meilleurs film francais.
Attention un pur bijou noir. romain duris un talent certain. audiard un des meilleurs réalisateurs français, on dirait qu'avec lui c'est simple de faire un grand film.
La plus grande escroquerie de cette année. Jacques Audiard est comme Charlotte Gainsbourg : il a cru que le talent était héréditaire. C'est faux, et cette réalisation/écriture le prouve. Une pluie de César pour un navet. C'est ça la France. Ce film n'a strictement aucun intérêt. Le scénario est bien pauvre, la musique est pénible (car lente) l'histoire est originale au début mais elle s'enfonce et ne décolle plus et le jeu d'acteur ... j'en rigole tellement j'ai honte pour Jacques Audiard d'avoir engagé Romain Duris. Il est tout simplement insupportable. On a qu'une seule envie : le gifler pour le faire taire, ne plus voir son visage arrogant, violent et prétentieux (même style que Vincent Cassel). Romain Duris confirme qu'il n'est pas fait pour le cinéma. Il avait commencé des études de dessin. Il n'est pas trop tard pour s'y remettre. Et puis pourquoi la presse dit-elle qu'il est impressionnant ? Tout le monde peut crier et taper sur un piano ou fumer en permanence ... rien d'exceptionnel à ça. Vous voulez voir une réelle intensité chez un acteur ? Louez un film de Anthony Hopkins. Mais évitez ce pédant de Romain Duris. Et puis Linh Dan Pham qui vole un César pour avoir prononcé trois phrases (et en mandarin en plus !) et avoir sourit deux fois. Lamentable. Seul Niels Arestrup joue bien et dégage quelque chose. La réalisation caméra à l'épaule, c'est bien pour des scènes où il y a une réelle intensité (débarquement dans le 'Soldat Ryan' par exemple) mais ici, c'est inutile. C'est bien de vouloir être original. Encore faut-il savoir s'arrêter. Et je crois que toute l'équipe de ce film devrait s'arrêter et se remettre en question, à commencer par Jacques Audiard et Romain Duris. En bref, c'est un film à éviter de toute urgence. Ne gâchez pas votre argent pour aller voir ça. C'est ennuyant, vulgaire, mal filmé, mal interprété et surtout sans aucun intérêt (il n'y a même pas de morale solide). Seul le titre est bien, et encore, il n'a aucun rapport avec l'histoire.
Romain Duris est excellent. Ça c'est pour les qualités du film. Sinon c'est plutôt pathétique. De Battre mon Cœur s'est Arrêté est une insulte ouverte au spectateur. On a plein de débuts d'histoires, mais jamais de fin. On reste devant le film en se demandant quand l'intrigue va arriver, quand le film va t'il vraiment démarrer, et la arrive le générique de fin. J'entend parler d'un scénario excellent, encore faudrait-il en avoir écrit un pour le film. D'ailleurs, est ce un film ? La fonction d'un film n'est-elle pas de raconter une histoire. Ici on a plus un documentaire qui montre la vie de... Quelqu'un d'absolument normal. Ne nous laissons surtout pas aller a faire sortir l'histoire de l'ordinaire, c'est un film d'auteur voyons ! Bien sur il y a certainement un fabuleux regard sur la société où je ne sais quoi que quatre jurys ayant fait douze ans d'étude de langage cinématographique et shooté à l'opium peuvent percevoir en regardant le film 14 fois, mais pour un spectateur moyen qui veut juste voir un film c'est très mauvais. La moitié de ce qui n'auront pas compris le film l'appellerons "chef d'œuvre" et ceux qui l'ont vraiment compris, c'est à dire le réalisateur et peut-être un acteur ou deux, en resterons persuadés. Le film sera récompensé dans tous les festivals, c'est très bien, mais dans les salles, ça ne vaut rien.
Alors ça y est, je lai vu ce fameux film et jai déteste. Comment peut-on a ce point faire une chose aussi prétentieuse et surtout aussi risible. On a annonce partout que le film etait «anticonformiste» non mais il faut arrêter 5 minutes avec ça. Ce film reprend tous les éléments qui font du cinéma français un des plus mauvais au monde. Pourquoi ? Et bien parce que le cinéma français est un genre et pas une nationalité. Les codes de ce genre de flatulence cinématographique ont été mis en place notamment par Cyril Collard dans les nuits fauves et on retrouve systématiquement les mêmes éléments quand un réalisateur de bas étage veut faire un film classe intello : clope au bec pour faire rebelle, successions de scènes loooongues, répétitives et improbables (entraînement au piano avec sa prof chinoise avec qui il a de looooogues discussions sans comprendre le chinois, magique), discussions ou un des personnages raconte de manière passionnée une histoire alors que lautre ne lécoute pas pour accentuer le cote rebelle et «écorche vif» (cf première scène), les personnages rient la ou, dans la vraie vie, ils se prendraient une baffe (ah, tu ne rirais pas toi ? Cest que tu nes pas un intellectuel car moi, toutes les intellos que je connais trouvent ça super drôle de se faire traiter de pute ou couchent systématiquement avec le gars qui vient davouer quil couvre son mari infidèle depuis des années). En bref, ce film est destine aux bobos, il comprend tous les codes du genre avec même une super activité culturelle en prime: le piano. Anti-conformiste ? Oui oui, cest «conforme» au genre. Pretentieux ? Bien-sûr, cest un pré requis.
Si Un Prophète a raflé de nombreux prix et nominations lors des projections dans les différents festivals, il a surtout confirmé la trajectoire sans faille d'un cinéaste qui a fait ses premières armes en tant que scénariste aux côtés de George Lautner, Claude Miller ou plus proche de nous Michel Blanc et Tonie Marshall. Depuis Laisse-tomber les hommes, Audiard fils n'a cessé d'imposer une patte de plus en plus reconnaissable et un savoir-faire à faire pâlir d'envie ceux de sa génération. Un héros très discret, Sur mes lèvres et De battre mon cœur s'est arrêté n'ont fait que confirmer cet état de fait. spoiler: Ce dernier, qui nous intéresse aujourd'hui, s'attarde sur la trajectoire de Tom, un homme de 28 ans qui a choisi la voie de l'immobilier au détriment de celle de musicien comme l'espérait sa défunte mère, pianiste professionnelle. Sauf que la manière dont le personnage s'occupe de l'immobilier n'a rien de conventionnel et repose sspoiler: ur des arnaques, des intimidations et du racket, des méthodes encouragées par son père qui tient les rênes . Pour incarner ce personnage complexe, Jacques Audiard a misé sur Romain Duris, un choix qu'il ne regrettera pas puisqu'il s'agit probablement de l'un des meilleurs rôles du comédien. L'acteur insuffle en effet à son personnage une énergie et une instabilité si réalistes que l'empathie qu'il suscite génère un malaise, une contagion en quelque sorte qui nous lie irrémédiablement au destin de Tom. L'idée de confronter une telle colère refoulée et cette angoisse déchirante à la rigueur de l'apprentissage du piano donne lieu à une succession de scènes fortes au cours desquelles on suit le changement de cap de Tom, espérant naïvement que celui-ci lui sera salutaire tout en conservant une part de lucidité sur les retombées de ses actions passées. Pas de "happy-end" ni d'absolution, Audiard met son personnage face aux conséquences de ses actes, lui indiquant clairement que ce changement de vie radicale ne se fera pas sans un réel investissement et une abnégation totale de son passé peu reluisant. Autour de Tom oscille une galerie de personnages, source de continuité ou d'espoir de changement dont le cinéaste s'évertue à montrer toute la complexité des relations. spoiler: Si les collègues de Tom sont définitivement perdus et convaincus d'être dans le vrai, la femme de l'un d'eux, Lin (Aure Atika), entrevoit une porte de sortie mais ne parvient à se décider à s'y engager. Vieillisant, le père de Tom voit son image se déliter et se rend progressivement compte que sans son fils, il ne parvient plus à soumettre les autres à sa volonté, une souffrance et un destin macabre qu'incarne avec justesse un Niels Arestrup des grands jours. spoiler: Quelques seconds rôles viennent agrémenter cette histoire, tous interprétés avec maestria. Il y a tout d'abord Emmanuelle Devos qui envisage d'épouser Robert avant de se résigner et plus anecdotique, Mélanie Laurent qui sera indirectement responsable du destin tragique du personnage joué par Niels Arestrup. En faisant la fine bouche, on pourrait trouver le dénouement final un peu trop pessimiste et fataliste mais ce serait fi de la puissance évocatrice de cette histoire qui ne s'autorise aucun temps mort et tient captif le spectateur jusqu'à la dernière scène. De battre mon cœur s'est arrêté est un très grand Audiard qui démontre, si besoin était, que Romain Duris est sans doute possible l'un des meilleurs acteurs de sa génération.